UNE ÉVOCATION DU 13e ARRONDISSEMENT DE 1860 AUX ANNÉES 30

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Une évocation du 13e arrondissement de 1860 aux années 30

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Place d'Italie

Drame dans une ménagerie

Dans une petite chambre d'hôtel de la rue Coypel, l'un des plus hardis dompteurs de fauves que les Parisiens applaudissent pendant les fêtes foraines, est actuellement couché, le corps affreusement labouré par les griffes et les crocs d'un lion redoutable. (1897)

Quartier de la Gare

Le meurtre de la rue des Chamalliards

Ce crime horrible a produit, dans ce quartier si populeux, une émotion des plus vives.
Les époux Madelenat habitaient rue des Chamaillards, 80, depuis quelques mois seulement.
Le mari, Charles-Émile Madelenat, était âgé de trente-et-un ans ; sa femme. Marie Désirée Ticquet, avait le même âge que lui. (1887)

Avenue des Gobelins

Mort subite

On donnait hier Le Grand-Mogol au théâtre des Gobelins.
Pendant un entr'acte M. Léon Choumy ouvrier tanneur, âgé de trente ans, demeurant rue de Gentilly, proposa à un de ses amis, M. L..., de sortir pour prendre un bock. (1895)

rue Coypel

Un violent incendie chez un marchand de couleurs

Un violent incendie s'est déclaré ce matin vers onze heures, 10, rue Coypel, chez un marchand de couleurs, M. Mallet. (1911)

Un pont américain à Paris : le pont de Tolbiac

Les Américains se sont acquis, depuis quelques années, une véritable renommée en matière de grands travaux publics leur initiative, leur audace, leur fougue, méritent d'être admirées et surtout imitées. Ce n'est pas la science qui manque à nos ingénieurs pour les égaler.
Nous signalons, avec beaucoup de plaisir, dans cet ordre d'idées, le beau pont « américain » dans la meilleure acception du terme, dont Paris vient d'être doté. (1895)

Au Théâtre des Gobelins (Chronique théâtrale)

Pour aller au théâtre des Gobelins, situé là-bas, là-bas, au Diable-Vauvert, au haut de la côte Mouffetard, il faut être acteur, chiffonnier... ou chroniqueur.
Tandis que je m’y rendais hier, les zigzags laborieux de mon automédon, qui n’eût pas été plus embarrassé en plein Sahara, me faisaient regretter ce tapis enchanté des Mille et une Nuits, sur lequel n’avait qu’à s’étendre son heureux propriétaire pour être instantanément transporté au gré de sa pensée vagabonde. (1870)

Quand le président du conseil municipal de Paris abusait de ses fonctions

Nos lecteurs, ou plutôt Paris, la France, le monde connaissent l’incident tragi-comique dont Son Excellence le cocher de M. Rousselle, président du conseil municipal, a été le héros ou la victime le mardi gras.... (1890)

La nouvelle place d’Italie

Les travaux de la nouvelle place d’Italie sont à peu près terminés.
Cette place est à présent un des plus grandes et une des plus belles de Paris. (1878)

15 février 1930

Inauguration de la ligne du métro « Carrefour de l’Odéon-Place d’Italie »

23 juillet 1909

Une locomotive emballée tombe rue du Chevaleret

9 juin 1936

Inauguration du dernier tronçon de la rue Jeanne d'Arc

4 octobre 1905

Inauguration du dispensaire Emile-Loubet

 

9 juillet 1866

Ouverture de la première boucherie de cheval de Paris, place d'Italie

2 septembre 1888

Drame dans une ménagerie

15 mars 1937

Le dernier tram de Paris traverse le 13e

14 juillet 1896

Le 14 juillet des miséreux

 

Le 13e dans la presse...

Dans la presse...

Dans la presse...

Au Théâtre des Gobelins (Chronique théâtrale)

Pour aller au théâtre des Gobelins, situé là-bas, là-bas, au Diable-Vauvert, au haut de la côte Mouffetard, il faut être acteur, chiffonnier... ou chroniqueur.
Tandis que je m’y rendais hier, les zigzags laborieux de mon automédon, qui n’eût pas été plus embarrassé en plein Sahara, me faisaient regretter ce tapis enchanté des Mille et une Nuits, sur lequel n’avait qu’à s’étendre son heureux propriétaire pour être instantanément transporté au gré de sa pensée vagabonde. (1870)


Une promenade à l’ancienne Butte-aux-Cailles

Ce serait un petit concours à ouvrir : « Quel est le quartier de Paris, qui a le plus changé depuis quinze ans ? » Et il y a gros à parier que le quartier de la Glacière, alias de la Butte-aux-Cailles, se rangerait dans le peloton de tête. (1923) ...


