UNE ÉVOCATION DU 13e ARRONDISSEMENT DE 1860 AUX ANNÉES 30

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Une évocation du 13e arrondissement de 1860 aux années 30

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Le 13e avant le Treizième

  • L'abattoir de Villejuif
  • De la difficulté d’être le treizième
  • La femme de trente ans - H. Balzac
  • La maison de V. Hugo à Gentilly
  • Un vol à la Butte-aux-Cailles

Le 13e avant le 13e

Dans la presse...

Quand le président du conseil municipal de Paris abusait de ses fonctions

Nos lecteurs, ou plutôt Paris, la France, le monde connaissent l’incident tragi-comique dont Son Excellence le cocher de M. Rousselle, président du conseil municipal, a été le héros ou la victime le mardi gras.... (1890)


L'aménagement du XIIIè arrondissement

Les grands percements ne font point défaut au XIIIe arrondissement; on peut même dire que l'importance des voies dont il est sillonné est hors de proportion avec les ressources et les mœurs de la population qui l'habite. L'administration municipale n'a donc que peu de chose à faire pour compléter son œuvre au point de vue de la viabilité. (1869) ...


Au treizième arrondissement

Rue du Moulin-des-Prés, treizième arrondissement, quartier de la Maison-Blanche, il a été ouvert, il y a un certain temps, une immense décharge, en vue de remblayer la vallée de la Bièvre. Dans cette décharge ont été apportées toutes sortes d'immondices. On y a même apporté des terres provenant de cimetières... (1890) ...


A propos de l'inauguration du puits artésien de la Butte-aux-Cailles

Tandis que Paris se trouve condamné à boire de l'eau contaminée, on a accueilli, avec bonheur, la nouvelle de l'inauguration du fameux puits artésien de la Butte aux Cailles.
La chose vaut qu'on s'y arrête, car il ne s'agit pas de moins de dix mille mètres cubes, ou de dix millions de litres d'eau pure qui vont être donnés, chaque jour, aux Parisiens. Par ces temps de fièvre typhoïde, d'eau de Seine filtrée, voire non filtrée, ce n'est pas là quantité négligeable. (1904) ...


Les grands travaux de l’édilité parisienne

Dans le XIIIe arrondissement, quartier de la Butte-aux-Cailles, c'est toujours de la grande voie de transit que l'on s'occupe. (1877) ...


En voir plus...



Promenade au centre du Grand-Gentilly, près de Paris

par l'abbé Thomas Dutruissard (1820)

Après s'être promené avec nous dans l'intérieur du pays, et avoir entrevu, par le secours de son imagination les objets que j'ai essayé de décrire, le Lecteur pourra se faire une idée de la commune de Gentilly, prise dans son ensemble, en avoir au moins sous les yeux une esquisse descriptive et topographique, en ajoutant à ces mots qu'on lit dans la note 15e :

« Suivant l'état de population fait au mois de décembre 1820, près de 1,300 individus, y compris le petit nombre de maisons situées sur la rive droite, occupent ce point, il renferme plus de la moitié de la population de la paroisse ; » en ajoutant, dis-je , à ces mots , ceux-ci : Les autres points qu'occupe l'autre partie de la population , qui , comme il est rapporté dans la note que je viens de citer, ne s'élève qu'à 1,100, consiste en trois hameaux: l'un est connu sous le nom de Petit-Gentilly ou de la Glacière ; l'autre sous celui de la barrière de Fontainebleau ou d'Italie, et le troisième sous celui de la Maison-Blanche. Ils consistent encore en maisons groupées ou isolées, bâties à des distances plus ou moins éloignées, dans l'étendue du terrain que ceintrent les murs de Paris (depuis la barrière Saint-Jacques jusqu'à celle de Fontainebleau), les trois hameaux ci-dessus désignés et Bicêtre. On voit en outre un grand nombre de guinguettes éparses çà et là en dehors de cette enceinte, que les habitants des faubourgs Saint-Jacques et Saint-Marceau, mais principalement la classe ouvrière, ne manquent jamais de visiter, ainsi que les autres guinguettes du village, les dimanches et les premiers jours de chaque semaine.

