UNE ÉVOCATION DU 13e ARRONDISSEMENT DE 1860 AUX ANNÉES 30

Le feuilleton

Episode # 38

X
École buissonnière

Tandis qu’autour d’eux s’agitaient tant de passions ardentes, Madeleine Nivollet et Jules Percieux vivaient dans le ravissement.

Les deux enfants s'étaient pris l’un pour l'autre de la plus vive amitié et ne se lassaient jamais d’être ensemble.

Plus âgée que Jules de quatre ou cinq ans, Madeleine avait pour lui cette affection maternelle et un peu tracassière dont les filles de huit à quatorze ans aiment à faire parade envers les petits garçons confiés à leurs soins ou placés sous leur garde.

Elle arrangeait sa toilette au départ pour la promenade et avant le retour, quand elle avait été défaite par des jeux trop bruyants.

Elle essuyait son visage lorsqu’il avait trop couru et remettait en ordre les boucles dispersées de sa chevelure blonde, douce et frisée comme celle d’une fille.

Elle le faisait boire aux fontaines ou lui offrait généreusement un verre de coco, lorsque son père avait glissé de gros sous dans sa poche.

Elle partageait avec lui tous ses gâteaux, et le choyait en un mot avec l’affection d’une grande sœur pour un petit frère.

Vive, enjouée, pleine de résolution et d’audace, elle décidait des jeux, de la direction des promenades, fixait l’heure de la rentrée.

Doux comme sa mère, rendu timide par l’isolement dans lequel il avait vécu près d’elle, craintif même par le souvenir de ses douleurs et de ses larmes, dont il avait fini par comprendre le motif, Jules s’abandonnait sans résistance à cette protection. Il la trouvait agréable et douce, quand elle n’était pas trop exigeante, et comme il aimait Madeleine presque autant que sa mère, il obéissait docilement à ses volontés.

Il n’était pas de colère ou de bouderie dont ne vînt à bout une caresse ou un baiser de sa petite amie.

Lorsque Nivollet était retenu par ses occupations ou la nécessité de veiller sur Berthe et ne pouvait mener lui-même au parc de Montsouris, Madeleine obtenait presque toujours la permission d’y conduire Jules dans l’après-midi.

Ils s’y trouvaient comme chez eux et n’y pouvaient courir aucun danger, Madeleine étant connue de toutes les femmes et enfants qui, des rues environnantes, venaient travailler ou s’y reposer en respirant l'air fortifiant et sain qui circule sous les grands arbres, à travers les massifs d’essences balsamiques.

Quand des courses folles ne les entraînaient pas, avec les enfants de leur connaissance, dans les parties hautes du parc, et quelque fois au détriment de ses pelouses, dont ils ne respectaient pas toujours les clôtures, ils se livraient à des jeux plus paisibles dans les ronds-points au sous les abris de la partie basse.

Le lac du parc Montsouris

D’autres fois, et Jules aimait particulièrement cette promenade, ils faisaient le tour du lac, s’amusant de tout et de rien : des moineaux qui venaient boire et s’ébattre dans les trous creusés sur ses bords ; des canards et des cygnes auxquels ils tendaient d’une main timide des bribes des gâteaux achetés par Madeleine ; des poissons rouges qui se jouaient et se promenaient jusque dans les pattes des canards, obligés de se débarrasser à coups de bec de leurs importunités ; des insectes qui bruissaient dans l’herbe, des couleurs éclatantes ou tendres des fleurs ; des grands peupliers qui plongeaient leurs racines dans le lac et se miraient dans ses eaux ; des nuages qui passaient dans le ciel, bien au-dessus de leurs cimes gigantesques, en obscurcissant tout à coup l'éclat du soleil.

Dans leurs grandes promenades ils s’aventuraient jusqu’à la cascade, dont le bruissement les remplissait de crainte et de joie, tan dis que sa pluie fine comme une poussière venait fouetter leurs têtes et rafraîchir leurs visages échauffés par la marche.

