Un mari meurtrier
Le Petit Parisien — 7 septembre 1903
Un employé la recette principale des postes, Pierre Jamais, âgé de quarante-huit
ans, demeurant 19, rue Croulebarbe, avait de fréquentes querelles avec sa femme,
de dix ans plus jeune que lui. Il lui répétait sans cesse qu'elle lui rendait
la vie insupportable.
Le ménage était devenu un véritable enfer. Des injures, on en venait fréquemment
aux coups, et cette situation impossible ne pouvait se dénouer que d'une façon
dramatique.
En effet, hier soir, à la suite d'une scène plus violente encore que les
précédentes, l’employé des postes, rendu subitement furieux s'arma d'un long
couteau de cuisine qui se trouvait à portée de sa main et le plongea tout entier
dans la poitrine de sa femme.
Atteinte au sein gauche, la malheureuse tomba à la renverse en poussant des
cris terribles, tandis que son meurtrier demeurait sur place, contemplant son
œuvre sanglante d'un œil hagard, le corps secoué de tremblements convulsifs.
Des voisins, attirés par le bruit, se précipitèrent au secours de Mme Jamais,
qui fut transportée dans une pharmacie voisine où elle reçut les premiers soins,
et de là à l'hôpital Cochin où elle morte dans la soirée.
Quant au mari meurtrier, interrogé par M. Pélatan, commissaire de police,
il a déparé avoir agi dans un moment de folie et il se repent sincèrement de
son acte.
Il n'en a pas moins été envoyé au dépôt.
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