Aujourd'hui...

 Une fontaine pour chiens et chevaux a été inaugurée au boulevard de la Gare - 1926

Une fontaine pour chiens et chevaux a été inaugurée au boulevard de la Gare

L'article paru dans l'Excelsior le 13 juillet 1926
Le Petit-Parisien — 13 juillet 1926

La première fontaine pour chiens et chevaux, édifiée à Paris, a été inaugurée hier matin, 2, boulevard de la Gare. L'initiative en revient au baron de Zuylen, vice-président de la Ligue pour la protection du cheval, et à qui l'on droit de si généreux efforts pour rendre la vie plus douce à « la plus noble conquête de l'homme ».

Une belle eau claire se renouvelle continuellement dans une vasque ronde à hauteur de… cheval. A la base de l'abreuvoir, côté du trottoir, et à 25 centimètres de hauteur, se trouve une coquille dans laquelle les « toutous pourront se désaltérer à leur aise.

Parmi les personnalités présentes se trouvaient un représentant du préfet de la Seine ; Mme Louis Dausset, cette grande amie des chevaux ; le docteur Faveau de Courmelles ; M. Albert Allemand, secrétaire de la ligue, représentant le docteur Germain Sée ; Alphonse Blondel, vice-président de la Protection du cheval ; Mme Cremer, directrice du journal Nos Amis ; MM. Gourbier, commissaire d'arrondissement ; Barnabé, commissaire de police du quartier, et un grand nombre de membres de la ligue.

Divers essais ont été faits et, se frayant un passage parmi les personnages officiels, un superbe percheron est venu « humer » l'eau claire sans se douter de la brillante assistance qui l'entourait.



Dans la presse

Un éboulement aux fortifications

Hier soir, il cinq heures, au moment où les élèves d'une école enfantine passaient boulevard Kellermann, à la hauteur de la rue des Peupliers, un formidable grondement souterrain se fit tout à coup entendre. En même temps, le talus des fortifications se soulevait sous l'irrésistible poussée d'une énorme gerbe d'eau. (1912)

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À travers le 13e

Quartier de la Maison-Blanche

Un journaliste yougoslave assassiné à la Butte-aux-Cailles

Accrochée au boulevard Blanqui, la rue des Cinq-Diamants escalade la Butte-aux-Cailles. Rue morne et sans fantaisie, elle aligne, le long de maigres trottoirs, une vulgarité perspective de maisons lisses, crises, mornes, trouée, çà et là, par les contrevents vert pomme d'un bar ou par la façade blanchie à la chaux d'un meublé pauvre.

Un fait-divers de 1930

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Saviez-vous que ...

Dans son numéro du 19 mars 1872, le Petit Journal signalait à ses lecteurs la vaillante conduite d'une jeune fille-de douze ans, l'aînée de six enfants, dont la mère, demeurant rue Buot, 17, quartier de la Butte aux Cailles (13° arrondissement) était malade à ce moment.
Levée à trois heures du matin, elle allait travailler dehors et gagnait 1 fr. 50 c., pour nourrir toute la famille ; en rentrant de son ouvrage, elle soignait ses frères et sœurs comme l’aurait fait la meilleure des mères.


Un jour dans le 13e


Littérature

Le Cadavre de la Maison-Blanche

d'Ernest Faligan (1890)

 

"La rue Barrault conduit du boulevard d’Italie à la rue de Tolbiac. C’est une voie neuve, qui traverse sur un remblai des terrains presque entièrement inhabités, il y a vingt ans."

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Feuilleton - Episode 32

 

« Une autre inquiétude lui mordait le cœur d’une dent singulièrement aiguë, bien qu’il osât à peine se l’avouer, et fit tous ses efforts pour la chasser de sa pensée. »

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L'image du jour

Place Pinel

La place Pinel s'appela abord la place de Deux-Moulins et constitua un lieu majeur car elle débouchait sur la barrière d'Ivry. De l'autre côté de la barrière, la ville se prolongeait et se développait le long de la rue Nationale, qui s'arrêtait alors à son croisement avec la rue du Chateau-des-Rentiers et attirait commerces et petites industries. Sur la place, s'ouvrait également la cité Doré.

