UNE ÉVOCATION DU 13e ARRONDISSEMENT DE 1860 AUX ANNÉES 30

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Une évocation du 13e arrondissement de 1860 aux années 30

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Faits divers

Faits divers

FAITS-DIVERS

Faits divers

Au Vieux-Chène

Le drame de la rue Mouffetard

1875

On a eu beau abattre des maisons, renverser des quartiers, percer des boulevards, faire apparaître le soleil et la lumière dans des parties de Paris que jamais ils n'avaient visitées, on n'a pu détruire absolument le dernier asile vers lequel se réfugie, le soir venu, une population douteuse.

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Sur la Zone...

Le Crime du Petit-Ivry

1903

En franchissant les fortifications par la porte d'Ivry, le boulevard de la Zone se trouve à deux cents mètres environ du poste de l'octroi, mais pour y parvenir il convient de faire un assez long détour, abandonnant la rue de Paris pour s'engager dans la rue Barbès, une voie large et régulière regagnant extra muros l'avenue de Choisy...

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Quartier de la Maison-Blanche

L’explosion de l’avenue d’Italie

1884

Une explosion formidable s'est produite hier, à neuf heures quarante-cinq, avenue d'Italie, n° 8, dans la cave de M. Tournel, marchand de couleurs et de produits chimiques.

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Quartier Croulebarbe

Deux sauveteurs de treize ans

1895

Hier, vers quatre heures de l'après-midi, une trentaine d'enfants s'amusaient à glisser sur la Bièvre, dans le bas de la rue des Gobelins. À cet endroit, la petite rivière, qui se trouve encaissée entre de hautes maçonneries, n'a pas moins de deux mètres de profondeur.

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Quartier Croulebarbe

Courageux agent

1897

M. Clayon, rentier, demeurant boulevard Arago à Paris, avait reçu, il y a deux jours, de la campagne, une certaine quantité de fagots qu'il fit empiler dans un réduit de sa cuisine.

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 Un drame place Pinel - 1935

Un drame place Pinel

« Je déclare avoir tué ma femme à coups de hache » !

Tel est le texte du billet que le terrassier Pruvost avait laissé à côté de l’arme du crime

L'Intransigeant — 21 mars 1935

Louis Pruvost, dit « Petit-Louis », demeurant 7, place Pinel, terrassier dans une entreprise de travaux publics, aux Lilas, a tué hier soir, vers dix heures, la compagne avec laquelle il vivait depuis quinze jours, Élise Chavanne, âgée de 59 ans. La pauvre femme était couchée, malade depuis plusieurs jours. « Petit-Louis » s’est approché du lit et, d’un coup de hache, lui a écrasé la tête. Quittant la chambre, il est venu poser l’arme ensanglantée dans la salle à manger de son logis, s’est assis, puis, ayant posé sur la table une belle feuille blanche, a écrit posément :

« Je soussigné, déclare avoir tué ma femme à coups de hache, à la suite d’une discussion ».

Ayant soigneusement fermé à clé la porte du tragique domicile, il est descendu au café qui se trouve juste en bas de chez lui et s’est fait servir une consommation. Ayant lissé ses cheveux gris et broussailleux, il a posé ses deux mains sur le comptoir et s’est écrié, en regardant avec suffisance une personne qui se trouvait là et qu’il rencontrait souvent, M. Rajot :

— Ah ! ah ! Lisa n’aura plus mal à la tête. Je viens de lui en flanquer un bon coup. Elle est morte. Mon vieux pote, si tu avais été là, tu y aurais passé aussi. Je ne pouvais plus m’arrêter.

Ces déclarations, que l’on ne prenait tout d’abord pas au sérieux, avaient tout de même, si l’on peut dire, jeté un froid. L’homme aussitôt parti en taxi pour une direction inconnue, les témoins de la scène s’étaient regardés avec perplexité.

— Il faudrait tout de même y aller voir, dit enfin M. Rajot.