L'oasis et le cloaque

Il y a des quartiers de Paris qui n'ont vraiment pas de chance ! Le quartier de la Gare, dans le treizième arrondissement, par exemple.
Si vous habitiez ce quartier et que l'on vous demandât ce qu'il faut, sans délai, faire disparaître, de l'oasis ou du cloaque qui lui sont départis, vous n'hésiteriez pas, j'en suis sûr, à répondre : le cloaque. (1934) ...


Un métier inconnu

Rue Xaintrailles, derrière l'église Jeanne d'Arc, demeure une pauvre vieille grand'maman qui nourrit sa fille et ses petites-filles de crottes de chiens cueillies à l'aube sur les avenues qui rayonnent de la place d'Italie. (1893) ...


La Ville de Paris va-t-elle enfin s'occuper de la cité Jeanne-d'Arc ?

Près de la place d'Italie, entre la rue Jeanne-d'Arc et la rue Nationale, la cité Jeanne-d'Arc forme une sorte de boyau gluant, sombre, bordé de mornes bâtisses de cinq ou six étages aux murs zébrés de longues moisissures. Dès la tombée de la nuit, le coin n'est pas sûr... (1931) ...


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 Bergère d'Ivry - La mort d'Aimée Millot

La mort d'Aimée Millot

 

La Gazette de France — 27 mai 1827

Une jeune fille du village d’Ivry avait coutume de faire brouter ses chèvres sur le boulevard de la Glacière, auprès de la rivière des Gobelins. Hier soir, à sept heures, au moment où elle se disposait à regagner son domicile, elle a été accostée par un individu qui, après une assez courte conversation, l’a frappée de quatre coups de couteau. La jeune bergère est morte sur la place, et son assassin a été presque aussitôt arrêté. À neuf heures, le cadavre gisait encore dans un champ, au coin de la rue Croulebarbe, où M. Roger, commissaire de police du quartier, dressait son procès-verbal.


Détail de la feuille n°20 du Plan détaillé de la ville de Paris et de ses faubourgs édité par Nicolas Maire en 1808.

Le Journal de Paris — 28 mai 1827

Le cadavre de la jeune fille assassinée avant-hier soir avait été transporté hier à la Morgue. Il parait qu’il y a été reconnu pour celui d'Aimée Mullot, domestique, âgée de dix-neuf ans. La personne chez laquelle elle servait a, dit-on, rendu le meilleur témoignage de la conduite de cette infortunée, qui était d’une beauté remarquable.

On dit que le garçon marchand de vin soupçonné de ce crime était épris de cette jeune fille, qui s’était refusée à ses instances, et que c’est dans sa fureur de ne pouvoir satisfaire sa passion qu’il lui a donné la mort. Au moment où il l’a abordée, pendant qu’elle gardait les chèvres de sa maîtresse, près des Gobelins, un orage éclatait, et elle se disposait à rentrer dans sa demeure. Ce misérable l’a frappée de quatre coups de couteau, dont un seul a été mortel.

On ajoute que l’individu arrêté quelques instant après le crime a été reconnu innocent et mis en liberté. La police est à la recherche du coupable ; on disait hier soir qui avait été arrêté.


Le Figaro — 28 mai 1827

L'orthographe des noms retenue par le Figaro a été respectée.

Hier, vers les cinq heures la fille Aimé Mullot, domestique, âgée de dix-neuf ans, se promenait rue Croulebarbe, du côté des Gobelins, avec un nommé Ulback, garçon marchand de vin. La pluie commençait à tomber assez fort, une jeune fille de dix ans qui les accompagnait, dit à la fille Mullot : « Viens t'en, Aimé, car je crains un orage. — Elle ne s'en ira pas. » reprend Ulback avec fureur, et tout à coup il s'élance sur la malheureuse fille Mullot, lui donne plusieurs coups de poing dans la poitrine, la terrasse, et, tirant de sa poche un couteau à lame pointue, il le plonge à plusieurs reprises dans la poitrine et dans le dos de la fille Mullot, qui expire peu de minutes après. Ulback a pris la fuite ; mais il a eu le soin de ramasser son chapeau qui était tombé pendant cette horrible scène.