Et enfin...

Les tramways du sud-est de Paris

On vient de commencer, entre le square de Cluny et la place Maubert, la pose des rails de la ligne qui doit relier la région sud-est de la banlieue de Paris aux deux grandes voies de la rive gauche, le boulevard Saint-Michel et le boulevard Saint-Germain. (1876)

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et aussi ...


Saviez-vous aussi que ...

À la séance du 30 octobre 1879 du Conseil Général de la Seine présidée par M. Réty, M. Georges Martin déposait une pétition d'industriels du 13e arrondissement demandant la création d'une gare de marchandises à la jonction de la rue Baudricourt et de la rue Nationale prolongée. Cette pétition, reprise par M. Georges Martin sous forme de projet de vœu fut renvoyée à la commission desdits vœux.
Ce sera la « gare des Gobelins », finalement issue d’autres projets, qui sera ouverte le 15 mai 1903 seulement et restera en fonctionnement jusqu’en 1991.


Une enquête du Commissaire Perruche

Une bande d'aigrefins


Le 13e dans la presse...

C'est arrivé dans le 13e

 Les étrangleurs du treizième - 5 juin 1894

Nouvelle victime à la Maison-Blanche

Les étrangleurs du treizième

Le Journal — 5 juin 1894

Il y a cinq ans, une bande de malfaiteurs semait la terreur parmi les habitants du treizième arrondissement. Fréquemment, des personnes attardées, le soir, étaient attaquées et dévalisées. Pour mettre leurs victimes dans l'impossibilité de se défendre, les auteurs de ces agressions se servaient généralement d'un lacet qu'ils leur passaient autour du cou.

Aussi avait-on surnommé la bande : « la Bande des étrangleurs. »

Plusieurs arrestations opérées firent cesser ces exactions. Mais depuis quelque temps les étrangleurs semblent vouloir recommencer la série de leurs exploits.

Dans la nuit d'hier, M. Pierre Roy, corroyeur, 41, rue du Moulin-de-la-Pointe, rentrait chez lui, lorsque passant rue Bourgon, il fut mis à mal de si lamentable façon que, transporté au poste, on eut toutes les peines du monde à le rappeler à la vie.

Sur ses indications, on a arrêté, quelques heures plus tard, un individu et une fille Lenoir qui sortaient de prison et avaient fait partie de l'ancienne bande. Ils ont avoué au commissaire de police que les anciens affiliés, dont la peine expirait sous peu, allaient recommencer à travailler. « Vous allez en voir du fameux ! » ajouta l'homme arrêté qui a refusé de dire son nom, mais s'est vanté d'être un ancien « Étrangleur ».


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Derniers faits divers

[+] Derniers faits divers

Près des fortifications

Le drame du boulevard Masséna (1882)

Une effroyable tragédie, dont le dénouement n'est que trop prévu, met en ce moment en émoi les habitants de la partie du treizième arrondissement qui confine aux fortifications.

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Au Deux-Moulins

Le vin, l'amour et le tabac (1861)

Le vin, l'amour et le tabac peuvent avoir leur agrément comme refrain du bivouac, même à l’Opéra-Comique ; mais voilà un militaire qui, pour le moment n’a pas à s’en louer dans la vie réelle. Le vin, l’amour et le tabac lui coûtent son porte-monnaie, ses galons de sergent qu’on lui a retirés et sa liberté

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Quartier de la Maison-Blanche

Sanglante rupture (1903)

Un drame s'est déroulé, hier soir, dans un débit de vins du quartier des Gobelins, rue de la Colonie, 66.
Il était environ sept heures.
Soudain, un cocher, lâchant son « zanzi » releva la tête vers la rue :
— Tiens Victor !