Cliché paru dans Excelsior

Avisant le voisin de la maison qui demeurait sur le palier, juste en face du terrassier, M. Bonnet, le petit groupe de consommateurs lui avait conté la chose. M. Bonnet, ému à son tour, était allé frapper à la porte fermée du domicile. Aucune réponse ne parvenant, la chose devenait brusquement tragique. On était allé chercher en toute hâte la sœur de Mme Chavanne, puis « Police-Secours », enfin, M. Barnabé, commissaire de police du quartier de la Salpêtrière.

Celui-ci avait rapidement enfoncé la porte. L’homme n’avait point menti. Mme Chavanne, le crâne complètement enfoncé, était morte. Il était, à ce moment, environ minuit.

Le signalement du meurtrier avait été diffusé aussitôt dans toutes les directions. A deux heures du matin, on apprenait que le criminel, monté dans son taxi, s’était fait conduire au commissariat de Salnt-Fargeau, où, après réflexion, il s’était constitué prisonnier.

Ce matin, assis sur une banquette du commissariat de la Salpêtrière, « Petit Louis » ricane avec placidité tandis qu’ou le photographie.

— J’ai une bonne tête, hein ! dit-il, ça n’empêche pas que j’ai tué ma femme.

Devant M. Barnabé, qui l’a longuement interrogé, il a conservé la même attitude cynique. De son crime, voici l’explication qu’il donne :

— Ma femme, plus exactement mon amie, mais c’est presque ma femme puis que je vis avec elle depuis si longtemps, ; était couchée, malade depuis quelque temps. Moi-même, j’étais resté sans travailler quelques jours, m’étant blessé sur le chantier. Hier après-midi, ne sachant que faire, je suis remonté chez moi. Vers le soir, ma femme m’a demandé à boire. Je lui ai fait chauffer du lait. « Il est trop chaud ! » a-t-elle crié. Je n’ai rien dit. Je suis allé simplement à la cuisine y mettre un peu d’eau. Nouvelle réclamation de ma compagne : « C’est mauvais, a-t-elle grogné, maintenant c’est trop froid ».

« Monsieur le commissaire, vous comprenez bien que la discussion entamée de cette façon pouvait aller loin. Effectivement, nous nous sommes mis à nous disputer tant que nous pouvions. J’étais en train de casser du bois dans la cuisine. A un moment donné, je ne sais ce qui m’a pris, j’ai perdu la tête. J’ai pénétré dans la chambre et, levant la hache dont j’étais eu train de me servir, je l’ai abattue de toutes mes forces sur la tête de Lisa. Elle n’a pas poussé un cri. Comme elle remuait encore, j'ai continué...

Jean Goujon.

A lire également

Le récit du drame dans L'Oeuvre

Vingt ans de travaux forcés pour avoir tué une femme à coup de hachette

À lire également...

Singuliers dévaliseurs d'Église

1895

Hier matin, le curé de la paroisse de Saint-Marcel, venait déclarer à M. Perruche, commissaire de police, que des malfaiteurs s'étaient introduitsdans l’église.

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Quartier de la Maison-Blanche

Le crime de la Buttes-aux-Cailles

1930

Les inspecteurs de la brigade spéciale poursuivent avec activité, mais sans résultats réellement intéressants, leur enquête sur l'assassinat dont fut, lundi, la victime le mystérieux Yougoslave Joseph Werner.

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Les rixes du quartier des Gobelins

1894

Depuis quelque temps le quartier des Gobelins est le théâtre de rixes continuelles.

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rue de Tolbiac

Le môme « L’Affreux »

1903

« Nini des Deux-Moulins aime le môme « l’Affreux » pour la vie. »
C’est écrit en caractère gigantesques sur un mur de la rue de Tolbiac. N’était l'étrange sobriquet de l'heureux mortel qui a su allumer une telle passion dans le cœur de « Nini des Deux Moulins », on passerait bien indiffèrent, blasé sur l'éloquence des inscriptions murales.

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Saviez-vous que... ?