[note 15 ++]

La rivière de Bièvre qui coule au centre du vallon où sont situés les beaux jardins que nous avons parcourus, et dont j'ai rapporté quelques particularités oubliées ou inconnues, partage ce même vallon en deux portions égales. La portion de la rive droite, tout ce qui est enclos, entre les deux ponts du village, l'un placé rue du Pont-Neuf, et l'autre rue du Parroy, près de la Tour-d'Argent, comprend le terrain qui appartenait aux jésuites.

La portion de la rive gauche, dont plusieurs arpents dépendaient encore de cet ordre, renferme presque toute la partie de la commune, dite le Grand-Gentilly. Suivant l'état de population fait au mois de décembre 1820, près de 1,300 individus, y compris le petit nombre de maisons situées sur la rive droite, occupent ce point : il renferme plus de la moitié de la paroisse, les hameaux et les écarts ne s'élevant tout au plus qu'à 1,100.

[---]

L'un des trois hameaux (le Petit-Gentilly) commence à la barrière de l'Oursine, l'autre à la barrière de Fontainebleau, et le dernier est entre le hameau de cette barrière et l'Hospice de Bicêtre.

Plan issu des plans parcellaires levés en 1845 des secteurs de Gentilly appelés à former le quartier de la Maison-Blanche

Le Grand-Gentilly situé au pied de la côte de ce château, est à une petite demi-lieu des murs de Paris au sud. Placé au bout de la rue du Pont-Neuf, à l'entrée de la grande rue du village, si prenant à droite, par le trottoir qui longe le mur du jardin de la pension de M. Auger, trottoir que l'on doit aux soins du pasteur du lieu ; si gagnant ensuite la belle plantation de peupliers que l'on doit aux soins de M. le maire, l'en tourne sa vue du côté gauche, on remarque à quelques pas un petit enclos d'un quart d'arpent, formé en 1810. C'est là que depuis ce temps, c'est-à-dire depuis onze ans, il a été conduit, pour être placés sous terre, sous toute la surface du terrain, couvert d'arbres touffus, trois à quatre cents individus des deux sexes, de tout âge, que, peu de jours auparavant, j'avais vus, comme moi marcher et faire partie de la population de la paroisse de Gentilly. C'est là encore que tous les individus qu'elle renferme aujourd'hui, et ceux qui doivent leur succéder, arriveront tour à tour pour être d'abord pressés les uns contre les autres, et mêler ensuite leurs cendres avec les cendres de ceux qui les auront précédés, et leurs ossements avec leurs ossements.

[note 16 ++]

C'est de M. Duchaufour, ancien négociant à Paris, que je tiens ces particularités, et celles dont j'ai fait mention, en parlant de la portion de l'enclos qui lui était échue en partage, et qu'il avait convertie en un vaste jardin.

A l'occasion de la mort de ce bon père de famille, doué de toutes les vertus sociales, arrivée à Paris, au mois de mai 1820, après avoir exposé quelques traits de la vie de l'homme de bien, de l'homme jouissant du caractère le plus heureux, de l'âme la plus sensible, la plus bienfaisante ; par justice, je crus devoir ajouter :

Le plus doux des humains, toi, qu'on pleure aujourd'hui,
Conseil du malheureux, et du pauvre l'appui ;
Tel tu nous as paru dans le cours de ta vie.
Toujours tu fus aimé, toujours digne d'envie.

Ainsi qu'il l'avait désiré, il a été enterré à Gentilly, où, après la vente de sa grande et belle propriété, il venait de faire-bâtir, près le pavillon de son beau-frère, un joli pied â terre : il l'a vu à peine finir. Hommes, comptez, comptez sur quelque chose !

[---]

Laissant derrière soi l'objet dont l'aspect, par ce qui vient d'être dit, m'a écarté des riants tableaux que j'avais à présenter, et poursuivant sa course, si, parvenu aux deux tiers de la plantation qui, par sa symétrie et ses heureux contours, forme la plus charmante allée ; si, dis-je , on se retourne, toujours on a lieu d'être on ne peut plus agréablement surpris, apercevant tout-à-coup un paysage sur lequel les regards s'arrêtent avec complaisance. L'extrémité de ce paysage est bornée par le coteau élevé que la belle et immense façade du château de Bicêtre couronne dans toute son étendue. Du point que j'ai dit, cette façade présente une des perspectives les plus intéressantes, et l'une de celles à laquelle, jusqu'à présent, on a fait peut-être le moins d'attention.