Parc Montsouris - La cascade

Quelquefois, bravant la défense expresse de Nivollet, ils franchissaient le ruisseau formé par la cascade, sur les rochers au milieu desquels il coule, et alors il fallait voir comme Madeleine, après avoir relevé ses jupes et les avoir attachées autour d’elle, serrait étroitement la main de Jules et guidait sa marche chancelante et indécise à travers les ruisselets qu’ils étaient obligés de franchir.

Ils s’égaraient même, quand ils ne s’étaient pas trop attardés dans les parties basses du jardin, jusque sur le monticule où se dresse le pavillon de l’Institut météorologique, présent du bey de Tunis et souvenir de l’Exposition de 1878.

Ils passaient, sérieux et graves, devant ses dômes déteints, en contemplant, avec une crainte presque superstitieuse, les formes anguleuses et cabalistiques des instruments placés sur les pelouses, à l’air libre, pour enregistrer les moindres variations de la température, du vent et de la pluie.

Poussant plus loin encore, ils allaient, du haut de la terrasse voisine, contempler le panorama de Paris ou l’arrivée, à la gare de Sceaux-Ceinture, des trains de chemin de fer qui traversent le parc.

Il était rare que les deux heures accordées par Nivollet ne fussent pas employées, et par-delà, à ces excursions lointaines, à ces flâneries enfantines qu’ils recommençaient tous les jours avec un nouveau plaisir.

Quelquefois cependant, lorsque les goûts aventureux de Madeleine qui aurait dû, disait Nivollet, porter les culottes de Jules, et lui laisser ses jupes, prenaient le dessus, ils dérobaient quelques instants à cette promenade permise pour aller faire l’école buissonnière dans les terrains vagues qui bordent la rue de Tolbiac.

Madeleine ne s’en vantait point, étant sûre d’être désapprouvée par son père, et Jules, auquel elle recommandait le secret, gardait, même avec sa mère, un silence absolu sur ces expéditions dans les savanes de la banlieue parisienne.

Les bords de la rivière les attiraient tous particulièrement.

Se glissant, comme des chats, à travers les brèches que les rôdeurs et les gamins du quartier entretiennent avec un soin pieux dans les palissades qui en défendent l’accès, il se lançaient à la découverte sur les crêtes ou sur les pentes du remblai.

À demi cachés par les herbes folles ou les tiges toujours renaissantes des luzernes, ils s’avançaient à la découverte par les étroits sentiers qui séparent les cultures, se lançant quelquefois à la poursuite des papillons dont le vol capricieux et léger semblait les provoquer à la course, ou s’arrêtait court lorsqu’un lézard ou quelque autre bête rampante dont ils avaient troublé le sommeil, passait devant eux en fuyant.

Ils descendaient aussi quelquefois sur les bords de la Bièvre pour y contempler de loin les lessives et mixtures de toutes sortes auxquelles se livrent les ouvriers des usines situées sur ses bords.

Ils s'étaient même lancés plusieurs fois, sous le bouquet épais de peupliers et de grands arbres qui forme plus loin une véritable futaie, et, un jour que Madeleine, emportée par l'ardeur de sa course et son goût de l'inconnu, avait voulu, disait-elle, en voir la fin, ils avaient découvert la Maison-Blanche.

Cette habitation délaissée, que ses cordons de vigne vierge, de lierre, de jasmins et de clématites, croissant depuis trois ans à l’aventure, avaient tapissée, du haut en bas, d'une véritable draperie de verdure du plus pittoresque effet, son jardin, où les arbres, les arbustes, et toutes sortes de plantes et d’herbes folles poussaient au hasard, dans un désordre presque inextricable, avaient charmé les deux enfants et surtout piqué leur curiosité.

Après avoir fait, avec une sorte de crainte respectueuse, le tour des treillages qui servaient de clôture, ils étaient partis.