La barrière Croulebarbe en 1860 par Léon Leymonnerye, dessinateur
CC0 Paris Musées / Musée Carnavalet - Histoire de Paris

La Gazette de France — 27 mai 1827

Le cadavre de la jeune fille assassinée avant-hier soir a été transporté à la Morgue. L’individu arrêté quelques instants après le crime a été mis en liberté. La rumeur publique accuse un garçon marchand de vin, demeurant aux Deux-Moulins, dans la commune d'Ivry. On dit qu’il était épris de cette jeune fille d’une beauté peu commune, et qu'il s’est vengé de ses refus en lui donnant la mort. Au moment où il l’a abordée, elle gardait les chèvres de sa maîtresse. On rapporte qu’elle s’est trouvée mal, et qu’alors il a prié une enfant de 14 ans, qui était avec elle, d’aller chercher un verre d'eau. Au même instant est survenu un violent orage qui retardé le retour de l’enfant. C'est en son absence, et pendant que le tonnerre grondait sur sa tête, que ce misérable a frappé la jeune fille de quatre coups de couteau, dont un au-dessus de l’œil gauche. Le dernier coup, qu’on dit être le seul mortel, a été porté dans les reins, et le couteau avait été laissé dans la blessure. Au moment même où on le retirait, la jeune fille a expiré. Elle s’était traînée à quelque distance de l’endroit où le meurtrier l'avait assaillie, laissant après elle une longue trace de sang. La personne chez laquelle elle servait, parle de la manière la plus touchante de son excellente conduite. La police s’est mise aussitôt à la recherche du garçon marchand de vin qui pris la fuite. On dit qu’il est arrêté.



La Bergère d'Ivry

Les faits rapportés par la presse

  • La mort d'Aimée Millot
  • Ulbach se livre à la Justice

Le procès d'Honoré Ulbach - 27 juillet 1827

  • Accusation d'assassinat contre le sieur Ulbach. - Le Constitutionnel du 11 juillet 1827 reproduisant la Gazette des Tribunaux
  • L'acte d'accusation- Journal des débats politiques et littéraires - 27 juillet 1827
  • Le procès d'Honoré Ulbach - Journal des débats politiques et littéraires - 28 juillet 1827
  • Le procès d'Honoré Ulbach - Le Constitutionnel - 28 juillet 1827
  • Ulbach se pourvoit finalement en cassation - Le Constitutionnel - 30 juillet 1827

L'exécution d'Honoré Ulbach

  • Exécution d'Ulbach - Journal des débats politiques et littéraires - 11 septembre 1827
  • Les derniers moments d’Ulbach - La Quotidienne du 12 septembre 1827 reproduisant La Gazette des Tribunaux

Récits d'historiens et autres auteurs

  • Alfred Delvau : Barrière Croulebarbe (1865)
  • Revue des Théâtres : "La Bergère d'Ivry" - Le Siècle du 9 juillet 1866
  • Les exécutions en place de Grève : Ulbach (La Lanterne - 1890)
  • Le Rappel : La bergère d'Ivry (A propos de la cavalcade du Petit-Ivry - 1891)
  • Georges Cain : Le long de la Bièvre (1905)
  • Martial de Pradel de Lamase : Un rendez-vous de chasse du Vieux Paris (1906)
  • Martial de Pradel de Lamase : Le champ de l'Alouette (1933)
Dans la presse...

Au Théâtre des Gobelins (Chronique théâtrale)

Pour aller au théâtre des Gobelins, situé là-bas, là-bas, au Diable-Vauvert, au haut de la côte Mouffetard, il faut être acteur, chiffonnier... ou chroniqueur.
Tandis que je m’y rendais hier, les zigzags laborieux de mon automédon, qui n’eût pas été plus embarrassé en plein Sahara, me faisaient regretter ce tapis enchanté des Mille et une Nuits, sur lequel n’avait qu’à s’étendre son heureux propriétaire pour être instantanément transporté au gré de sa pensée vagabonde. (1870)


Des masures à l’impasse Moret

L'impasse Moret est, dans le treizième arrondissement une enclave insalubre et sordide qui ne vaut pas mieux, si toutefois elle n'est pire, que les taudis sinistres de l'impasse du Mont-Viso [...]
Ce petit coin du vieux Paris, où la Bièvre étale encore en plein air ses eaux noires qu'empuantissent les déchets des tanneries dont elle est bordée, présente en ce moment pour les fervents du passé, un vif attrait. (1911) ...


Les mensonges des patrons mégissiers

Le citoyen Deslandres, conseiller municipal socialiste de Paris, aura rendu un service signalé au quartier de Croulebarbe, en obtenant de la Ville qu'elle recouvre et transforme en égout les deux bras de la Bièvre qui traverse le passage Moret à ciel ouvert. (1911) ...