Si enfin parvenu à l'extrémité de l'allée, laissant la chaussée qui, près du moulin, coupe la prairie (17), l'on tourne du côté gauche, on est assuré de jouir, depuis la sortie du Grand-Gentilly jusqu'à la ville, de la vue du vallon le plus joli, le plus charmant.

[note 17 ++]

Au bout de cette chaussée, près le moulin, il y a un groupe de vieux enfants de la terre, qui, pendant le printemps, forment, par leur réunion, un bouquet admirable. Ces vieux et beaux enfants embellissent, depuis plus d'un siècle, les lieux qui les ont vus naître. On les nomme Marronniers des Indes.

[---]

Une prairie, dont l'herbe est presque toujours verdoyante et fraîche, fait le fond du tableau que présente en ces beaux lieux la nature. À droite, la rivière de Bièvre, ombragée des deux côtés par une ceinture formée de saules, de peupliers et de trembles, suit les contours de la prairie ; à gauche, elle est toujours aussi accompagnée d'un ruisseau (18) ombragé par la belle plantation dont il vient d'être fait mention, et par d'autres arbres de diverses espèces. Au milieu de l'espace qu'il parcourt, ce ruisseau reçoit les eaux d'une source vive et pure, qui est à douze pas de sa rive gauche.

[note 18 ++]

Ce ruisseau, qui borde la prairie dans toute sa longueur, porte communément le nom de Fausse Rivière, parce que tous les ans on y laisse entrer, pendant qu'on travaille au curage de la rivière de Bièvre, les eaux qui auraient coulé dans son canal. Pour cette opération, il suffit de lever une vanne : par son moyen, on déverse au besoin les eaux de la rivière dans ce ruisseau. Quand ceci arrive, fier de voir ses eaux si enflées, si grosses, l'on dirait qu'il voudrait marcher l'égal des grands fleuves, dont les eaux bordent le haut de leurs deux rives, et dont le cours est rapide et menaçant. Mais, ô coup inattendu ! l'ouvrage est-il fini la vanne s'abaisse, et presque aussitôt l'orgueilleux ruisseau, qui déjà avait donné des marques sensibles de sa puissance éphémère, en inondant les parties basses de la prairie, redevient ce qu'il était auparavant.

Que d'hommes sur la terre qui paraissent bien grands, bien forts, redeviendraient petits et faibles, si on leur ôtait ce qui ne leur est qu'appliqué et non pas uni !

[---]

On a donné à cette source le nom de Fontaine Mulard : ses eaux, les plus légères que r on connaisse, dont partie sort de la côte au pied de laquelle elle est située, coulent lentement et sans qu'on entende le moindre murmure. Son heureuse position attire tous les étés un grand nombre de Parisiens (19).

[note 19 ++]

Tous les dimanches, dans les beaux jours de l'année, les alentours de la fontaine, et les bords de la prairie qui lui fait face, sont le plus souvent couverts de jeunes époux qui, assis sur le gazon, participent aux jeux folâtres auxquels se livrent leurs enfants. Et dans la saison des frimas, tous les jours, quand les eaux des prairies qui sont à gauche se transforment en cristal, on y voit aussi accourir, de tous les points de la ville, une ardente jeunesse. Par son empressement à y arriver, elle semble déjà jouir de l'agrément qu'elle va bientôt goûter en parcourant, un fer étroit sous les pieds, de longs espaces avec la rapidité de l'éclair, ou en dessinant avec grâce des figures extrêmement difficiles à exécuter.

[---]

Au-dessus et dans les environs, par la variété des sites pittoresques, on a la jouissance des vues les plus délicieuses, des perspectives les plus riantes.

Souvent au bord des prés, au sommet des coteaux,
On voit le jeune peintre exercer ses pinceaux.