Mais ils étaient revenus le lendemain, et à chaque fois s’étaient aventurés un peu plus avant.

Madeleine s’était glissée la première dans le jardin par une brèche découverte à la partie basse du treillage.

Puis elle avait pris la main de Jules, qui tremblait et ne voulait pas la suivre, et l’avait entraîné à sa suite.

Bientôt rassurés, ils avaient exploré le jardin dans toutes les directions. Fourrageant sans pitié les fleurs abandonnées du parterre, devenues presque sauvages, ils y cueillaient de gros bouquets que Madeleine, n’osant les montrer à son père, donnait à Jules pour qu’il les offrit à Berthe.

Depuis une semaine, ils avaient presque déserté le parc de Montsouris pour la vieille maison et son jardin, et le lendemain du jour où Raulhac était allé trouver Berthe Percieux dans sa maisonnette, après s'être montrés dans le parc pour la forme, ils y étaient secrètement revenus.

Enhardie par l’impunité, Madeleine s’était proposé, cette fois, non plus seulement de dévaster le jardin, mais de pénétrer dans la maison, dont les volets clos et les portes fermées irritaient et attiraient sa curiosité.

Elle avait en vain essayé d’ouvrir la porte d’entrée et deux autres issues donnant accès dans la cuisine ou dans ses dépendances.

Les portes étaient massives, les serrures solidement fermées, et, en essayant de les forcer elle n'avait réussi qu’à briser la lame de son petit couteau de poche.

Un peu désappointée, elle avait changé de tactique.

Elle avait fait le tour de l’habitation, cherchant, avec une ténacité toute féminine, du côté des fenêtres, l'accès que lui refusaient les portes.

Les grandes fenêtres du rez-de-chaussée n’étaient pas moins solidement fermées que les portes et Madeleine, d’ailleurs, ne pouvait en atteindre les volets.

Mais il existait, au ras du sol, deux ou trois jours étroits, fermés par un châssis à un seul carreau et dépourvus de grillage et de barreaux protecteurs.

Ces jours éclairaient un caveau situé en contre-bas des cuisines et conduisant aux caves par un chemin différent de celui que Marcel avait pris jadis avec le cadavre de Lucien.

Après avoir examiné attentivement et palpé, poussé ces châssis en tous sens, Madeleine se décida pour l’un d'eux, qui lui parut moins solide et moins résistant.

Elle commença par enlever avec la lame mutilée de son couteau, la poussière et la terre durcie qui soudaient le pourtour du châssis, comme du mastic, à son cadre de pierre.

Introduisant ensuite son tronçon de lame à l’endroit où elle avait aperçu à l’intérieur le verrou de faible dimension qui était la seule fermeture du châssis, elle essaya par des poussées adroites et mesurées, de faire sauter le pêne.

Le pavillon de l’Institut météorologique, présent du bey de Tunis et souvenir de l’Exposition de 1878

Soit que le verrou eut été mal poussé, soit que le pêne fut rongé par la rouille, le châssis céda tout-à-coup, après cinq ou six poussées infructueuses, et s'ouvrit si brusquement que Madeleine faillit le suivre et tomber dans l'intérieur du caveau.

L'enfant poussa un cri de joie à demi étouffé.

Se tournant ensuite vers Jules, debout derrière elle et tout consterné de cette effraction dont il était le témoin involontaire :

— Vois-tu que j’avais raison ! dit-elle. Voilà la maison ouverte et si je t’avais écouté tout-à-l’heure, nous n’y serions pas revenus.

Bien qu’il eût quitté la Maison-Blanche trop jeune pour se souvenir de l’avoir habitée, Jules, depuis que Madeleine lui avait fait part de son intention d'y pénétrer, manifestait, lorsqu’il était question d’y revenir, une répugnance insurmontable.

— Il doit y avoir toutes sortes de grosses bêtes dans la cuisine, disait-il en prenant Madeleine par la main et en essayant de l’emmener : des hiboux, des rats, des souris.

Madeleine riait.