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Boulevard Masséna

Deux bœufs chez le marchand de vins (1896)

Une aventure singulière est arrivée hier matin, à neuf heures, boulevard Masséna.
Un marchand de bestiaux, M. Etienne Clerc, conduisait un troupeau composé de douze bœufs destinés à être embarqués à la gare de la Glacière.

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Quartier de la Gare

Règlement de compte aux Deux-Moulins (1866)

Il est un coin de Paris que les honnêtes gens ne connaissent guère et dans lequel nous ne leur conseillons pas de s'aventurer après la tombée du jour. Ce sont les alentours de la barrière de Fontainebleau. Il y a dans ces parages la rue des Deux-Moulins et la rue Saint-Honoré qui sont comme le quartier général de tout ce qui reste aujourd'hui de truands, de rôdeurs, de repris de justice, de vagabonds et de voleurs : cette population est un vrai gibier de potence.

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Place des Peupliers

Des agents de police chassent un renard à coup de pèlerines (1939)

Les enfants en venant jouer, hier vers 8 heures, dans le petit square situé au centre de la place des Peupliers (13e), aperçurent, à leur grand effroi, un renard dans les massifs...

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Place des Alpes

Coups de couteau dans un bal musette, Place des Alpes (1924)

Non loin de la place d'Italie, dans le treizième, place des Alpes, se trouve un bal musette qui fut, à diverses reprises, le théâtre de violentes bagarres et l'objet de nombreuses opérations policières.

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LE 13e AVANT LE 13e

Une panique (1854)

Un honnête commissionnaire, le nommé Pierre T…, s’était rendu hier, après son travail de la journée, à la barrière des Deux-Moulins, pour y faire son repas, arrosé de petit bleu à 30 centimes le litre.

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rue de Tolbiac

Le môme « L’Affreux » (1903)

« Nini des Deux-Moulins aime le môme « l’Affreux » pour la vie. »
C’est écrit en caractère gigantesques sur un mur de la rue de Tolbiac. N’était l'étrange sobriquet de l'heureux mortel qui a su allumer une telle passion dans le cœur de « Nini des Deux Moulins », on passerait bien indiffèrent, blasé sur l'éloquence des inscriptions murales.

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Place d'Italie

Le pétard part en haut, il ne part pas en bas (1913)

La fête battait son plein, hier soir, place d'Italie. Les badauds circulaient avec peine, attentifs aux boniments des forains. Deux amis...

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rue Harvey

Frappée d’un coup de couteau (1875)

Hier, vers minuit, dans une maison publique de la rue Harvey (13e arrondissement), qui n’est pas habitée précisément par des rosières... au contraire, un ouvrier menuisier, nommé Abel Tallet, a frappé d’un coup de couteau une fille avec laquelle il venait de se disputer.

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rue des Hospices

Un tassement de terrain rue des Hospices oblige à évacuer un immeuble (1930)

On sait que M. Frédérique, commissaire du quartier de la Gare, a dû faire évacuer, l'autre soir, l'immeuble portant le numéro 14 de la rue des Hospices, sur la façade duquel plusieurs fissures s'étaient produites.

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[+] Le XIIIe dans les romans...

une-litterature

La dame de pique

par Jules de Gastyne
1906

Rue du Dessous-des-Berges

Il existe à Paris, dans les quartiers perdus, des rues mornes et désertes qu'on traverse avec un sentiment de stupeur.

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Les apaches de la Butte-aux-Cailles

par Lucien Victor-Meunier
1907

A travers la Maison-Blanche

Un instant plus tard, elle était dehors dans le terrain vague qui descendait en pente rapide vers la vallée de la Bièvre...

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La vague rouge

par J. H. Rosny Ainé
1910

La poterne des Peupliers

Un homme s'arrêta sur la route, près de Gentilly. Il considéra le paysage misérable et puissant, les fumées vénéneuses, l'occident frais et jeune comme aux temps de la Gaule celtique.
Si l'auteur nomme une poterne des Tilleuils, c'est bien de la poterne des Peupliers dont s'agit.

