UNE ÉVOCATION DU 13e ARRONDISSEMENT DE 1860 AUX ANNÉES 30

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Une évocation du 13e arrondissement de 1860 aux années 30

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Faits divers

Faits divers

FAITS-DIVERS

Faits divers

Quartier de la Maison-Blanche

Une singulière hallucination

1901

Un employé de la Compagnie du gaz, M. François Mourzé, demeurant 77, avenue d'Italie, se présentait, avant-hier soir, au commissariat de M. Yendt...

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Quartier de la Maison-Blanche

Le drame de la rue de Tolbiac : un drame passionnel fait deux morts

1906

Un drame passionnel s'est déroulé dans un hôtel meublé, 178, rue de Tolbiac. À cette adresse, les époux Beaucousin exploitent depuis plusieurs années un établissement de vins et logeur, fréquenté par une clientèle de maquignons.

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rue Duméril

Le meurtre de la rue Duméril

1895

Un nommé Émile Bitlebel, âgé de dix-neuf ans, demeurant rue du Château-des-Rentiers, avait séduit une jeune fille, Mlle Amélie R..., âgée de dix-huit ans, journalière, domiciliée rue de la Reine-Blanche.

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rue de Tolbiac

Le môme « L’Affreux »

1903

« Nini des Deux-Moulins aime le môme « l’Affreux » pour la vie. »
C’est écrit en caractère gigantesques sur un mur de la rue de Tolbiac. N’était l'étrange sobriquet de l'heureux mortel qui a su allumer une telle passion dans le cœur de « Nini des Deux Moulins », on passerait bien indiffèrent, blasé sur l'éloquence des inscriptions murales.

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Avenue de Choisy

La peur du diable

1896

Depuis quinze jours environ, un négociant du quartier de la Gare, M. H..., donnait des signes évidents d'aliénation mentale.

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 Le drame de la rue Duméril - 1888

Le drame de la rue Duméril

Le Radical — 19 septembre 1888

Le nommé Désiré Caritey, journalier, âgé de quarante ans, demeurant rue Duméril, 17, marié et père de trois enfants, avait avec sa femme, avant-hier soir, une vive discussion pour un motif bien futile.

Caritey voulait aller au théâtre des Gobelins, mais il avait besoin de cinquante centimes pour parfaire le prix de sa place. Il avait demandé les dix sous à sa femme qui les lui avait refusés alléguant les dépenses du ménage.

Le Théâtre des Gobelins

Furieux, Caritey sortit et rencontrant des amis, s'en fut dans divers cabarets du quartier. Il rentra chez lui vers minuit et demi fortement pris de boisson et commença à invectiver sa femme. Puis s'emparant d'un revolver, il l'en menaça. Effrayée Mme Caritey se réfugia dans la chambre où dormaient ses trois enfants. Au moment où elle disparaissait dans la pièce, Caritey tira un coup de feu dans sa direction, mais le projectile se perdit dans le mur sans l'atteindre.

Quelques instants après, la pauvre femme n'entendant aucun bruit, se hasarda à rentrer dans sa chambre à coucher. Le revolver gisait à terre. Elle le prit et alla le cacher dans la cuisine pendant que l'ivrogne, affalé sur une chaise, balbutiait des paroles sans suite.

Caritey se releva cependant, et après quelques recherches, retrouva l'arme dans la cachette, et avant que sa femme. ait pu l'en empêcher, Caritey se tirait une balle dans la bouche.

On a transporté le blessé à l'hôpital de la Pitié. La blessure, quoique grave, n'est pas mortelle.



Sur la rue Duméril

La rue Duméril est l'ancienne rue du Marché-aux-Chevaux qui était alors le seul axe reliant cette partie de Paris avec les barrières via les petites rues du village d'Austerlitz. Elle perdit son rôle avec le percement du boulevard Saint-Marcel dont le niveau inférieur la faisait désormais terminer par un escalier et a été remplacée par l'axe haussmannien de la rue Jeanne-d'Arc reliant le boulevard Saint-Marcel aux fortifications qui ne fut terminé en totalité qu'avec l'ouverture du tronçon boulevard de l'Hôpital / boulevard de la Gare en juin 1936.

Historique

  • Petite histoire des rues de Paris (1913)

En lien avec la rue Duméril

  • Le percement du boulevard Saint-Marcel (1868)
  • Interrogations sur le boulevard Saint-Marcel (1868)
  • Le communiqué du Ministère de l'Intérieur en réponse à cet article
  • La réponse de Ch. Louft à ce communiqué

Faits-divers

  • Le drame de la rue Duméril - 1888
  • Le meurtre de la rue Duméril - 1895
La rue Duméril vue du boulevard Saint-Marcel entre 1886 et 1900 par Henry Godefroy

À lire également...

Le don Juan de chevaux de bois

La lune de miel fut de courte durée

1923

Il est de notoriété publique que la cavalerie a de tout temps semé le trouble dans le cœur des femmes. Et l'effet ne manqua pas de se produire dans celui trop sensible de Mme Émilie Raysin, jeune femme de 28 ans, demeurant avenue de Choisy, lorsqu'elle vit, caracolant à ses côtés, ce gars à belle prestance.

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Quadruple empoisonnement

1893

On appelle arlequins les restes des grands restaurants, lycées, etc., qui, après avoir été accommodés par certains commerçants exploitant ce commerce, sont revendus par eux, pour quelques sous, aux ouvriers nécessiteux.