— Quand nous y serons, disait-elle, la plus grosse bête, ce sera toi.

— On nous verra, reprenait Jules d’un air piteux, et on nous arrêtera comme des voleurs.

Madeleine haussait les épaules.

— Qui veux-tu qui nous voie ? disait-elle. Les arbres nous cachent, et il ne vient jamais personne ici. Je ne veux rien prendre dans la maison, d'ailleurs.

Jules alors se taisait et, à bout d’arguments, il accompagnait sa petite amie que, pour rien au monde, malgré ses frayeurs, il n’eût voulu abandonner.

Lorsqu’il vit le châssis ouvert, ses craintes le reprirent.

— Que vas-tu faire à présent ? dit-il en plongeant de loin un regard inquiet dans l’intérieur du caveau.

— Ce que je vais faire ? répliqua Madeleine résolument. Je vais entrer dans la maison.

— Par ce carreau ?

— Certainement. Par où veux-tu que ce soit ? Par la cheminée ?

Et, avançant la tête dans l’ouverture, elle explora d’un regard attentif l’intérieur de la pièce où régnait un demi-jour avec lequel son regard se familiarisa bientôt.

— Cela se trouve bien, dit-elle. Il y a justement une table sous le carreau.

En même temps elle dégageait sa robe que Jules avait saisie pour la retenir et passait les jambes par l’ouverture.

Une fois assise, elle se laissa glisser sur la table.

Un instant après, elle était debout sur les dalles.

— Allons, viens, dit-elle, en se retournant vers Jules qui s’était avancé jusqu’à l'ouverture et la cherchait du regard. Fais comme moi, assied-toi. N'aie pas peur.

Jules, encouragé par le succès de Madeleine, obéit, et une fois qu’il fut arrivé sur la table, elle le reçut dans ses bras, l’enleva et le mit à terre.

Deux portes donnaient accès dans le caveau.

L’une conduisait à la cuisine, l’autre aux caves.

Lorsque Madeleine ouvrit la première, les ténèbres qui emplissaient le couloir de communication étaient si épaisses, si noires que malgré son audace elle fit un pas en arrière.

— N’entre pas là ! s’écria Jules d'un ton suppliant, en saisissant la robe de Madeleine. Il fait trop noir.

— Ce sera pour demain, repartit la fillette. J’apporterai mon rat de cave.

Et elle referma cette première porte.

La seconde ouvrait sur un escalier conduisant aux caves.

Un jour de souffrance éclairait cet escalier et permettait de s’y conduire.

— À la bonne heure ! Il fait jour ici, dit Madeleine d'un ton joyeux.

Et elle s’élança sur les marches, entraînant Jules à sa suite.

Éclairée par une seule ouverture, plus longue, mais plus étroite que la lucarne du caveau, la cave était beaucoup plus sombre.

— Comme il fait noir ici ! dit Jules en y arrivant. Je t’en prie, Madeleine, n'allons pas plus loin.

— Tout à l’heure, quand tes yeux seront habitués à ce jour-là, tu y verras plus clair.

Madeleine entraina l’enfant jusqu’au fond de la cave.

Apercevant alors la porte que fermait la carrière souterraine :

— Tiens ! encore une porte ! s’écria-t-elle. Où mène-t-elle ?

Et elle fit un pas dans la direction.

Mais Jules la retint et l’attira en arrière par un mouvement d’une énergie désespérée.

— Viens-t’en, dit-il. J’ai peur.

— Tu as peur ! repartit Madeleine. Et de quoi, poltron ? De Croquemitaine ou de Barbebleue ?

Au même instant Jules poussa un cri déchirant, lâcha la robe de Madeleine et se précipita vers l’escalier, où il disparut.

Une grosse bête noire venait tout à coup de sortir d’un tas de bouteilles vides, heurté par le pied de Madeleine.

D’un bond formidable, elle s'était élancée jusque à l’autre bout de la cave en passant presque à la hauteur du visage de Jules.