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Perdues dans Paris

par Jules Mary
1908

Rue des Peupliers

Un des coins de Paris, misérable et sinistre. La longée des fortifications plantées d'arbres en double ou triple rangée, le côtoie pourtant de verdures plaisantes durant la belle saison, mais, en réalité, sépare pour ainsi dire cette région parisienne du reste du monde. Du haut de la rue des Peupliers...

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Les esclaves de Paris

par Émile Gaboriau
1868

Quartier Croulebarbe

C'est là un quartier étrange, inconnu, à peine soupçonné de la part des Parisiens...
Où Emile Gaboriau fait découvrir le quartier Croulebarbe à ses lecteurs.

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Un gosse

par Auguste Brepson
1928

La Cité Jeanne-d'Arc

La cité Jeanne-d'Arc est ce vaste ensemble de bâtiments noirs, sordides et lugubres percés comme une caserne de mille fenêtres et dont les hautes façades s’allongent rue Jeanne-d'Arc, devant la raffinerie Say.

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La vague rouge

par J. H. Rosny Ainé
1910

Butte-aux-Cailles

L'homme suivit d'abord la rue de Tolbiac, puis s'engagea par ces voies ténébreuses, bordées de planches, de lattes et de pieux, qui montent vers la Butte-aux-Cailles. Les oiseaux des réverbères dansaient dans leurs cages de verre. On apercevait des terrains fauves, des chaînes de bosselures, des rampes de lueurs, des phares dans un trou du ciel, et, du côté de la Butte, un nuage de feu pâle évaporé sur Paris...

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Monsieur Lecoq

par Émile Gaboriau
1869

Le quartier de la Gare

Le 20 février 18.., un dimanche, qui se trouvait être le dimanche gras, sur les onze heures du soir, une ronde d’agents du service de la sûreté sortait du poste de police de l’ancienne barrière d’Italie.
La mission de cette ronde était d’explorer ce vaste quartier qui s’étend de la route de Fontainebleau à la Seine, depuis les boulevards extérieurs jusqu’aux fortifications.
Ces parages déserts avaient alors la fâcheuse réputation qu’ont aujourd’hui les carrières d’Amérique.

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Le trésor caché

par Charles Derennes
1907

Butte-aux-Cailles

Depuis toujours on habitait, mon père et moi, sur la Butte-aux-Cailles ; encore aujourd'hui, ce quartier-là n'est guère pareil à tous les autres. Mais si vous l'aviez vu du temps que je vous parle ! Des cahutes s'accrochaient à la butte comme des boutons au nez d'un galeux ; ça grouillait de gosses et de chiens, de poux et de puces...

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Sans Famille

par Hector Malot
1878

La prairie de la Glacière

C’est un quartier peu connu des Parisiens que celui qui se trouve entre la Maison-Blanche et la Glacière ; on sait vaguement qu’il y a quelque part par là une petite vallée, mais comme la rivière qui l’arrose est la Bièvre, on dit et l’on croit que cette vallée est un des endroits les plus sales et les plus tristes de la banlieue de Paris. Il n’en est rien cependant, et l’endroit vaut mieux que sa réputation.

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Bouscot

par Gaston Chéreau
1909

Butte-aux-Cailles

Il habitait tout là-bas, aux Gobelins, dans un pâté de bicoques en carton que bousculent des rues à noms magnifiques rue des Cinq-Diamants, rue de l'Espérance, rue de la Butte-aux-Cailles…

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Un crime passionnel

par J. H. Rosny
1908

Quartier de la Gare

Je songe à l'histoire de la petite Jeannette, qui vivait dans le noble quartier de la Gare.

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[+] Les essentiels du jour

 Paris qui s'en va

Dans Le Monde Illustré du 28 mars 1865


Paris qui s’en va

par Abel Hermant

On entend répéter chaque jour que le vieux Paris s'en va. On pourrait ce nous semble ajouter, sans crainte de se tromper, qu'une bonne partie de la vieille capitale est déjà loin de nous et qu'il n'en reste trace que dans les plans exécutés avant l'an de grâce 1849.

