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Ici, nous sommes vers l'ancien n° 141 où M. Morel exploitait un commerce de futailles en gros non loin de l'entrée de la gare des marchandises d'Orléans.
UNE ÉVOCATION DU
13e ARRONDISSEMENT DE 1860 AUX ANNÉES 30
Faits divers
Depuis longtemps deux ouvriers, Claude Demanalède, maçon, et Paul Robert, demeurant tous deux cité Jeanne-d'Arc, étaient ennemis intimes. Demanalède, âgé de soixante-sept ans, buvait ferme, et chaque fois qu'il était gris, c'est-à-dire presque tous les soirs, Robert lui faisait toutes sortes de plaisanteries qui excitaient la joie des voisins.
— Ça finira, disait le maçon. Tu me payeras le tout d'un coup.
Avant-hier soir, Demanalède rentra ivre comme de coutume et dut subir les « fumisteries » de son ennemi.
Après avoir dormi, il se réveilla plein d'idées de vengeance et résolut de se débarrasser de son persécuteur. Pour cela, muni d'une brique, il marcha dans le chéneau de la toiture, arriva à la fenêtre de Robert et voulut lui lancer son projectile. Mais le mouvement lui fit perdre l'équilibre et il tomba de la hauteur du sixième étage.
Le malheureux s'est tué sur le coup.
Il n'y a pas de grand succès qui ne soit justifié. Il fut un temps où l'alpaga était en grande faveur. On l'employait couramment pour les vêtements. Tout le monde connaît les avantages multiples de cette étoffe qui possède, entre autres qualités, celle d'être à la fois légère, solide et brillante.
L'alpaga revient tout à fait à la mode, au point même de dépasser la vogue d’autrefois. En prévision de l’été qui promet d'être fort chaud, la Belle Jardinière se met en mesure de satisfaire à toutes les demandes de costumes d'alpaga que sa clientèle lui demande déjà de tous côtés.
Ce qu'on ignore généralement aujourd'hui, c'est que les vêtements d'alpaga sont très difficiles à établir et qu'il est nécessaire, pour les mener à bien, de possède d'un outillage spécial. La couture même exige des soins tout particuliers, et tout fait présumer que, grâce à la Belle Jardinière, qui a organisé des ateliers spéciaux pour ce genre de fabrication, on portera cet été beaucoup d'alpaga, indépendamment des autres costumes de toile légère dont elle possède le plus complet assortiment.
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Un drame provoqué par la jalousie a mis en émoi, hier soir, vers cinq heures, les habitants de l'avenue des Gobelins et plus particulièrement ceux de l'immeuble portant le numéro 45 de la rue Auguste-Blanqui.
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Au n° 1 de la rue Tiers, à côté de la place d’Italie, existait un bouge des plus mal famés, connu sous le nom de la «Treille», et tenu par un individu du nom d'Hallaens, où se réunissaient tous les souteneurs et toutes les filles du quartier.
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Mardi dernier, vers huit heures et demie du matin, le nommé Dumoutier, cocher des omnibus du chemin de fer d'Orléans, se rendait à son service, lorsque, arrivé sur le boulevard de l'Hôpital, près du marché aux chevaux, il aperçut à ses pieds un objet brillant.
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Saviez-vous que... ?
Le nouveau théâtre Saint-Marcel ouvrit le vendredi 1er octobre 1869. 15 jours plus tôt, il avait reçu l’autorisation de prendre le nom de théâtre des Gobelins. Son directeur était toujours M. Larochelle. Commentant cette ouverture, le Figaro écrivait : « La salle est simple, mais confortable et bien aménagée. Tout y est neuf, lustre, rideaux, décors, etc. La première pierre de ce théâtre fut posée, il y a à peine un an, par la fille aînée du directeur, une mignonne de six ans. Cet immeuble sera sa dot. »
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Le 21 août 1881, M. François, Jean, Félix Cantagrel (Amboise 1810 - Paris 1887) fut de nouveau élu député du 13ème arrondissement au Corps législatif. Il avait été élu une première fois en 1876.
Son nom fut donné en 1899 à la voie nouvelle reliant le carrefour Tolbiac/Patay à la rue Watt. Il y eut même une rue Cantagrel prolongée.
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C'est en 1897 que fut achevé le percement de la dernière partie de la rue Bobillot entre la place d'Italie et la rue de la Butte-aux-Cailles.
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Le 9 juillet 1927, Le Journal signalait qu’on avait arrêté Arsène M…, 20 ans, 2 rue Jonas, qui vendait, place d'Italie, des bas dérobés à Mme Perrotin, mercière, avenue d'Italie. Il était également l'auteur d'un vol de 2.000 francs au préjudice de son ancien patron. M. Mautger, crémier, rue Cambon.
Ici, nous sommes vers l'ancien n° 141 où M. Morel exploitait un commerce de futailles en gros non loin de l'entrée de la gare des marchandises d'Orléans.