UNE ÉVOCATION DU 13e ARRONDISSEMENT DE 1860 AUX ANNÉES 30

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Une évocation du 13e arrondissement de 1860 aux années 30

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Faits divers

Faits divers

FAITS-DIVERS

Faits divers

Rue des Cordelières

Le crime de la rue des Cordelières

1879

La rue des Cordelières se trouve dans le treizième arrondissement, près du boulevard Arago, dans un quartier qui, la nuit, est peu éclairé, insuffisamment surveillé, et où les habitations sont assez clairsemées, entre de grands établissements de tannerie et de peausserie.

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Quadruple empoisonnement

1893

On appelle arlequins les restes des grands restaurants, lycées, etc., qui, après avoir été accommodés par certains commerçants exploitant ce commerce, sont revendus par eux, pour quelques sous, aux ouvriers nécessiteux.

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Quartier de la Maison-Blanche

La viande meurtrière

1907

Entre les numéros 26 et 28 de la rue Damesme s'ouvrent, parmi des terrains vagues, plusieurs voies symétriquement alignées où s'élèvent, pittoresques et vétustés, des baraques en planches et des cahutes en torchis. C'est là que vit, grouille et travaille une populeuse colonie de chiffonniers.

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Place des Alpes

Coups de couteau dans un bal musette, Place des Alpes

1924

Non loin de la place d'Italie, dans le treizième, place des Alpes, se trouve un bal musette qui fut, à diverses reprises, le théâtre de violentes bagarres et l'objet de nombreuses opérations policières.

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M. Perruche, commissaire

L’absence de Balthazar

1896

« Balthazar », un magnifique ara gris, queue rouge, était depuis des années dans la famille d'une fruitière de la rue Dolomieu, et il charmait tout le voisinage par ses talents et sa facilité d'élocution.

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 Le drame de la rue Michal - 1904

Le drame de la rue Michal

Le Petit-Parisien —1er février 1904

La Mort de l'Enfant. — Étouffée entre son Père et sa Mère. — La Disparition des Parents.

Un événement des plus étranges et des plus poignants en même temps vient de survenir au numéro 2 de la rue Michal, dans le treizième arrondissement.

Au cinquième étage, dans une modeste chambre, habitait la famille Meyer, composée du père, André Meyer, ouvrier teinturier, de la mère et de trois enfants âgés respectivement de trois, six et huit ans. Ces pauvres gens vivaient très péniblement avec l'unique et très modique salaire du chef de la famille.

Or, il y un mois environ, Mme Meyer mettait au monde un quatrième enfant, une petite fille qu'on appela Jeanne et dont la venue augmenta encore les charges du ménage.

Comme il n'y avait plus de place dans les deux berceaux qu'occupaient les autres enfants, Mme Meyer fit coucher le bébé dans son lit, entre son mari et elle. De la sorte, malgré qu'elle ne fût pas encore complètement rétablie, elle pouvait, sans être dans l'obligation de se relever la nuit, donner à la fillette tous les soins désirables.

Or, la nuit dernière, vers une heure du matin, alors que tout le monde reposait dans la pauvre chambrette, Mme Meyer se réveilla soudain et voulut s'assurer que la petite Jeanne n'était pas découverte.

Elle étendit la main dans sa direction, mais horreur! la chair qu'elle venait de toucher était froide et les membres de l'enfant se crispaient dans une rigidité cadavérique.

Affolée, la pauvre mère prit la fillette dans ses bras et, retenant sa respiration, elle colla son oreille sur la poitrine du petit être.

Hélas ! le cœur avait cessé de battre; nul souffle, même léger, ne passait entre les lèvres glacées la mort impitoyable avait accompli son œuvre.

Alors la malheureuse comprit tout sa fille, sa Jeanne tendrement chérie, si délicate et si frète, avait été étouffée entre les deux dormeurs, entre sa mère et son père !

Elle eut un cri terrible qui clamait son désespoir, toute l'horreur de l'acte affreux qu'inconsciemment elle ou son mari, peut-être tous les deux, venaient de commettre.

Brusquement réveillé par cette plainte déchirante, le père, dressé sur son séant, contemplait cette scène d'un œil hébété à la clarté vacillante d'une bougie qu'il venait d'allumer, tandis que Les trois enfants, effrayés, pleuraient doucement dans leurs berceaux.

Enfin, surmontant sa douleur et retrouvant quelque énergie, Meyer alla prévenir plusieurs voisins et, lorsque le jour fut venu, après leur avoir laissé la garde du petit cadavre, partit avec sa femme afin d'aller informer M. Yendt, commissaire de police, de l'affreux malheur qui venait de survenir.

Puis, lorsque cette dernière formalité fut accomplie, ils sortirent en chancelant, ayant hâte, disaient-ils, d'aller veiller le corps de leur fillette.

Depuis, M. et Mme Meyer n'ont plus reparu à leur domicile, et l'opinion des personnes qui savaient combien ils chérissaient la petite Jeanne est que ces pauvres gens ont dû se donner la mort.

M. Yendt a ouvert une enquête afin de savoir si véritablement les malheureux ont exécuté les funèbres projets que leur prêtent les habitants du quartier.

Quant aux autres enfants, momentanément orphelins, ils ont été confiés à leur grand-père, qui se chargera d'eux jusqu'au moment où, espérons-le, leurs parents leur seront rendus.


Les époux Meyer réapparurent à leur domicile et furent inculpés d'homicide involontaire. L'autopsie du bébé n'ayant pas révélé de signe de violence. il est probable que les époux Meyer bénéficiairent d'un non-lieu. (NdE)

À lire également...

