UNE ÉVOCATION DU 13e ARRONDISSEMENT DE 1860 AUX ANNÉES 30

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Une évocation du 13e arrondissement de 1860 aux années 30

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Faits divers

Faits divers

FAITS-DIVERS

Faits divers

Le don Juan de chevaux de bois

La lune de miel fut de courte durée

1923

Il est de notoriété publique que la cavalerie a de tout temps semé le trouble dans le cœur des femmes. Et l'effet ne manqua pas de se produire dans celui trop sensible de Mme Émilie Raysin, jeune femme de 28 ans, demeurant avenue de Choisy, lorsqu'elle vit, caracolant à ses côtés, ce gars à belle prestance.

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Quartier de la Maison-Blanche

Le drame de la rue de Tolbiac : Un soldat tire sur sa femme et la blesse mortellement

1908

Un drame conjugal s'est déroulé, hier soir, 245, rue de Tolbiac.

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Une arrestation du Commissaire Yendt

Les bonnes allumettes

1902

Depuis quelque temps, les habitants du treizième arrondissement étaient enchantés. Dès qu'ils frottaient une allumette, celle-ci s'empressait de prendre, d'autre part, un paquet de cinq cents, bien qu'il fût timbré à quarante centimes, n'en coûtait que vingt...

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Avenue de Choisy

L'Huitre et les Plaideurs

1896

Un différend des plus cocasses a éclaté hier entre la patronne d’un débit-restaurant de l'avenue de Choisy, Mme veuve Anaïs T. et un ouvrier tapissier, M. Alexis J., âgé de trente-deux ans, demeurant rue de la Maison-Blanche, au sujet d'une huître.

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Rue du Jura

La bande des Gobelins

1887

Depuis quelque temps, une association de malfaiteurs jetait la terreur dans le quartier des Gobelins.

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 Un enfant mangé par un cheval 1884

Le drame de la rue de l'Espérance

Un enfant mangé par un cheval

Le Radical — 26 janvier 1884

Un drame épouvantable s'est passé, hier, rue de l'Espérance, 14 (treizième arrondissement).

Les époux Hugon, maraîchers, rue de l'Espérance, 14, achetaient un cheval, il y a une quinzaine de jours.

Cet animal paraissait très doux ; aussi, hier, les époux Hugon; obligés de s'absenter pendant une partie de la journée n'avaient pas craint de charger leur fils aîné, Jean, âgé de quatorze ans, de prendre soin de la bête.

Vers trois heures, Jean Hugon jouait avec un petit camarade du même âge que lui, nommé Louis Stropbants, lorsqu'il cessa son jeu pour aller donner la pitance au cheval.

Il mit une botte de foin dans le râtelier, et il venait de détacher l'animal, lorsque celui-ci, se précipitant sur le pauvre enfant, le saisit avec ses dents par le cou avec tant de force que la tête fut presque détachée du tronc.

A la vue de cet épouvantable spectacle, Louis Stroobants s'empara d'une fourche et la plongea dans le ventre du cheval. Ce dernier tomba sans cependant lâcher sa victime.

Aux cris de Louis, des voisins accoururent et, ayant achevé de tuer le cheval, dégagèrent, le malheureux Jean.

L'enfant avait rendu le dernier soupir. On peut juger de la douleur des parents, lorsqu'on leur a appris l'affreuse nouvelle.

La mère est folle de désespoir.


Mangé par un cheval.

La Gazette de Château-Gontier — 21 février 1884

Un épouvantable accident a eu lieu jeudi dans le quartier de la Butte-aux-Cailles. Au n° 14 de la rue de l’Espérance, habitent les époux Hugon ; ils ont trois enfants, deux petites filles de cinq et sept ans, et un garçon de quatorze ans, le petit Jean. Les époux Hugon vont acheter j dans les environs de Paris des légumes qu’ils revendent à la Halle. Ces braves gens, estimés de tous, étaient gais et bien portants ; leur commerce prospérait, et, il y a une quinzaine de jours, ils avaient ; acheté un quatrième cheval.

Jeudi matin, ils partirent avec deux voitures pour faire un achat aux environs de Palaiseau ; ils laissèrent à la maison le petit Jean avec les deux petites filles, Jean devait s’occuper d’elles, car, jeudi, il n’y avait point école : les parents étaient bien tranquilles, depuis longtemps déjà le petit garçon aidait bien ses parents ; vaillant et dévoué, jamais on n’avait eu à lui reprocher une négligence ou une brutalité à l’égard de ses petites sœurs. Le brave petit homme les éveillait, les aidait à se vêtir et, de son mieux, faisait le ménage.

Vers trois heures de l’après-midi, tout étant à peu près en ordre, Jean jouait la cour de la maison avec un de ses petits camarades, Louis Stroobants.

Tout à coup il s’écria : « Mais il faut que j’aille donner à manger aux chevaux ! Papa m’a dit de ne pas manquer. »

Il entra dans l’écurie, s’approcha du cheval que ses parents avaient acheté depuis peu de temps, remplit le râtelier et ôta à l’animal son bridon : l’animal fit entendre un hennissement bref. Puis il saisit au cou le petit garçon et, relevant la tête, le tint entre ses dents. Le sang du pauvre petit coulait ; son camarade Stroobants voulut lui porter secours ; il saisit une fourche, en lança les pointes acérées dans les flancs du cheval qui lâcha sa victime.

Le petit Jean tomba et eut la force de se traîner jusqu’à la chambre de ses parents. Il mourut un quart d’heure après, en murmurant d’une voix éteinte :

— Oh ! ma petite maman ! mon pauvre père !