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Quartier de la Gare

Drame de la misère

1894

Dans un misérable taudis situé au numéro 54 de la rue du Château-des-Rentiers, vivaient une pauvre vieille femme, Mme veuve Crozier, âgée de soixante-dix ans, et son fils François âgé de trente-six ans, chiffonnier, qui partageait avec sa mère l'unique chambre composant tout le logement.

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rue de Tolbiac

Le môme « L’Affreux »

1903

« Nini des Deux-Moulins aime le môme « l’Affreux » pour la vie. »
C’est écrit en caractère gigantesques sur un mur de la rue de Tolbiac. N’était l'étrange sobriquet de l'heureux mortel qui a su allumer une telle passion dans le cœur de « Nini des Deux Moulins », on passerait bien indiffèrent, blasé sur l'éloquence des inscriptions murales.

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Saviez-vous que... ?

Le 13 décembre 1892, M. Béchu, porteur aux Halles, demeurant rue Beaudricourt, 28, apportait, au commissariat de M. Perruche, un obus chargé, enveloppé de papier qu’il venait de découvrir, â 5 heures du matin, contre la porte d’une maison rue de Tolbiac, à l’angle du passage du Moulinet.

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Le 7 décembre 1930, un beau dimanche, à l'angle de l'avenue des Gobelins et de la rue Philippe- de-Champaigne, le manœuvre géorgien Parmény Tchanoukvadzé, trente-six ans, abattait à coups de pistolet automatique M. Noé Ramichvili, quarante-neuf ans, ancien ministre de l'Intérieur du gouvernement menchevik de Géorgie, président à Paris du parti Tebanoukvadze social démocrate géorgien, blessant M. Menagarichvili, secrétaire du précédent, qui se portait au secours de son chef.

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Charles Le Boucq (1868-1959) fut député du 13ème arrondissement de 1906 à 1928. Spécialisé dans les questions économiques, il présida le groupe d'action économique, rapporta divers budgets, notamment ceux du ravitaillement, des essences et pétroles, de la marine marchande, ainsi que le projet de loi sur la production d'ammoniaque synthétique. Après son échec de 1928, Charles Le Boucq abandonna la carrière politique.

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Le 13 juillet 1895, à deux heures, eurent lieu les essais de solidité du nouveau pont de Tolbiac prolongé (ancien pont Picard). Pour ces essais, 160 chevaux avaient été attelés, par groupes de huit, à vingt fardiers, chargés chacun de 18,000 kilos de grosses pierres de taille, représentant ensemble un poids de 360,000 kilogrammes. Au signal donné, ces vingt attelages se sont ébranlés et ont traversé ensemble le nouveau pont. Un tassement de 3 millimètres seulement fut constaté. Le pont fut inauguré par le Président de la République le surlendemain.

L'image du jour

Ruelle des Gobelins (Berbier du Mets)

© paris-treizieme.fr pour la transcription du texte

HISTOIRE DES QUARTIERS

  • La Salpêtrière
  • La Gare
  • Maison Blanche
  • Croulebarbe

ACCES PAR NOM

  • Nomenclature des rues
  • Liste des auteurs

LES DRAMES DU 13e

  • Le drame de la rue Albert
  • Le drame de la rue de l'Espérance
  • Le drame de la rue Vandrezanne
  • Le drame du quartier de la Gare
  • Un drame du terme
  • Tous les drames...

LE TREIZIEME AVANT LE 13e

  • Le Petit-Gentilly (1820)
  • De la difficulté d’être le treizième arrondissement
  • L'abattoir de Villejuif
  • Boulevard de l'Hôpital
  • La bergère d'Ivry (1827)
  • Un vol à la Butte-aux-Cailles

LE TREIZIÈME EN 1860

  • Notice administrative, historique et municipale sur le XIIIe Arrondissement par Ph. Doré fils

ACCES THEMATIQUES

  • L'aménagement du 13e
  • Les grandes voies du 13e
  • La petite ceinture dans le 13e
  • Le Métropolitain dans le 13e
  • La gare d'Austerlitz
  • Le puits artésien de la Butte-aux-Cailles
  • La place d'Italie
  • La cité Doré
  • La cité Jeanne d'Arc
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  • L'asile Nicolas-Flamel
  • Les hôpitaux de la Pitié et de la Salpêtrière
  • Les fouilles archéologiques dans le 13e
  • Le Siège de Paris (1870-71)
  • Le 13e sous la Commune
  • La catastrophe de la rue de Tolbiac (20 oct. 1915)
  • Le jardin des Gobelins
  • La manufacture des Gobelins
  • La "Folie Neubourg"
  • Le marché aux chevaux
  • Les grandes eaux du boulevard Kellermann
  • Ateliers, fabriques et petits métiers du XIIIe
  • Chiffons et chiffonniers
  • Cabarets, bouges et assommoirs
  • L'épidémie de la Maison-Blanche (1890)
  • Les étrangleurs des Gobelins
  • Sur les communes limitrophes
  • La zone dans le 13e

VIDÉOS

  • Auguste Lançon et le 13e
  • Marville, la rue de Tolbiac
  • Quai de la Gare, janvier 1910
  • La place Nationale
  • Le marché aux chevaux

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