L'image du jour
... et face à la Raffinerie Say, le tout avant la construction de la ligne 6 du métro.
Les rails que l'on devine au premier plan, en bas à droite, sont ceux du tramway venant de la rue Jeanne-d'Arc.
UNE ÉVOCATION DU
13e ARRONDISSEMENT DE 1860 AUX ANNÉES 30
Dans la presse...
On va prochainement ériger sur la place de la Salpêtrière la statue en bronze du docteur Pinel, laquelle figure en ce moment à l'Exposition triennale. Notre gravure donne une idée assez parfaite de l'œuvre qui fait revivre ce bienfaiteur de l'humanité. L'artiste a donné à la sympathique figure une expression et une attitude qui résument parfaitement la nature énergique et tendre à la fois de cette grande âme.
Pinel, né en 1745, mort en 1826, se consacra aux études médicales. Les premiers travaux qui le mirent en lumière furent des traductions d'ouvrages anglais. Ce fut en 1793 qu'il fut nommé médecin en chef de Bicêtre.
Il acquit dans ce poste, ses plus beaux titres de gloire, en opérant une véritable révolution dans le traitement des fous.
Il brisa les chaines dont on avait jusqu'alors chargé les malheureux aliénés, et substitua à la rigoureuse méthode que l'on mettait avant lui en pratique, envers ces infortunés, un système de bonté, de douceur, tempéré par la fermeté et la justice.
Le génie instigateur de Pinel a ouvert la voie d'un grand nombre de travaux modernes du plus haut intérêt.
En 1795, le célèbre docteur fut nommé à la Salpêtrière; il devint, en outre, professeur de physique médicale à l'École de médecine de Paris, puis professeur de pathologie interne, et enfin, membre de l'Institut, en 1803.
Il succomba à une attaque d'apoplexie.
La liste des ouvrages qu'il a laissés forme une série trop longue pour la reproduire ici.
Un pont américain à Paris : le pont de Tolbiac
Les Américains se sont acquis, depuis quelques années, une véritable renommée en matière de grands travaux publics leur initiative, leur audace, leur fougue, méritent d'être admirées et surtout imitées. Ce n'est pas la science qui manque à nos ingénieurs pour les égaler.
Nous signalons, avec beaucoup de plaisir, dans cet ordre d'idées, le beau pont « américain » dans la meilleure acception du terme, dont Paris vient d'être doté. (1895)
Rue Xaintrailles, derrière l'église Jeanne d'Arc, demeure une pauvre vieille grand'maman qui nourrit sa fille et ses petites-filles de crottes de chiens cueillies à l'aube sur les avenues qui rayonnent de la place d'Italie. (1893) ...
La Ville de Paris va-t-elle enfin s'occuper de la cité Jeanne-d'Arc ?
Près de la place d'Italie, entre la rue Jeanne-d'Arc et la rue Nationale, la cité Jeanne-d'Arc forme une sorte de boyau gluant, sombre, bordé de mornes bâtisses de cinq ou six étages aux murs zébrés de longues moisissures. Dès la tombée de la nuit, le coin n'est pas sûr... (1931) ...
La cité Jeanne-d'Arc a été nettoyée de ses indésirables
La Cité Jeanne-d'Arc, cet îlot lépreux et insalubre qui, dans le 13e arrondissement, groupe autour de quelques ruelles ses immeubles sordides, entre la rue Jeanne-d'Arc et la rue Nationale, a vécu aujourd'hui un véritable état de siège. (1935) ...
L'inauguration de la rue Jeanne-d'Arc (prolongée) dans le XIIIe arrondissement
La municipalité parisienne a inauguré, ce matin dans le 13e arrondissement, le prolongement de la rue Jeanne-d'Arc qui relie ainsi le quartier des Gobelins à celui de la Gare. (1936) ...
Saviez-vous que... ?
En 1920, on pouvait trouver un avertisseur public d''incendie à l'angle des rues Watt et du Chevaleret ainsi qu'au 31 quai de la Gare.
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La rue Gustave Geffroy, avant de recevoir le nom de administrateur de la manufacture nationale des Gobelins, s'appela rue Léon Durand jusqu'en 1937. Cette rue fut créée en 1906.
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La rue de la Colonie s'appella ainsi en raison de la présence d'une colonie de chiffonniers dans le secteur.
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En février 1896, les journaux annonçaient que les travaux de percement de la rue Caillaux prolongée dans le treizième arrondissement, étaient terminés. Le nouveau tronçon de rue mesurait deux cents mètres de longueur et il mettait en communication immédiate les avenues d'Italie et de Choisy. Les habitants du quartier demandaient depuis longtemps l'ouverture de cette voie, afin de ne plus être obligés, pour se rendre d'une avenue à l'autre, de passer soit par la rue de la Vistule, soit par le passage Raymond, ce qui entraînait bien souvent une perte de temps considérable.
... et face à la Raffinerie Say, le tout avant la construction de la ligne 6 du métro.
Les rails que l'on devine au premier plan, en bas à droite, sont ceux du tramway venant de la rue Jeanne-d'Arc.