Faits divers

 Le crime de l’avenue de Choisy - 1889

Le crime de l’avenue de Choisy

Le Gaulois — 23 aout 1889

L'avenue de Choisy sert de quartier général à des bandes de rôdeurs c'est, le pays par excellence des attaques nocturnes, des rixes, des vols, bref, des exploits variés des escarpes et des chourineurs de la rive gauche.

Un attentat monstrueux a été commis, la nuit dernière, dans un terrain vague de cette avenue, par une bande d'affreux vauriens. Huit de ces individus, rencontrant, hier soir, une jeune fille, de seize ans, Joséphine P... trieuse de chiffons, l'emmenèrent, malgré ses cris, dans un terrain voisin, se précipitèrent sur elle et, comme la malheureuse criait, ils la bâillonnèrent et lui bandèrent les yeux avec des mouchoirs.

Ils commencèrent par lui voler son portemonnaie, qui contenait environ vingt francs; puis, comme elle continuait à se débattre, ils la frappèrent brutalement et profitèrent de ce qu'elle avait perdu connaissance pour: lui faire subir les derniers outrages.

Ce supplice durait depuis deux heures; l'arrivée d'un passant effraya les misérables, qui prirent la fuite.

La malheureuse victime a dû être transportée à l'hôpital de la Pitié; son état est des plus graves.

Le servies de la Sûreté recherche activement les auteurs de ce lâche attentat.


(Communiqué)

Nous ayons succinctement annoncé, il y a quelques jours, que M. Géraudel, le pharmacien bien connu de Sainte-Menehould, avait découvert un mode de purgation agréable et actif supprimant absolument tous les purgatifs connus, pilules, capsules, biscuits, grains, huiles, thés, tisanes, eaux purgatives, etc., etc. C'est en ce moment dans le monde médical comme un coup d'État. Le nouveau purgatif Géraudel y est discuté, analysé, expérimenté, etc. Malheureusement, cette préparation, sous forme d'une petite tablette d’un goût très agréable qui en fait presque une friandise, est d'une préparation difficile et peu de pharmaciens ont pu encore s'en procurer. Nous reviendrons sur ce sujet intéressant, qui, nouveau 93, doit nous procurer cette liberté si nécessaire, la liberté du ventre, la plus chère, des libertés !

À lire également...

Quartier de la Maison-Blanche

Un ménage devenu la terreur des environs

1875

Rue du Moulin-des-Prés, non loin de la Bièvre, à l'angle du chemin qui conduit à la Glacière, habitait depuis longtemps un ménage qui était devenu la terreur des environs.

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Le drame de la rue de Tolbiac : un mari qui tue sa femme

1902

Un drame sanglant s'est déroulé hier soir, vers huit heures et demie, au n°204 de la rue de Tolbiac.
M. André Gastin, âgé de quarante-cinq ans, établi marchand de vins à cette adresse, avait cessé son commerce le mois dernier, mais il continuait d'habiter le rez-de-chaussée de l'immeuble.

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Quartier de la Gare

On recherchait cinq «disparus» dans les souterrains de la porte d'Ivry

1932

L'ouverture des travaux fut, pour tous les chenapans du quartier, une royale aubaine. Sur l'emplacement des anciennes fortifications, à proximité de la porte d'Ivry, le terrain se hérissa de barrières de planches et de piles de madriers offrant, pour les parties de cache-cache, mille coins et recoins.

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rue Damesme

Une famille empoisonnée à la Maison Blanche

1907

Au delà de la place d’Italie, au bout du quartier de la Maison-Blanche, s’étendent de vastes terrains où toute une peuplade de pauvres gens se sont établis. Vraie cité de misère, les masures de ces déshérités se dressent bâties de débris de toutes sortes parmi de maigres jardinets encombrés de détritus.

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Saviez-vous que... ?

Une jeune fille du village d’Ivry avait coutume de faire brouter ses chèvres sur le boulevard de la Glacière, auprès de la rivière des Gobelins. Hier soir, à sept heures, au moment où elle se disposait à regagner son domicile, elle a été accostée par un individu qui, après une assez courte conversation, l’a frappée de quatre coups de couteau. La jeune bergère est morte sur la place, et son assassin a été presque aussitôt arrêté. À neuf heures, le cadavre gisait encore dans un champ, au coin de la rue Croulebarbe, où M. Roger, commissaire de police du quartier, dressait son procès-verbal. C’est ainsi que les lecteurs de la Gazette de France apprirent la mort d’Aimée Millot, le bergère d’Ivry. La vérité impose de dire que l’auteur des faits n’avait pas été immédiatement arrêté.

La rue située entre la rue du Château des Rentiers et la rue Nationale fut dénommée rue Deldroux, en 1888.
Deldroux était un canonnier qui, en 1871, préféra, mourir que de rendre sa pièce.

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Cinq ponts relient le XIIIème et le XIIème arrondissement.

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C'est le 17 septembre 1901 que fut inauguré le puits artésien de la Butte aux Cailles. L'histoire ne dit pas si ce fut en grande pompe.

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Le 26 aout 1866, un important incendie se déclarait dans l'entrepôt de la compagnie des omnibus situé rue Tiers (actuelle rue Paulin Méry), derrière la place d'Italie, entrainant l'évacuation en urgence de 80 ou 250 chevaux selon les sources.

L'image du jour

Je carrefour de l'avenue des Gobelins avec le boulevard Arago et la station d'autobus.