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 Des agents de police chassent un renard à coup de pèlerines - 1939

Des agents de police chassent un renard à coup de pèlerines

La bête avait dû s'évader d'une baraque foraine place d'Italie

Le Matin — 24 juillet 1939

Les enfants en venant jouer, hier vers 8 heures, dans le petit square situé au centre de la place des Peupliers (13e), aperçurent, à leur grand effroi, un renard dans les massifs, l'animal avait, pendant la nuit, réussi à s'introduire dans le square en poussant une porte, mais n'avait pu en ressortir. Aux cris des enfants, plusieurs personnes accoururent et devant l'attitude menaçante du renard qui, énervé par le tapage, montrait les dents, jugèrent bon d'alerter police-secours.

Les agents arrivèrent, mais la bête sauta par dessus le treillage clôturant le square. Une chasse au renard s'organisa alors dans le quartier.

Finalement, des renforts ayant été appelés, l'animal fut cerné, rue Kuss, par une trentaine de gardiens de la paix. C'est sous une porte cochère, qu'enfin acculé, on put le capturer en l'aveuglant à l'aide de pèlerines d'agents.

L'opération ne se déroula, du reste, pas sans mal, puisque l'un des belluaires improvisés fut cruellement mordu à la main droite

L'animal, un renard charbonnier adulte, fut ensuite expédié à la fourrière où l'on attend que son propriétaire se fasse connaître

On suppose, en effet, que la bête s'est échappée de l'une des ménageries ou des baraques foraines qui se trouvent actuellement installées place d'Italie.

L place des Peupliers (aujourd'hui place de l'abbé Georges Hénocque) dans les années 50

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Saviez-vous que... ?

Aux termes de l’article 10 du décret en date du 2 mars 1867 dénommant diverses voles publiques de Paris, les quatre rues ouvertes aux abords de la mairie et du marché du XIIIe arrondissement furent dénommées ainsi qu’il suit: la première, située entre les rues Rubens et Mouffetard, prit le nom de rue Véronèse ; la deuxième, perpendiculaire au marché, le nom de rue Primatice ; la troisième, latérale au nord du marché, le nom de rue Coypel ; la quatrième, située entre la mairie et le marché, le nom de rue Philippe-de-Champagne.

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Le dernier étang du quartier de la Glacière fut comblé en août 1881 et sur son emplacement, on construisit une gare de marchandises connue des habitants sous le nom de gare de Rungis mais dont le nom officiel était « gare de la Glacière-Gentilly ».

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Le 2 décembre 1923, le quotidien Paris-Soir rapportait qu'avenue des Gobelins, en face du 51, des agents avaient surpris Marcel Popinel, demeurant en hôtel, rue Lebrun, qui avait percé un fut de vin. Le pipeur a été conduit au commissariat de police du quartier.

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Les élus du XIIIe arrondissement à la Commune de Paris (période du 26 mars au 28 mai 1871 étaient : Jean-Baptiste Chardon (1839-1898, condamné à mort par contumace, le 19 juillet 1872), Emile Duval (1840, fusillé au Petit-Clamart le 4 avril 1871 alors qu'il conduisait une attaque sur Versailles), Léo Frankel (1844-1896, condamné à mort par contumace, le 19 novembre 1872), Léo Meillet (1843-1909, condamné à mort par contumace, le 17 février 1872).

L'image du jour

L'église Notre-Dame de la Gare, place Jeanne d'Arc

L'église Notre-Dame de la Gare destinée à remplacer une petite chapelle ouverte rue Nationale. L'architecte en charge de l'édifice est Claude Naissant (1801-1882) qui est déjà en charge de l'église Saint-Lambert à Vaugirard.