UNE ÉVOCATION DU 13e ARRONDISSEMENT DE 1860 AUX ANNÉES 30

  • Accueil
  • Lieux
  • Faits divers
  • Dans la presse
  • Les drames du 13e
  • Un jour dans le 13e
  • La Bièvre
  • Promenades
  • Littérature
  • Le 13e avant le 13e
  • Feuilleton
  • Plans


Une évocation du 13e arrondissement de 1860 aux années 30

  • ACCUEIL
  • LIEUX
  • FAITS DIVERS
  • DANS LA PRESSE
  • UN JOUR DANS LE 13e
  • LA BIEVRE
  • PROMENADES
  • LITTÉRATURE
  • LE 13e AVANT LE 13e
  • FEUILLETON
  • PLANS

Faits divers

Faits divers

FAITS-DIVERS

Faits divers

Avenue de Choisy

Rivalité d'amour

1895

Combat de dames dans un bal public de l'avenue de Choisy
Jeanne J... est une bonne petite fille qui, lorsqu'elle a pris un amant, ne veut pas qu'il se fatigue à travailler.

...


Le drame de la rue de Tolbiac : double tentative de meurtre

1895

Deux frères, Georges et Hippolyte Primitif, âgés, le premier de trente-sept ans et le second de trente-deux manouvriers, demeurant dans le treizième arrondissement, avaient voué une haine implacable à un marchand de vin da la rue de Tolbiac

...


Une arrestation du Commissaire Yendt

Les bonnes allumettes

1902

Depuis quelque temps, les habitants du treizième arrondissement étaient enchantés. Dès qu'ils frottaient une allumette, celle-ci s'empressait de prendre, d'autre part, un paquet de cinq cents, bien qu'il fût timbré à quarante centimes, n'en coûtait que vingt...

...


Quartier de la Salpêtrière

Sauvés des ténèbres

1863

Mardi dernier, vers huit heures et demie du matin, le nommé Dumoutier, cocher des omnibus du chemin de fer d'Orléans, se rendait à son service, lorsque, arrivé sur le boulevard de l'Hôpital, près du marché aux chevaux, il aperçut à ses pieds un objet brillant.

...


rue Rubens

Un poisson d'avril chez le commissaire

1896

On a bien ri, hier, au commissariat de la Salpêtrière-Croulebarbe.

...

 Le pénible drame du quartier Croulebarbe - 1929

Le pénible drame du quartier Croulebarbe

Paris-Soir — 11 janvier 1929

Mme Noirot refusait de faire le ménage et de soigner ses enfants

Lamentable drame que celui qui jeta, hier soir, l'émoi dans le populeux quartier Croulebarbe.

Là, dans une coquette cité ouvrière qui ne compte pas moins de 2.170 habitants (*), étaient venus se fixer, il y a quelques années, M. et Mme Noirot et leurs trois enfants âgés respectivement de huit, sept et cinq ans.

Vue du 137 boulevard de l'Hôpital où habitaient les époux Noirot. Paris-Soir aurait donc dû titrer "Le pénible drame du quartier de la Salpétrière".

Lui, âgé de 28 ans, exerce la profession de gazier. Très sobre, sérieux, excellent ouvrier, il adorait sa femme et ses enfants.

Elle, d'un an plus jeune, passait pour frivole et s'adonnait, dit-on, à la boisson. Quoi qu'il en soit, la jeune femme avait pris en horreur l'appartement, cependant coquet, qu'ils habitaient au sixième étage. À peine son mari était-il parti qu'à non tour elle descendait pour aller pérorer chez des voisines ou passer la journée chez ses parents, rue du Château-des-Rentiers.

Négligeant, les soins les plus élémentaires de son ménage, elle se refusait même à préparer les repas de son mari, malgré les objurgations de celui-ci.

— Souvent, nous a confié une voisine, elle était encore chez nous, à causer, à 8 heures du soir, sans rien de prêt chez elle. Alice, lui disions-nous, monte faire ta soupe : ton mari va rentrer.

— J'm'en moque, répondait-elle.

Toute patience a des bornes.

Hier, rentrant, vers 8 h. 30 de son travail, M. Noirot trouva sa femme en conversation avec des voisines et lui adressa des reproches.

La discussion reprit sans doute dans l'appartement, plus violente encore, car quelques instants plus tard, M. Noirot, hagard, se présentait chez le concierge :

— Montez vite, lui dit-il, en lui tendant sa clef. Je viens de tirer sur ma femme et vais me constituer prisonnier au poste de la rue Rubens.

En hâte, le concierge monta et découvrit la victime agenouillée au pied de son lit et perdant son sang en abondance.

Près d'elle, son plus jeune fils pleurait.

La victime, qui a reçu deux balles dans le flanc droit, fut aussitôt transportée à l'hôpital de la Pitié, où l'on considère que ses blessures, quoique graves, ne mettent pas ses jours en danger.

Ce que dit le meurtrier

Durant ce temps, M. Noirot se rendait effectivement au poste et, en pleurant, déclarait :

— Arrêtez-moi, je viens de tirer sur ma femme. Vingt fois déjà j'ai failli faire ce geste mais, ce soir, c'en était trop, j'ai perdu la tête.

» Voilà, dix ans que je suis marié et que ma femme se refuse obstinément aux soins du ménage. Jamais même elle n'a voulu s'occuper de ses enfants et, pour s’en débarrasser, elle les a, contre mon gré, placés chez ses parents.

» Je regrette mon geste, car j'adore ma femme, mais j'étais vraiment à bout de force et de patience. »

Dans l'entourage de M. Noirot, on se montre pour lui plein de sympathie :

— Cela devait arriver, tôt ou tard, nous disent les voisins, car sa femme, qu'il adorait cependant, lui faisait une vie impossible. Songez que cet homme, rentrant de son travail, devait lui-même faire la cuisine, soigner les enfants, cirer même le parquet, il a vraiment été patient et son geste, pour brutal qu'il soit, est presque excusable.