Ce qui donne encore un avantage à la situation que présente le pays, c'est d'y respirer un air salubre, soit sur les hauteurs ou dans les lieux bas. Le peu de maladies qui y règnent, et le nombre des naissances qui dépassent de beaucoup le nombre des décès, en sont la preuve la plus sensible.

Heureux habitants de Gentilly où à compter depuis 1800 j'ai vu naître vingt printemps, où le tiers de ma vie s'est doucement écoulée au milieu de vous ; en peignant la nature embellie par l'art, ou dans sa simplicité ; en pensant à l'intéressante variété des lieux que vous habitez, et en réfléchissant à tous les avantages de votre position ; heureux habitants, me suis-je souvent dit y que de droits les nymphes terrestres , et principalement les jeunes naïades (20) qui président à la rivière qui, n'étant agitée que par le mouvement occasionné par vos utiles travaux, ne cesse de couler paisiblement sous vos yeux; que de droits, dis-je, les nymphes terrestres ont à votre reconnaissance ! Oui, c'est par la grande et belle variété de ces lieux, qu'elles semblent ne jamais quitter, que vos regards sont toujours agréablement frappés ; et c'est par cette rivière, où les naïades semblent également avoir fixé leur demeure, que vous trouvez les moyens de satisfaire à tout ce qui est essentiel à la vie. N'est-ce pas cette rivière qui procure à quelques-uns d'entre vous des ressources capables de fournir aux besoins de leurs vieux jours ? N'est-ce pas par elle aussi que les femmes trouvent à occuper leurs bras pour soutenir leur existence et celle de leurs enfants ? N'est-ce pas par cette rivière, par elle encore, que les jeunes ouvrières, quand elles ont le bon esprit d'économiser, peuvent pourvoir, non-seulement aux besoins réels de la vie, mais encore se procurer les objets propres à monter leur petit ménage ?

[note 20 ++]

« Naïades (selon la Fable), nymphes, filles de Jupiter, présidaient aux fontaines et, aux rivières. On leur offrait en sacrifices des chèvres et des agneaux, avec des libations de vin, de miel et d'huile ; plus souvent on se contentait de mettre sur leurs autels du lait, du fruit et des fleurs. On les peint jeunes, jolies, assez ordinairement les bras et les jambes nues, appuyées sur une urne qui verse de l’eau, ou tenant à la main un coquillage et des perles dont l'éclat relève la simplicité de leur parure. Une couronne de roseau orne leur chevelure argentée qui flotte sur leurs épaules. »
(Dictionnaire de la Fable.)

[---]

Et vous , indigents , qui, par votre grand âge et vos infirmités, ne pouvez plus vous livrer à vos anciennes occupations, frapper le linge tiré de la cuve et trempé dans la rivière, ni promener sur lui, d'une main agile, le savon et le fer à repasser; indigents, par les secours pour vous accordés au comité de bienfaisance, et, dans l'état de maladie, par la facilité que vous avez d'entrer dans l'hospice le plus commode, pour y être visités par vos parents et vos amis (21), ne trouvez-vous pas, sans que vos concitoyens soient obligés à d'onéreux sacrifices, des adoucissements à votre malheureuse position ?

[note 21 ++]

C'est à M. Bertin, médecin de l'hospice fondé en 1782 par M. Cochin, curé de Saint-Jacques du Haut-Pas, que les habitants de Gentilly doivent l'avantage d'y entrer, quand, atteints d'une maladie grave, leurs facultés ne leur permettent pas d'y apporter les remèdes et les soins convenables. Par l'empressement que ce savant médecin montre à rendre service aux malheureux ; par l'intérêt qu'il porte à leurs maux ; par son humanité enfin et son talent bien connu ; par toutes ces qualités qu'il réunit, en rendant des pères et des mères à leurs enfants, qui bien souvent en avaient désespérés, il est regardé par eux comme une seconde Providence qui leur a redonné un père ou une mère. Aussi M. Bertin, dont je m'honore d'avoir part à l'amitié, est-il couvert de bénédictions par tous ceux auxquels il a donné ses soins, par leurs familles et leurs amis. Cette reconnaissance du cœur est, selon moi, l'éloge le plus flatteur pour l'homme dont la grande satisfaction, après avoir consacré sa vie à l'étude de la médecine, est celle de pouvoir soulager les malheureux, les souffrants infortunés.