Après la transformation des Halles, de la rue de Rivoli, des boulevards de Sébastopol, rive gauche et rive droite, du quartier Saint-Antoine, du Temple, etc., etc. on nous annonce celle des quartiers Mouffetard, des Gobelins et de la barrière Fontainebleau.

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 Projet d'ouverture de la rue du Transit

PARIS NOUVEAU


Ouverture d'une nouvelle voie dans le 13e arrondissement.

On va prochainement soumettre aux formalités d'enquête le projet d'ouverture de la rue du Transit, partie comprise entre la rue de la Glacière et la rue du Château-des-Rentiers.

Cette portion du 13e arrondissement est généralement peu connue ces Parisiens du boulevard. C'est une région arrosée par la nauséabonde rivière de Bièvre, dont un des bras prend le nom de rivière morte.

Entre cette rivière morte et la Bièvre proprement dite, s'étendent des prés de l'aspect le plus pastoral, où les blanchisseuses d'alentour étendent le linge sur des piquets, où des vaches paissent comme en pleine Normandie. C'est à se croire à cent lieues de chez Brébant.

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 Le drame de la rue du Moulinet

Quartier de la Maison-Blanche


Le drame de la rue du Moulinet

Un brigadier de police tue sa femme dans un accès de fureur et disparaît

La jalousie et la colère n'ont pas seules le triste privilège de pouvoir être évoquées comme les seuls mobiles de drames sanglants. L'avarice conduit parfois au crime ceux qu'elle hante.

Les époux Pacotte habitaient depuis plusieurs années un petit pavillon dont ils étaient propriétaires 43-45, rue du Moulinet.

La maisonnette, solidement construite, comprend une cuisine et trois pièces surélevées au-dessus de la cave.

Une chambre indépendante abritait, depuis cinq ans, une brave femme de ménage âgée de 70 ans.

Le ménage, qui possédait une certaine aisance, aurait pu être heureux.

 

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Découvrir le 13e arrondissement...

La villa des Chiffonniers

La villa des Chiffonniers (Cité Doré)

Là-bas, bien loin, au fond d’un faubourg impossible, plus loin que le Japon, plus inconnu que l’intérieur de l’Afrique, dans un quartier où personne n’a jamais passé, il existe quelque chose d’incroyable, d’incomparable, de curieux, d’affreux, de charmant, de désolant, d’admirable.

La Bièvre
par J.K. Huysmans

La Bièvre représente aujourd'hui le plus parfait symbole de la misère féminine exploitée par une grande ville.

Née dans l'étang de Saint-Quentin, près de Trappes, elle court, fluette, dans la vallée qui porte son nom, et, mythologiquement, on se la figure, incarnée en une fillette à peine pubère, en une naïade toute petite, jouant encore à la poupée, sous les saules.

 

 

Le verger des Gobelins

On sait que les tapissiers des Gobelins sont des techniciens hors pair, et non pas seulement des virtuoses, mais des artistes. Ce que l'on sait moins, c'est qu'ils ont tous leur violon d'Ingres. Ils invoquent, le dimanche venu, Pomone aux joues vermeilles, déesse des vergers, et s'escriment merveilleusement, qui de la bêche, qui du sécateur, du boyau ou de l'arrosoir.

 

La Bièvre et ses bords

Il est un coin de Paris d'étrange aspect, un paysage pittoresque et bizarre qui a déjà bien perdu de son caractère et qui, dans quelques semaines, ne sera plus qu'un souvenir; c'est cette vallée, au trois quarts comblée à aujourd'hui, que forme, à son entrée à la Maison-Blanche, la Bièvre, encaissée entre la Butte-aux-Cailles et le plateau de Montsouris.