Les trois enfants du malheureux couple ont été confiés à la garde de leurs grands-parents en attendant que la police ait terminé son enquête sur ce pénible drame.


(*) Le couple formé par Henri et Alice Noirot habitait 137 boulevard de l'Hopital qui n'est pas dans le quartier Croulebarbe mais dans celui de la Salpétrière. Paris-Soir se trompe donc. La coquette cité ouvrière dont il est ici question est le groupe d’HBM construits entre 1922 et 1926 par J. Charlet et F. Perrin.
En rapportant les mêmes faits, le Petit-Parisien soulignait que les témoignages des voisins étaient favorables au gazier. (NdE)

À lire également...

Mauvaise surprise

1875

Une dame Jacquinot, demeurant rue de Pantin à Aubervilliers, était venue hier soir, vers cinq heures et demie, voir sa mère, la dame Roux, qui habite rue Vandrezanne, 33.

...


Fiançailles d'Apaches

1904

La subite passion de «Gueule d'Or» pour «La Tringle» fait une victime collatérale en la personne d'un terrassier dont l'état est presque désespéré.

...


Le mystère du boulevard Masséna - nouveaux détails

1894

Cette grave affaire à laquelle nos confrères attribuaient, il y a deux jours, un caractère fantaisiste, est entrée dans une phase nouvelle qui forcera, nous l'espérons, les plus incrédules à s'incliner et à avouer que le service des informations de la Presse justifie une fois de plus sa réputation d'être un des mieux et plus exactement renseignés.

...


A la Glacière

Le feu cité Isely

1884

Vers quatre heures de l'après-midi, une vive lueur rouge colorait le ciel sur les hauteurs des treizième et quatorzième arrondissements. Au 109 de la rue de la Glacière existent dans le prolongement de la petite rue Sainte-Anne, la cité Isely...

...

Saviez-vous que... ?

Le 13 décembre 1892, M. Béchu, porteur aux Halles, demeurant rue Beaudricourt, 28, apportait, au commissariat de M. Perruche, un obus chargé, enveloppé de papier qu’il venait de découvrir, â 5 heures du matin, contre la porte d’une maison rue de Tolbiac, à l’angle du passage du Moulinet.

*
*     *

En 1887, Camille Claudel vivait dans un atelier loué pour elle par Auguste Rodin, la Folie Neubourg ou Clos Payen, 68 boulevard d’Italie, actuel boulebard Blanqui

*
*     *

En 1937, le président du comité du 13e arrondissement du Groupement général des classes moyennes tenait sa permanence pour les adhésions au cabaret de Mme Grégoire, 41, rue de Croulebarbe.

*
*     *

En juillet 1899, la fête foraine, installée place d'Italie à l'occasion de la fête nationale, s'enorgueillissait d'accueillir la baraque d'Angèle Thiébeau, la Pétomane du Moulin-Rouge.(L'Aurore - 15 juillet 1899)

L'image du jour

Ruelle des Gobelins (Berbier du Mets)

© paris-treizieme.fr pour la transcription du texte

HISTOIRE DES QUARTIERS

  • La Salpêtrière
  • La Gare
  • Maison Blanche
  • Croulebarbe

ACCES PAR NOM

  • Nomenclature des rues
  • Liste des auteurs

LES DRAMES DU 13e

  • Le drame de la rue Albert
  • Le drame de la rue de l'Espérance
  • Le drame de la rue Vandrezanne
  • Le drame du quartier de la Gare
  • Un drame du terme
  • Tous les drames...

LE TREIZIEME AVANT LE 13e

  • Le Petit-Gentilly (1820)
  • De la difficulté d’être le treizième arrondissement
  • L'abattoir de Villejuif
  • Boulevard de l'Hôpital
  • La bergère d'Ivry (1827)
  • Un vol à la Butte-aux-Cailles

LE TREIZIÈME EN 1860

  • Notice administrative, historique et municipale sur le XIIIe Arrondissement par Ph. Doré fils

ACCES THEMATIQUES

  • L'aménagement du 13e
  • Les grandes voies du 13e
  • La petite ceinture dans le 13e
  • Le Métropolitain dans le 13e
  • La gare d'Austerlitz
  • Le puits artésien de la Butte-aux-Cailles
  • La place d'Italie
  • La cité Doré
  • La cité Jeanne d'Arc
  • Le passage Moret
  • L'asile Nicolas-Flamel
  • Les hôpitaux de la Pitié et de la Salpêtrière
  • Les fouilles archéologiques dans le 13e
  • Le Siège de Paris (1870-71)
  • Le 13e sous la Commune
  • La catastrophe de la rue de Tolbiac (20 oct. 1915)
  • Le jardin des Gobelins
  • La manufacture des Gobelins
  • La "Folie Neubourg"
  • Le marché aux chevaux
  • Les grandes eaux du boulevard Kellermann
  • Ateliers, fabriques et petits métiers du XIIIe
  • Chiffons et chiffonniers
  • Cabarets, bouges et assommoirs
  • L'épidémie de la Maison-Blanche (1890)
  • Les étrangleurs des Gobelins
  • Sur les communes limitrophes
  • La zone dans le 13e

VIDÉOS

  • Auguste Lançon et le 13e
  • Marville, la rue de Tolbiac
  • Quai de la Gare, janvier 1910
  • La place Nationale
  • Le marché aux chevaux

L'image du jour


Le feuilleton


A propos de ce site

Mentions légales

Politique de confidentialité

Recherche

Contact


© paris-treizieme.fr 2010-2023

Suivre @ParisTreizieme