[---]



Le Treizième avant le Treizième

Quartier de la Salpêtrière

  • Un nouveau mur d'enceinte (1818)
  • L'abattoir de Villejuif (1812)
  • La rue de la Reine-Blanche. — L'ancien bourg Saint-Marcel (1852)
  • L'abattoir de Villejuif (1853)
  • Boulevard de l'Hôpital
  • Le cabaret de la mère Marie par Alfred Delvau (1859)

Les Deux-Moulins et le quartier de la Gare

Les lieux

  • Le hameau des Deux-Moulins (1853)
  • Le quartier de la Gare vu en 1860 par Philippe Doré

Faits divers

  • L'assassinat de la Bergère d'Ivry (1827)
  • Le meurtre de la rue de l'Hôpital - 1850
  • Un assassinat aux Deux-Moulins - 1851
  • Le meurtre de la rue de l'Hôpital - 1852
  • La fabrique d’allumettes prend feu - 1853
  • La fabrique d’allumettes prend feu (bis) - 1854
  • Une panique (1854)

Quartier Maison-Blanche

Les lieux

  • Le Petit-Gentilly (1820)
  • Du charbon à la Butte-aux-Cailles ? (1837)
  • Chemin de la butte aux Cailles, barrière d'Italie. - 1857
  • Le quartier Maison-Blanche vu en 1860 par Philippe Doré

Faits divers

  • Un vol à la Butte-aux-Cailles (1845)

Les fortifications rive gauche

  • L'état des travaux au 16 aout 1841

Quartier Croulebarbe

Dans la littérature

  • Honoré de Balzac - La femme de trente ans (1842)


Sur la commune de Gentilly

  • Promenade au centre du Grand-Gentilly, près de Paris par l'abbé Thomas Dutruissard (1820)
  • La disgrâce de Gentilly (1925)
  • La maison de Victor Hugo à Gentilly (1926)
  • Les mésaventures des habitants de la « rue de Gentilly » (1927)
  • Gentilly, première partie (Le Temps, 1936)
  • Gentilly, seconde partie (Le Temps, 1936)


Sur les communes limitrophes du XIIIe

Gentilly

  • Promenade au centre du Grand-Gentilly, près de Paris par l'abbé Thomas Dutruissard (1820)
  • Victor Hugo à Gentilly en 1822
  • La maison de Victor Hugo à Gentilly (Georges Montorgueil, 1926)
  • La maison des fiançailles était là... (Lucien Descaves, 1927)

Le décor de la vie par Léandre Vaillat (Le Temps - 1936)

  • Première partie
  • Seconde partie

Kremlin-Bicêtre

Le décor de la vie par Léandre Vaillat (Le Temps - 1936)

  • Bicêtre
  • Le Kremlin-Bicêtre

La Tournée par Élie Richard (Paris-Soir - 1930)

  • Bicêtre, sépulcre des vivants

Ivry-sur-Seine

Le décor de la vie par Léandre Vaillat (Le Temps - 1935)

  • Première partie
  • Seconde partie

Saviez-vous que... ?

Dans son numéro du 16 août 1852, la Revue Municipale écrivait :
« Quartier Saint-Marcel. — Les eaux de la Bièvre.
« Depuis quelques mois, le manque d'eau oblige l'Administration à ne renouveler que très-rarement l'eau de la Bièvre, qui devient ainsi de plus en plus infecte.
« Tous les quinze jours, on vide complètement le canal, et l'eau dont on le remplit ensuite n'est qu'une espèce de fumier fluide qui ne peut se comparer qu'aux produits accumulés dans une voirie.
« Lorsque ce renouvellement a lieu, il s'opère avec de l'eau extrêmement corrompue et d'une telle puanteur qu'à l'instant même où ce flot immonde pénètre dans le canal, une odeur de vidange se répand à une grande distance dans la vallée de la Bièvre, et pénètre dans les maisons qui deviennent inhabitables.
« En présence d'inconvénients aussi dangereux, l'Administration doit se hâter de prescrire des mesures de salubrité. »

*
*     *

En 1882, un poste-vigie dit encore poste avertisseur, c'est à dire un local où un pompier serait toujours présent afin d'y recevoir la déclaration des personnes venant faire connaître un incendie, était installé au numéro 26 de la rue des Cinq-Diamants.
Chaque poste avertisseur était en communication avec la caserne des pompiers la plus voisine à l'aide d'un télégraphe à cadran.