La folie Neufbourg

Le Clos-Payen, situé rue du Champ-de l'Alouette, rebaptisée au dix-neuvième siècle du nom moins champêtre de Corvisart, était un vaste ensemble de terrains arrosés par la Bièvre et qui échut, en 1762, à Mme Le Prestre de Neubourg, femme du receveur-général des finances de Caen. 

L'hôpital de la Pitié

Depuis plus d'un an, nous l'avons dit déjà ; on travaille à Paris à la construction des bâtiments du nouvel hôpital de la Pitié.

Le XIIIe dans les romans...

Le feuilleton
Episode 32

 

« Une autre inquiétude lui mordait le cœur d’une dent singulièrement aiguë, bien qu’il osât à peine se l’avouer, et fit tous ses efforts pour la chasser de sa pensée. »

 

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Zizine

par Alexandre Arnoux (1938)

Les Gobelins

Dans le quartier des Gobelins, un gymnase. Des athlètes donnent une représentation suivie par une foule fervente. Dans cette foule un couple a attiré l’attention du narrateur. Elle, Zizine, femme superbe ; lui, petit, contrefait, douloureux. Milarot, champion du monde, est dans la salle.

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Le drame de Bicêtre

par Eveling Rambaud et E. Piron (1894)

La gare de la Maison-Blanche

Honoré fit halte avenue d'Italie, devant la station du chemin de fer de Ceinture. Il sauta sur le trottoir en disant :
— Cherche, Bob, cherche !

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Le faiseur de momies

par Georges Spitzmuller et Armand Le Gay (1912)

La Folie Neubourg

Le promeneur qui remonte le boulevard Auguste-Blanqui dans la direction de la place d'Italie, est frappé par l'aspect pittoresque d'une vieille maison enclose dans le triangle formé par ce boulevard, la rue Edmond-Gondinet et la rue Corvisart.

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Le drageoir aux épices

par Joris-Karl Huysmans (1874)

La rue du Pot-au-Lait

Quelle rue étrange que cette rue du Pot-au-Lait ! déserte, étranglée, descendant par une pente rapide dans une grande voie inhabitée, aux pavés enchâssés dans la boue...

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Le Trésor caché

par Charles Derennes (1907)

Butte-aux-Cailles

Depuis toujours on habitait, mon père et moi, sur la Butte-aux-Cailles ; encore aujourd'hui, ce quartier-là n'est guère pareil à tous les autres. Mais si vous l'aviez vu du temps que je vous parle ! Des cahutes s'accrochaient à la butte comme des boutons au nez d'un galeux ; ça grouillait de gosses et de chiens, de poux et de puces...

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La vieillesse de Monsieur Lecoq

par Fortuné du Boisgobey (1878)

Quartier Croulebarbe

Connaissez-vous la rue du champ de l’alouette ? Il y a bien des chances pour que vous n'en ayez jamais entendu parler, si vous habitez le quartier de la Madeleine. Mais les pauvres gens qui logent dans les parages l'Observatoire et de la Butte-aux Cailles savent parfaitement où elle est.

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La petite Miette

par Eugène Bonhoure (1889)

Ruelle des Reculettes

— Où demeure le pharmacien? demanda Furet.
— Au coin de la rue Corvisart et de la rue Croulebarbe.
— Est-ce qu'il y a deux chemins pour y aller ?

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Taupin

par Séverine (1909)

Tout le 13e

À l'horizon, passé la plaine de la Glacière, vers la poterne des Peupliers, les « fortifs » verdoyaient comme une chaîne de collines.

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Les Monstres de Paris

par Paul Mahalin (1879)

Ruelle des Reculettes

Le noctambule par goût ou par nécessité — comme Paris en a tant compté depuis Gérard de Nerval jusqu'à Privat d'Anglemont — qui se serait aventuré, par une nuit boréale de novembre dernier, à l'une des embouchures du passage des Reculettes, y aurait éprouvé l'impression d'un rêve persistant à travers la veille, et s'y serait cru transporté dans ce monde de la chimère et du fantôme...

