La rue de Tolbiac, pour la partie comprise entre la rue de la Glacière et la rue du Château-des-Rentiers, fut appelée initialement rue du Transit lorsque son ouverture fut projetée.
Selon Le Petit Parisien du 24 juin 1923, qui rappelait qu'entre le pont National et le pont de Bercy, deux voies seulement sont ouvertes : la rue Watt et la rue de Tolbiac; il était question de réaliser un projet qui supprimerait la rue Watt. La mesure a soulevé dans le quartier une assez vive émotion : un comité de défense s'est constitué dont le président a fait une démarche auprès du préfet de la Seine.
L'asile Nicolas-Flamel, 71 rue du Château-des-Rentiers, fut inauguré le 18 mai 1889.
Un employé de commerce, M. Julien Pichet, âgé de 24 ans et
demeurant 12, rue des Peupliers, qui regagnait son domicile,
passait la nuit dernière vers onze heures rue de Tolbiac quand, à
l'angle de l'avenue d'Ivry, il fut accosté par trois individus qui,
sans plus de façon, lui réclamèrent son porte-monnaie. Le jeune
homme mit bien la main à la poche, mais pour en retirer un revolver
qu'il braqua sur les rôdeurs en les invitant à prendre le large
Comme l'un des apaches esquissait un geste menaçant, l'employé
fit feu, et le malandrin roula sur la chaussée, atteint à la jambe
gauche.
Des agents, accourus, relevèrent le blessé, dont les compagnons
s'étaient prestement enfuis.
Celui-ci, un nommé Gaston Moreau, dix-huit ans, dit le « Frisé
de la Glacière », a été transporté à l'hôpital Cochin, à la
disposition de M. Delanglade, commissaire de police du quartier.
Le drame de la rue Esquirol - 1904
Le drame de la rue Esquirol
Le Figaro ― 25 février 1904
Un drame de la jalousie s’est déroulé hier matin, 23, rue Esquirol. Pendant
que son mari dormait, Mme Marie Jacquet, âgée de trente-cinq ans, a tiré sur lui
six coups de revolver.
Deux balles ont atteint à la tête M. Jacquet, a été transporté dans un état
alarmant à l'hôpital de la Pitié.
Le blessé a refusé de porter plainte contre sa femme, qui a déclaré qu’elle
regrettait son acte et qu’elle avait agi. dans un accès de fureur jalouse.
Corrida boulevard Masséna
UN Fait divers inhabituel
Corrida boulevard Masséna
La Presse — 1er février 1877
Hier soir, à cinq heures, on s'est livré, sur le boulevard Masséna, à
une chasse véritable et qui n'était pas sans danger.
Une vache, échappée depuis le matin de son écurie, avait, grâce à ses
jambes et grâce à ses cornes, réussi à déjouer toutes les tentatives faites
pour s'en rendre maître. Enfin, à six heures du soir environ, fatiguée d'être
poursuivie, elle s'était acculée dans la ruelle Gandon, et de ses cornes
tenait tête aux assaillants.
Un passant lui jeta son paletot sur les yeux, et pendant que l'animal
troublé cherchait à s'en débarrasser, deux gardiens de la paix la saisirent
aux cornes, pendant qu'un autre individu s'efforçait de la garrotter. On
réussit enfin à s'en emparer et à la mettre sur une voiture pour être transportée
à la fourrière mais ce n'est pas sans efforts il a même fallu, à plusieurs
reprises, frapper la bête à coups de sabre sur la tête et sur les jambes.
SANTÉ A TOUS sans médecine, sans purge et sans frais
par la douce Revalescière Du Barry de Londres, qui, depuis trente ans,
guérit les dyspepsies, constipations diarrhées, les désordres des nerfs,
foie, haleine, poitrine, vessie, cerveau et sang. Du Barry et Cie, 26,
place Vendôme, Paris, et partout chez les pharmaciens et épiciers.
Il existe dans le XIIIe arrondissement (quartier de la Maison-Blanche), un immense quadrilatère de plus de 60 hectares de superficie, qui laisse presque tout à désirer sous le rapport des communications et de la salubrité. (1881)
Situé sur les confins du XIVe et du XIIIe arrondissement, l'ancien quartier de la Glacière est, ou plutôt était, il y a peu de temps, un des côtés les plus curieux du nouveau Paris. Las deux bras de la Bièvre s'enchevêtrant, à peine ombragés par quelques maigres peupliers, dans les replis escarpés de la Butte-aux-Cailles. (1877)
Une enquête est ouverte, pendant quinze jours consécutifs, à partir d'aujourd'hui, aux mairies des 13e et 14e arrondissements, sur divers projets de voirie intéressant cette partie annexe de la capitale. A l'appui des plans déposés, l'administration a joint une légende explicative, dont nous reproduisons les termes. (1863)
On s'occupe en ce moment de la régularisation et de la décoration de douze places principales, établies sur remplacement d'anciennes barrières supprimées. (1866)
M. Jean Fatigué, un gars de vingt-quatre ans, lavait à grande eau, hier matin, le pont de la Louise, une longue péniche noire qui, depuis quelques jours, est amarrée au quai d'Austerlitz, non loin du pont de Bercy.
Accrochée au boulevard Blanqui, la rue des Cinq-Diamants escalade la Butte-aux-Cailles. Rue morne et sans fantaisie, elle aligne, le long de maigres trottoirs, une vulgarité perspective de maisons lisses, crises, mornes, trouée, çà et là, par les contrevents vert pomme d'un bar ou par la façade blanchie à la chaux d'un meublé pauvre.
La petite cité aux rues tortueuses qui, village dans la ville, se tasse entre la place Paul-Verlaine et le boulevard Auguste-Blanqui, bourdonne ce matin d'un naturel émoi.
Les inspecteurs de la brigade spéciale poursuivent avec activité, mais sans résultats réellement intéressants, leur enquête sur l'assassinat dont fut, lundi, la victime le mystérieux Yougoslave Joseph Werner.
n cette pittoresque cité Jeanne-d'Arc, 166 bis rue Nationale, où gitent tant de laborieux chiffonniers, était, il y a quelque temps, venu se fixer un couple, assez mal assorti du reste, sur l'existence duquel on manque, pour l'instant, de renseignements.
Hier soir, vers sept heures et demie, le feu s'est déclaré, avec une grande violence, dans l'immeuble situé 24, rue des Cordelières (13è arrondissement), où se trouvent une fabrique d'eau de seltz et un dépôt d'eaux minérales appartenant à M. Aureau.