UNE ÉVOCATION DU
13E ARRONDISSEMENT DE 1860 AUX ANNÉES 30
Abandonné il y a une vingtaine de jours par sa femme, un ouvrier ciseleur, Albert Béralle, trente et un ans, demeurant 23, boulevard Auguste-Blanqui, avait conçu une violente haine contre l'homme en compagnie duquel la volage était allée. Cet homme était un grand et solide gaillard, Pierre Foncin, âgé de quarante-six ans, demeurant 74, avenue d'Italie. Et, de son état, il était fort aux Halles.
Albert Béralle acheta un revolver, pensant bien qu'un jour ou l'autre le hasard le mettrait face à face avec son adversaire.
Or, dimanche, sur le coup de cinq heures trente-cinq du soir, alors que le peuple remontait lentement l'avenue des Gobelins, la promenade finie, Albert Béralle rencontra son ennemi au coin de la rue Philippe-de-Champaigne et de l'avenue des Gobelins.
— Le voilà rugit ! le ciseleur, qui ne fit qu'un bond vers le « misérable » amant de sa femme. Où est-elle ? lui clama-t-il de toute la force de ses poumons. Où est-elle, Adèle; dis, vas-tu me le dire, brigand, voleur, bandit, assassin !
Encore qu'il ne fût pas extrêmement peureux le fort aux Halles se trouva quelque peu déconcerté par ces invectives violentes.
— Mais je n'ai rien à vous dire, balbutia-t-il. Je n'ai pas de comptes à vous tendre, fichez-moi la paix !
— La paix ! la paix ! Eh bien tiens la voilà, la paix !
Et, sortant son revolver de sa poche, Albert Béralle en pressa six fois la détente.
Mais, au sifflement de la première balle, le fort aux Halles s'enfuit à toutes jambes, cependant que les cinq autres projectiles s'éparpillaient dans la foule qui s'était amassée, considérable, devant les deux combattants.
Par un hasard providentiel, personne ne fut atteint grièvement. Seul un spectateur fut blessé à la main. Après un pansement dans une pharmacie, il a pu regagner son domicile.
Albert Béralle, arrêté par les gardiens de la paix, a été mis à la disposition de M. Pélatan, commissaire de police.
Vous reconnaitrez entre mille
Au teint velouté de sa peau,
Qu’il soit des champs ou de la ville
L’homme qui se lave au Congo.
L.V., à Victor Vaissier, 34 rue Drouot, Paris.
L'Office public des habitations de la Ville de Paris a entrepris, il y a quelques années, la construction de plusieurs groupes d'habitations à bon marché dans divers quartiers populeux de la capitale.
L'un de ces groupés, sis dans le XIIIè arrondissement et dont la construction a été commencée en 1930, vient d'être terminé. (1933)
Deux gamins jouaient, hier, vers six heures du soir, devant une tranchée, avenue des Gobelins.
Cet après-midi, à 15 heures, a eu lieu, boulevard Kellermann, près de la porte d'Italie, l'inauguration du monument érigé à la gloire des mères françaises. La cérémonie s'est déroulée en présence du président de la République et de Mme Albert Lebrun, et de hautes personnalités. (1938)
L'avenue de Choisy sert de quartier général à des bandes de rôdeurs c'est, le pays par excellence des attaques nocturnes, des rixes, des vols, bref, des exploits variés des escarpes et des chourineurs de la rive gauche.
On va prochainement ériger sur la place de la Salpêtrière la statue en bronze du docteur Pinel. (1883)
Plusieurs individus étaient attablés, avant- hier soir, dans un débit de vin, tenu, rue de la Maison-Blanche, par un nommé Louis P. Une querelle s'éleva entre les consommateurs.
La Société de la Croix-Rouge française a inauguré, hier après-midi, l'hôpital-école qu'elle a fait édifier, rue des Peupliers, dans le treizième arrondissement. (1908)
Une véritable bataille s'est livrée hier soir, vers onze heures et demie, boulevard de la Gare, entre ouvriers et rôdeurs.
Le Docteur Steeg, maire de Berlin, ou plus exactement, président de l'administration municipale de la capitale du Reich est, depuis quelques jours, on le sait, l'hôte de Paris. (1941)
Combat de dames dans un bal public de l'avenue de Choisy
Jeanne J... est une bonne petite fille qui, lorsqu'elle a pris un amant, ne veut pas qu'il se fatigue à travailler.