Ce n'est qu'en 1867, que la route de Fontainebleau devint officiellement l'avenue d'Italie.

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En 1912, le lit de la Bièvre est couvert et canalisé pour devenir la rue Berbier-du-Mets.

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En 1911, selon Le Gaulois, on comptait onze ruelles dans Paris dont trois dans le treizième arrondissement : la ruelle des Gobelins, la ruelle des Kroumirs et la ruelle des Reculettes.

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La mairie du 13e a été construite sur les plans de Paul-Emile Bonnet, architecte et grand prix de Rome (1828-1881). Les extensions latérales sont dues à Antoine Soudée.
M. Bonnet avait aussi étudié, sur un terrain à l'angle de la rue de Tolbiac et de la rue Damesme, un projet d'église qui ne fut pas exécuté et que celui de l'église Saint-Anne remplaça.

L'image du jour

La Zone à la porte de Bicêtre

Talus et fossés des fortifications étaient occupés par des jardins plus ou moins sauvages, la zone non aedificandi était peuplée par une population vivant dans des baraquements, des cahuttes ou encore des roulottes. La porte de Bicêtre était une des plus petites de Paris. Elle communiquait, comme la poterne des Peupliers, avec Gentilly, la commune du Kremlin-Bicêtre n'ayant été constituée qu'en 1896 par le détachement de territoires de Gentilly.
C'est en 1912 que fut achevé, l'immeuble destiné aux familles nombreuses construit juste en vis-à-vis de la porte de Bicêtre. Il était alors situé entre des usines dont une manufacture de chaussures. ♦

© paris-treizieme.fr pour la transcription du texte

HISTOIRE DES QUARTIERS

  • La Salpêtrière
  • La Gare
  • Maison Blanche
  • Croulebarbe

ACCES PAR NOM

  • Nomenclature des rues
  • Liste des auteurs

LES DRAMES DU 13e

  • Le drame de la rue Albert
  • Le drame de la rue de l'Espérance
  • Le drame de la rue Vandrezanne
  • Le drame du quartier de la Gare
  • Un drame du terme
  • Tous les drames...

LE TREIZIEME AVANT LE 13e

  • Le Petit-Gentilly (1820)
  • De la difficulté d’être le treizième arrondissement
  • L'abattoir de Villejuif
  • Boulevard de l'Hôpital
  • La bergère d'Ivry (1827)
  • Un vol à la Butte-aux-Cailles

LE TREIZIÈME EN 1860

  • Notice administrative, historique et municipale sur le XIIIe Arrondissement par Ph. Doré fils

ACCES THEMATIQUES

  • L'aménagement du 13e
  • Les grandes voies du 13e
  • La petite ceinture dans le 13e
  • Le Métropolitain dans le 13e
  • Les tramways dans le 13e
  • La gare d'Austerlitz
  • Le puits artésien de la Butte-aux-Cailles
  • La place d'Italie
  • La cité Doré
  • La cité Jeanne d'Arc
  • Le passage Moret
  • L'asile Nicolas-Flamel
  • Les hôpitaux de la Pitié et de la Salpêtrière
  • Les fouilles archéologiques dans le 13e
  • Le Siège de Paris (1870-71)
  • Le 13e sous la Commune
  • La catastrophe de la rue de Tolbiac (20 oct. 1915)
  • Le jardin des Gobelins
  • La manufacture des Gobelins
  • La "Folie Neubourg"
  • Le marché aux chevaux
  • Les grandes eaux du boulevard Kellermann
  • Ateliers, fabriques et petits métiers du XIIIe
  • Chiffons et chiffonniers
  • Cabarets, bouges et assommoirs
  • L'épidémie de la Maison-Blanche (1890)
  • Les étrangleurs des Gobelins
  • Sur les communes limitrophes
  • La zone dans le 13e

VIDÉOS

  • Auguste Lançon et le 13e
  • Marville, la rue de Tolbiac
  • Quai de la Gare, janvier 1910
  • La place Nationale
  • Le marché aux chevaux

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