La professsion de cambrurier

Deux commis voyageurs, arrêtés hier après-midi dans un bar de la rue de Tolbiac, discutaient devant les deux bocks qu’ils avaient commandés pour étancher leur soif... (1901) ...


Rapport présenté par M. Rousselle sur l'amélioration de diverses voies dans le quartier de la Maison-Blanche

Un plan ayant pour but l'assainissement général du quartier de la Glacière et de la Bièvre et le dessèchement des marais qui rendent cette région à peu près inhabitable... (1881) ...


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Saviez-vous que... ?

Le nouveau théâtre Saint-Marcel ouvrit le vendredi 1er octobre 1869. 15 jours plus tôt, il avait reçu l’autorisation de prendre le nom de théâtre des Gobelins. Son directeur était toujours M. Larochelle. Commentant cette ouverture, le Figaro écrivait : « La salle est simple, mais confortable et bien aménagée. Tout y est neuf, lustre, rideaux, décors, etc. La première pierre de ce théâtre fut posée, il y a à peine un an, par la fille aînée du directeur, une mignonne de six ans. Cet immeuble sera sa dot. »

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Les deux molosses en pierre ornant le portail du mobilier national à #Paris13 sont l'œuvre du statuaire André Joseph Géraud Abbal, 1876-1953.
Abbal doit sa renommée à ses sculptures en pierre en taille directe. Il était fils et petit-fils de tailleurs de pierre de Montech (82).

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La rue de la Colonie s'appella ainsi en raison de la présence d'une colonie de chiffonniers dans le secteur.

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La place des Alpes (boulevard de la Gare, 164, et rue Godefroy, 2) fut ainsi dénommée par arrêté préfectoral du 1er février 1877, à cause du voisinage de la place d'Italie, à laquelle elle est reliée par la rue Godefroy.

L'image du jour

Le bureau d'octroi de la porte de la Gare le long de la Seine.

Celui-ci était aux premières loges en cas d'innondation.

© paris-treizieme.fr pour la transcription du texte

Vendredi 8 décembre 2023

HISTOIRE DES QUARTIERS

  • La Salpêtrière
  • La Gare
  • Maison Blanche
  • Croulebarbe

ACCES PAR NOM

  • Nomenclature des rues
  • Liste des auteurs

LES DRAMES DU 13e

  • Le drame de la rue Albert
  • Le drame de la rue de l'Espérance
  • Le drame de la rue Vandrezanne
  • Le drame du quartier de la Gare
  • Un drame du terme
  • Tous les drames...

LE TREIZIÈME AVANT LE 13e

  • Le Petit-Gentilly (1820)
  • De la difficulté d’être le treizième arrondissement
  • La bergère d'Ivry (1827)
  • L'abattoir de Villejuif (1812)
  • Sommaire complet

LE TREIZIÈME EN 1860

  • Notice administrative, historique et municipale sur le XIIIe Arrondissement par Ph. Doré fils

ACCÈS THÉMATIQUES

  • L'aménagement du 13e
  • Les grandes voies du 13e
  • La petite ceinture dans le 13e
  • Le Métropolitain dans le 13e
  • Les tramways dans le 13e
  • La gare d'Austerlitz
  • Le puits artésien de la Butte-aux-Cailles
  • La place d'Italie
  • La cité Doré
  • La cité Jeanne d'Arc
  • Le passage Moret
  • L'asile Nicolas-Flamel
  • Les hôpitaux de la Pitié et de la Salpêtrière
  • Les fouilles archéologiques dans le 13e
  • Le Siège de Paris (1870-71)
  • Le 13e sous la Commune
  • La catastrophe de la rue de Tolbiac (20 oct. 1915)
  • Le jardin des Gobelins
  • La manufacture des Gobelins
  • La "Folie Neubourg"
  • Le marché aux chevaux
  • Les grandes eaux du boulevard Kellermann
  • Ateliers, fabriques et petits métiers du XIIIe
  • Chiffons et chiffonniers
  • Bals de Paris, bals de barrière, cabarets, bouges et assommoirs
  • L'épidémie de la Maison-Blanche (1890)
  • Les étrangleurs des Gobelins
  • Sur les communes limitrophes
  • La zone dans le 13e

VIDÉOS

  • Auguste Lançon et le 13e
  • Marville, la rue de Tolbiac
  • Quai de la Gare, janvier 1910
  • La place Nationale
  • Le marché aux chevaux

L'image du jour


Le feuilleton


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