Madeleine se mit à rire.

— Ce n'est qu’un rat. N’aies pas peur, poltron ! s’écria-t-elle.

Mais bien qu’elle n'eut extérieurement rien perdu de son assurance, elle était au fond presque aussi effrayée que Jules.

Aussi ne se fit-elle pas prier pour le suivre dans l’escalier.

Elle le rejoignit dans le caveau.

Jules était livide de peur.

— Allons-nous en, ma petite Madeleine, je t'en prie, dit-il, j’ai trop grand peur ici.

En voyant ses traits décomposés et le tremblement qui agitait tout son corps, Madeleine fut prise d'une nouvelle peur, mais pour lui.

Elle le hissa sur la table, puis quand elle l’y eût rejoint, le prenant dans ses bras, elle le poussa dehors par l’ouverture du châssis.

Un instant après, elle l’avait rejoint dans le jardin.

Elle attira soigneusement le châssis, qui resta comme scellé dans les débris de la terre qu’elle avait enlevée, sortit du jardin et entraîna Jules du côté de la rue de Tolbiac.

Ils avaient pris le chemin le plus court et marchaient d’un pas rapide, sans s'arrêter.

Ils se croyaient en retard et craignaient d’être grondés.

Comme ils débouchaient sur le trottoir de la rue de Tolbiac par une brèche des palissades, Madeleine, qui s’apprêtait à prendre le chemin de la rue Barrault, tourna brusquement sur ses talons, saisit la main de Jules et s’enfuit à toutes jambes.

— Qu'as-tu ? lui demanda Jules tout en courant.

— Je viens de voir mon papa qui descendait la rue. Il nous gronderait s’il nous voyait tout couverts de poussière et de toiles d'araignées. Viens vite à Montsouris. Nous y ferons un bout de toilette... Tu sais bien, la grosse bête qui t’a fait si grand peur, ajouta-t-elle. C'était un rat.

Et elle se mit à rire.

— Quand nous y retournerons reprit-elle...

— Oh ! jamais ! s’écria Jules.

— Quand nous y retournerons, j’emporterai de la lumière. Cela fera peur aux rats.

Et tournant avec Jules l'angle de la rue de la Glacière, elle entra dans l’avenue Reille et prit à toutes jambes le chemin du parc.

 
(A suivre)

Ernest Faligan

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Saviez-vous que... ?

Jacques Daviel (1696-1762) fut un célèbre oculiste. Il fut le premier à réussir une opération de la cataracte et a été chirurgien du roi Louis XV.
Le nom de Daviel a été attribué à la rue Saint-François de Sales (1576-1622) en 1894 dans le cadre d'une volonté du conseil municipal de Paris de déchristianiser la toponymie de la capitale.

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L'École Estienne est installée à son emplacement actuel depuis novembre 1889 mais n'a été inaugurée que le 1er juillet 1896 par le président de la République, M. Félix Faure.

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Charles Le Boucq (1868-1959) fut député du 13ème arrondissement de 1906 à 1928. Spécialisé dans les questions économiques, il présida le groupe d'action économique, rapporta divers budgets, notamment ceux du ravitaillement, des essences et pétroles, de la marine marchande, ainsi que le projet de loi sur la production d'ammoniaque synthétique. Après son échec de 1928, Charles Le Boucq abandonna la carrière politique.

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La rue Giffard est l'ancien chemin de ronde de la Gare. Cette voie reçut son nom actuel en 1884. Henri Giffard, né le 8 février 1825 et mort le 15 avril 1882 à Paris, est un inventeur français, à qui l'on doit l'injecteur et le dirigeable propulsé par la vapeur.

L'image du jour

Le quai de la Gare en janvier 1910 à proximité du n° 127 de l'époque.

Marchands de vins, petits commerces et industries de la futaille, services de transport, et commerces de proximité se partageaient l'espace avec les entrepôts et autres entreprises importantes du secteur.