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Le faiseur de momies

par Georges Spitzmuller et Armand Le Gay (1912)

De la ruelle des Reculettes au passage Moret via la ruelle des Gobelins

Il était arrivé à l'angle pointu formé par la manufacture des Gobelins où la voie bifurquait ; à droite la rue Croulebarbe continuait, à gauche c'était la ruelle des Gobelins.

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Robespierre

par Henri-Jacques Proumen (1932)

Quartier Croulebarbe

Il pouvait avoir cinq ans, ce petit Riquet de la rue Croulebarbe. On lui en eût donné quatre tout au plus, tant il était fluet Son pauvre petit corps se dandinait sur deux longues pattes de faucheux qui prenaient assise dans deux godasses démesurées...

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Le drame de Bicêtre

par Eveling Rambaud et E. Piron (1894)

L'octroi de la porte d'Italie

Grâce à l'or du faux baron de Roncières, Paul apporta l'abondance dans la maison de la rue du Moulinet.
On y fit une noce qui dura huit jours.
Perrine avait déserté son atelier de blanchisseuse. Elle tenait tête aux deux hommes, le verre en main.

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 Paris qui s'en va

Dans Le Monde Illustré du 28 mars 1865


Paris qui s’en va

par Abel Hermant

On entend répéter chaque jour que le vieux Paris s'en va. On pourrait ce nous semble ajouter, sans crainte de se tromper, qu'une bonne partie de la vieille capitale est déjà loin de nous et qu'il n'en reste trace que dans les plans exécutés avant l'an de grâce 1849.

Après la transformation des Halles, de la rue de Rivoli, des boulevards de Sébastopol, rive gauche et rive droite, du quartier Saint-Antoine, du Temple, etc., etc. on nous annonce celle des quartiers Mouffetard, des Gobelins et de la barrière Fontainebleau.

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 Projet d'ouverture de la rue du Transit

PARIS NOUVEAU


Ouverture d'une nouvelle voie dans le 13e arrondissement.

On va prochainement soumettre aux formalités d'enquête le projet d'ouverture de la rue du Transit, partie comprise entre la rue de la Glacière et la rue du Château-des-Rentiers.

Cette portion du 13e arrondissement est généralement peu connue ces Parisiens du boulevard. C'est une région arrosée par la nauséabonde rivière de Bièvre, dont un des bras prend le nom de rivière morte.

Entre cette rivière morte et la Bièvre proprement dite, s'étendent des prés de l'aspect le plus pastoral, où les blanchisseuses d'alentour étendent le linge sur des piquets, où des vaches paissent comme en pleine Normandie. C'est à se croire à cent lieues de chez Brébant.

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 Le drame de la rue du Moulinet

Quartier de la Maison-Blanche


Le drame de la rue du Moulinet

Un brigadier de police tue sa femme dans un accès de fureur et disparaît

La jalousie et la colère n'ont pas seules le triste privilège de pouvoir être évoquées comme les seuls mobiles de drames sanglants. L'avarice conduit parfois au crime ceux qu'elle hante.

Les époux Pacotte habitaient depuis plusieurs années un petit pavillon dont ils étaient propriétaires 43-45, rue du Moulinet.

La maisonnette, solidement construite, comprend une cuisine et trois pièces surélevées au-dessus de la cave.

Une chambre indépendante abritait, depuis cinq ans, une brave femme de ménage âgée de 70 ans.

Le ménage, qui possédait une certaine aisance, aurait pu être heureux.

 

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Et aussi ...

Faits divers

Sauvés des ténèbres

Mardi dernier, vers huit heures et demie du matin, le nommé Dumoutier, cocher des omnibus du chemin de fer d'Orléans, se rendait à son service, lorsque, arrivé sur le boulevard de l'Hôpital, près du marché aux chevaux, il aperçut à ses pieds un objet brillant.

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Dans la presse

Le percement du boulevard Arago

Les démolitions qu'on exécute en ce moment dans le faubourg Saint Marcel viennent de remettre au jour un coin très pittoresque du vieux Paris. (1868)

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