Il faut renoncer à peindre la douleur des parents quand, jeudi soir, à sept heures, en rentrant chez eux, ils ont appris l’épouvantable malheur.


A lire également

Le récit de La Presse

À lire également...

En sortant du théâtre

1903

En sortant du théâtre, hier soir, un négociant du quartier des Gobelins, M. Léon Xavier, accompagné de sa femme, entrait dans un café du boulevard Saint-Marcel et entamait, avec un ami, une partie de jacquet.

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Quartier de la Maison-Blanche

Le crime de l'avenue d'Italie

1899

Au numéro 23 de l'avenue d'Italie, dans une petite boutique, un vieillard de soixante-trois ans avait installé, il y a quelque temps, un atelier de réparations de bicyclettes. Une jeune fille de vingt-six ans, nommée Lucie Carronneille, qu'il faisait passer pour sa fille, demeurait avec lui.

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Quartier de la Maison-Blanche

Le drame de la rue Vandrezanne

1888

La nuit dernière, vers deux heures, de grands cris : « Au secours ! à l'assassin ! » attirèrent des gardiens de la paix devant un hôtel situé rue Vandrezanne, où gisait à terre, baigné dans son sang, un individu qui avait reçu trois coups de couteau à la tête.

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Place des Alpes

Coups de couteau dans un bal musette, Place des Alpes

1924

Non loin de la place d'Italie, dans le treizième, place des Alpes, se trouve un bal musette qui fut, à diverses reprises, le théâtre de violentes bagarres et l'objet de nombreuses opérations policières.

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Saviez-vous que... ?

Le 7 juillet 1878, vers onze heures et demie, le sieur L..., charretier, route de Châtillon, altéré par la chaleur, était entré pour prendre un verre de vin, dans un cabaret, rue de l’Espérance, près la rue de la Butte-aux-Cailles (13e arrondissement). Quand il en sortit, après s’être rafraîchi, il ne retrouva plus son tombereau attelé de deux forts chevaux percherons.
Un audacieux roulotter l’avait emmené se permettait de conclure le quotidien Le Droit.

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La création de la caserne des pompiers de Port-Royal fut décidée en 1883.

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La Butte-aux-Cailles culmine à plus de 60 mètres au dessus du niveau de la mer tandis que le point le plus haut du reste du quartier Maison Blanche n'est qu'à 53 mètres. Le vrai point culminant du 13e est en réalité avenue de la porte de Gentilly ou rue Vandrezanne si l'on s'en tient à l'intérieur de l'arrondissement.

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C'est le 17 décembre 1897 que le sort du marché couvert de la place d'Italie fut scellé. Le conseil municipal de Paris approuva, ce jour, sa desaffectation et la création d'un marché découvert sur le boulevard d'Italie lequel, plus tard, prendra le nom de Blanqui.

L'image du jour

Place Pinel

La place Pinel s'appela abord la place de Deux-Moulins et constitua un lieu majeur car elle débouchait sur la barrière d'Ivry. De l'autre côté de la barrière, la ville se prolongeait et se développait le long de la rue Nationale, qui s'arrêtait alors à son croisement avec la rue du Chateau-des-Rentiers et attirait commerces et petites industries. Sur la place, s'ouvrait également la cité Doré.

© paris-treizieme.fr pour la transcription du texte

HISTOIRE DES QUARTIERS

  • La Salpêtrière
  • La Gare
  • Maison Blanche
  • Croulebarbe

ACCES PAR NOM

  • Nomenclature des rues
  • Liste des auteurs

LES DRAMES DU 13e

  • Le drame de la rue Albert
  • Le drame de la rue de l'Espérance
  • Le drame de la rue Vandrezanne
  • Le drame du quartier de la Gare
  • Un drame du terme
  • Tous les drames...

LE TREIZIÈME AVANT LE 13e

  • Le Petit-Gentilly (1820)
  • De la difficulté d’être le treizième arrondissement
  • La bergère d'Ivry (1827)
  • L'abattoir de Villejuif (1812)
  • Sommaire complet

LE TREIZIÈME EN 1860

  • Notice administrative, historique et municipale sur le XIIIe Arrondissement par Ph. Doré fils

ACCÈS THÉMATIQUES

  • L'aménagement du 13e
  • Les grandes voies du 13e
  • La petite ceinture dans le 13e
  • Le Métropolitain dans le 13e
  • Les tramways dans le 13e
  • La gare d'Austerlitz
  • Le puits artésien de la Butte-aux-Cailles
  • La place d'Italie
  • La cité Doré
  • La cité Jeanne d'Arc
  • Le passage Moret
  • L'asile Nicolas-Flamel
  • Les hôpitaux de la Pitié et de la Salpêtrière
  • Les fouilles archéologiques dans le 13e
  • Le Siège de Paris (1870-71)
  • Le 13e sous la Commune
  • La catastrophe de la rue de Tolbiac (20 oct. 1915)
  • Le jardin des Gobelins
  • La manufacture des Gobelins
  • La "Folie Neubourg"
  • Le marché aux chevaux
  • Les grandes eaux du boulevard Kellermann
  • Ateliers, fabriques et petits métiers du XIIIe
  • Chiffons et chiffonniers
  • Bals de Paris, bals de barrière, cabarets, bouges et assommoirs
  • L'épidémie de la Maison-Blanche (1890)
  • Les étrangleurs des Gobelins
  • Sur les communes limitrophes
  • La zone dans le 13e

VIDÉOS

  • Auguste Lançon et le 13e
  • Marville, la rue de Tolbiac
  • Quai de la Gare, janvier 1910
  • La place Nationale
  • Le marché aux chevaux

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Le feuilleton


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