Faits divers

 paris-treizieme.fr — Un drame dans une ménagerie (1888)

Un drame dans une ménagerie

L’Intransigeant — 5 septembre 1888

Le bruit courait, hier, à la foire établie en ce moment avenue des Gobelins et boulevard d’Italie, que Pezon avait été grièvement blessé par un de ses pensionnaires. Ce bruit avait produit une grande émotion dans le quartier.

Lieu et date inconnus

Voici à quoi se réduit l’incident.

Les deux neveux de Pezon ont installé une ménagerie à l’entrée de l’avenue Sœur-Rosalie, où ils font tous les soirs travailler, devant le public, un grand nombre de fauves, Hier, dans les derniers exercices de la deuxième séance du soir, l’un des dompteurs, Edmond Pezon, un jeune homme de vingt-cinq ans environ, montrait une de ses acquisitions nouvelles, Roland, un vigoureux lion noir du Soudan, qu’il essaye, en vain, depuis trois semaines, de rendre plus traitable. Il était parvenu déjà à lui faire exécuter certains exercices quand la bête se rua tout à coup sur le dompteur et, d’un coup de patte, lui entama légèrement la joue et lui fit au poignet droit une profonde déchirure.

Heureusement qu’Edmond Pezon est d’une grande agilité. Se jetant de côté, il put éviter l’animal et, s’armant d’une fourche à sa portée, lui en planta les pointes dans le museau et dans la gorge.

C’est ainsi qu’il a pu acculer son adversaire au fond de la cage et en sortir, sans autres blessures, aux applaudissements du public que la terreur provoquée par cette scène avait en quelque sorte paralysé dans l’enceinte.

Selon plusieurs autres journaux, l’accident est survenu le dimanche 2 septembre

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1875

On a eu beau abattre des maisons, renverser des quartiers, percer des boulevards, faire apparaître le soleil et la lumière dans des parties de Paris que jamais ils n'avaient visitées, on n'a pu détruire absolument le dernier asile vers lequel se réfugie, le soir venu, une population douteuse.

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Quartier de la Maison-Blanche

Une page d'amour

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Drame de la misère

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Dans un misérable taudis situé au numéro 54 de la rue du Château-des-Rentiers, vivaient une pauvre vieille femme, Mme veuve Crozier, âgée de soixante-dix ans, et son fils François âgé de trente-six ans, chiffonnier, qui partageait avec sa mère l'unique chambre composant tout le logement.

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L'Huitre et les Plaideurs

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Saviez-vous que... ?

L'Hôpital de la Vieillesse pour femmes, autrement dit la Salpétrière, comptait, en 1860, 4422 lits dont 1341 pour les aliénées. En moyenne, par an, dans les années 1850-60 , 2100 aliénées y faisaient leur entrée et 800 y mourraient.

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Le 1er juillet 1914, à la suite d'une erreur d'aiguillage, les tramways Choisy-Chatelet et Vitry Chatelet entraient en collision avenue des Gobelins. Trois voyageurs étaient légèrement blessés.

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Le nom d'Émile Deslandres fut donné en juillet 1936 à un tronçon de l'ancien passage Moret pour que cette rue honore l'ancien conseiller municipal qui représenta le 13e à l'Hôtel de Ville pendant près de 30 ans.

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Une des victimes de Landru, Mme Laborde-Line, habitait 95 rue de Patay.

L'image du jour

La rue du Château-des-Rentiers à la hauteur du n°169

Le passage Ricaud est immédiatement sous la droite après le marchand de vins.