*
*     *

C'est en octobre 1894 que le conseil municipal de Paris décida, sur le rapport de M. Caplain, que la rue du Pot-au-Lait serait désormais appelée rue Brillat-Savarin. On décida lors de la même séance que la rue des Cornes prendrait le nom de rue Oudry.

*
*     *


Dans son ouvrage Les bals de Paris paru en 1922, André Warnod citait parmi les bals disparus quelques établissements dans le 13e arrondissement :
- le Bal Figeac, 93, boulevard de la Gare ;
- le Bal des Boches, 161, boulevard de la Gare ;
- le Grand Casino, 190 avenue de Choisy ;
- le Bal du Siècle, 58 avenue des Gobelins;
- le Bal Giraldon, 5 rue Nationale ;
- le Bal Bern, 127, boulevard d'Italie ;
- Bal des Troubadours, 73, boulevard d'Italie.

L'image du jour

La place Pinel

La place Pinel, ex barrière des Deux-Moulins, était un point de passage important dans l'attente de l'achèvement de la rue Jeanne-d'Arc et les rues de Campo-Formio et Esquirol qui en partaient, étaient des axes majeurs pour entrer véritablement dans Paris.

© paris-treizieme.fr pour la transcription du texte

HISTOIRE DES QUARTIERS

  • La Salpêtrière
  • La Gare
  • Maison Blanche
  • Croulebarbe

ACCES PAR NOM

  • Nomenclature des rues
  • Liste des auteurs

LES DRAMES DU 13e

  • Le drame de la rue Albert
  • Le drame de la rue de l'Espérance
  • Le drame de la rue Vandrezanne
  • Le drame du quartier de la Gare
  • Un drame du terme
  • Tous les drames...

LE TREIZIÈME AVANT LE 13e

  • Le Petit-Gentilly (1820)
  • De la difficulté d’être le treizième arrondissement
  • La bergère d'Ivry (1827)
  • L'abattoir de Villejuif (1812)
  • Sommaire complet

LE TREIZIÈME EN 1860

  • Notice administrative, historique et municipale sur le XIIIe Arrondissement par Ph. Doré fils

ACCÈS THÉMATIQUES

  • L'aménagement du 13e
  • Les grandes voies du 13e
  • La petite ceinture dans le 13e
  • Le Métropolitain dans le 13e
  • Les tramways dans le 13e
  • La gare d'Austerlitz
  • Le puits artésien de la Butte-aux-Cailles
  • La place d'Italie
  • La cité Doré
  • La cité Jeanne d'Arc
  • Le passage Moret
  • L'asile Nicolas-Flamel
  • Les hôpitaux de la Pitié et de la Salpêtrière
  • Les fouilles archéologiques dans le 13e
  • Le Siège de Paris (1870-71)
  • Le 13e sous la Commune
  • La catastrophe de la rue de Tolbiac (20 oct. 1915)
  • Le jardin des Gobelins
  • La manufacture des Gobelins
  • La "Folie Neubourg"
  • Le marché aux chevaux
  • Les grandes eaux du boulevard Kellermann
  • Ateliers, fabriques et petits métiers du XIIIe
  • Chiffons et chiffonniers
  • Bals de Paris, bals de barrière, cabarets, bouges et assommoirs
  • L'épidémie de la Maison-Blanche (1890)
  • Les étrangleurs des Gobelins
  • Sur les communes limitrophes
  • La zone dans le 13e

VIDÉOS

  • Auguste Lançon et le 13e
  • Marville, la rue de Tolbiac
  • Quai de la Gare, janvier 1910
  • La place Nationale
  • Le marché aux chevaux

L'image du jour


Le feuilleton


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