Les étrangleurs des Gobelins

1894

La fameuse bande des Étrangleurs des Gobelins dont la presse s'était fort occupée il y a cinq ans, vient de faire de nouveau son apparition dans le treizième arrondissement, où elle paraît vouloir recommencer la série de ses sinistres exploits.

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Quartier de la Maison-Blanche

La guerre à propos d’œufs de Pâques

1897

« Les œufs, les beaux œufs de Pâques », criait, hier, vers onze heures et demie, d'une voix tonitruante et qui remplissait l'avenue d'Italie, un marchand ambulant. Il poussait devant lui une petite voiture, où reposaient sur un lit de mousse des œufs de Pâques de toutes les dimensions, les uns, en sucre, tout blancs, les autres, en chocolat, d'un brun foncé le plus appétissant du monde.

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Quartier de la Gare

Un drame place Pinel

1935

Je déclare avoir tué ma femme à coup de hache.

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rue de Tolbiac

Le môme « L’Affreux »

1903

« Nini des Deux-Moulins aime le môme « l’Affreux » pour la vie. »
C’est écrit en caractère gigantesques sur un mur de la rue de Tolbiac. N’était l'étrange sobriquet de l'heureux mortel qui a su allumer une telle passion dans le cœur de « Nini des Deux Moulins », on passerait bien indiffèrent, blasé sur l'éloquence des inscriptions murales.

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Saviez-vous que... ?

Le 7 juillet 1878, vers onze heures et demie, le sieur L..., charretier, route de Châtillon, altéré par la chaleur, était entré pour prendre un verre de vin, dans un cabaret, rue de l’Espérance, près la rue de la Butte-aux-Cailles (13e arrondissement). Quand il en sortit, après s’être rafraîchi, il ne retrouva plus son tombereau attelé de deux forts chevaux percherons.
Un audacieux roulotter l’avait emmené se permettait de conclure le quotidien Le Droit.

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Les deux molosses en pierre ornant le portail du mobilier national à #Paris13 sont l'œuvre du statuaire André Joseph Géraud Abbal, 1876-1953.
Abbal doit sa renommée à ses sculptures en pierre en taille directe. Il était fils et petit-fils de tailleurs de pierre de Montech (82).

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Jacques Daviel (1696-1762) fut un célèbre oculiste. Il fut le premier à réussir une opération de la cataracte et a été chirurgien du roi Louis XV.
Le nom de Daviel a été attribué à la rue Saint-François de Sales (1576-1622) en 1894 dans le cadre d'une volonté du conseil municipal de Paris de déchristianiser la toponymie de la capitale.

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La première boucherie de viande de cheval a été ouverte le lundi 9 juillet 1866, boulevard d'ltalie, 3, ancienne barrière de Fontainebleau. Le prix de cette viande, qui était vendue sans os non adhérents aux morceaux (sans réjouissance), était d'environ deux tiers moins élevé que celui du bœuf.

L'image du jour

Place Pinel

La place Pinel s'appela abord la place de Deux-Moulins et constitua un lieu majeur car elle débouchait sur la barrière d'Ivry. De l'autre côté de la barrière, la ville se prolongeait et se développait le long de la rue Nationale, qui s'arrêtait alors à son croisement avec la rue du Chateau-des-Rentiers et attirait commerces et petites industries. Sur la place, s'ouvrait également la cité Doré.

© paris-treizieme.fr pour la transcription du texte

HISTOIRE DES QUARTIERS

  • La Salpêtrière
  • La Gare
  • Maison Blanche
  • Croulebarbe

ACCES PAR NOM

  • Nomenclature des rues
  • Liste des auteurs

LES DRAMES DU 13e

  • Le drame de la rue Albert
  • Le drame de la rue de l'Espérance
  • Le drame de la rue Vandrezanne
  • Le drame du quartier de la Gare
  • Un drame du terme
  • Tous les drames...

LE TREIZIÈME AVANT LE 13e

  • Le Petit-Gentilly (1820)
  • De la difficulté d’être le treizième arrondissement
  • La bergère d'Ivry (1827)
  • L'abattoir de Villejuif (1812)
  • Sommaire complet

LE TREIZIÈME EN 1860

  • Notice administrative, historique et municipale sur le XIIIe Arrondissement par Ph. Doré fils

ACCÈS THÉMATIQUES

  • L'aménagement du 13e
  • Les grandes voies du 13e
  • La petite ceinture dans le 13e
  • Le Métropolitain dans le 13e
  • Les tramways dans le 13e
  • La gare d'Austerlitz
  • Le puits artésien de la Butte-aux-Cailles
  • La place d'Italie
  • La cité Doré
  • La cité Jeanne d'Arc
  • Le passage Moret
  • L'asile Nicolas-Flamel
  • Les hôpitaux de la Pitié et de la Salpêtrière
  • Les fouilles archéologiques dans le 13e
  • Le Siège de Paris (1870-71)
  • Le 13e sous la Commune
  • La catastrophe de la rue de Tolbiac (20 oct. 1915)
  • Le jardin des Gobelins
  • La manufacture des Gobelins
  • La "Folie Neubourg"
  • Le marché aux chevaux
  • Les grandes eaux du boulevard Kellermann
  • Ateliers, fabriques et petits métiers du XIIIe
  • Chiffons et chiffonniers
  • Bals de Paris, bals de barrière, cabarets, bouges et assommoirs
  • L'épidémie de la Maison-Blanche (1890)
  • Les étrangleurs des Gobelins
  • Sur les communes limitrophes
  • La zone dans le 13e

VIDÉOS

  • Auguste Lançon et le 13e
  • Marville, la rue de Tolbiac
  • Quai de la Gare, janvier 1910
  • La place Nationale
  • Le marché aux chevaux

L'image du jour


Le feuilleton


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