UNE ÉVOCATION DU 13e ARRONDISSEMENT DE 1860 AUX ANNÉES 30

  • Accueil
  • Lieux
  • Faits divers
  • Dans la presse
  • Les drames du 13e
  • Un jour dans le 13e
  • La Bièvre
  • Promenades
  • Littérature
  • Le 13e avant le 13e
  • Feuilleton
  • Plans


Une évocation du 13e arrondissement de 1860 aux années 30

  • ACCUEIL
  • LIEUX
  • FAITS DIVERS
  • DANS LA PRESSE
  • UN JOUR DANS LE 13e
  • LA BIEVRE
  • PROMENADES
  • LITTÉRATURE
  • LE 13e AVANT LE 13e
  • FEUILLETON
  • PLANS

Faits divers

Faits divers

FAITS-DIVERS

Faits divers

Quartier de la Maison-Blanche

Un ménage devenu la terreur des environs

1875

Rue du Moulin-des-Prés, non loin de la Bièvre, à l'angle du chemin qui conduit à la Glacière, habitait depuis longtemps un ménage qui était devenu la terreur des environs.

...


Un drame dans une ménagerie

1904

Les époux Droxeler, connus, le mari, sous le nom du dompteur José, et la femme sous celui de la Goulue, promènent, comme on le sait, dans les foires parisiennes une ménagerie qui fait de temps en temps parler d'elle. Cette ménagerie est actuellement installée avenue d'Italie, en face de la gare de la Maison-Blanche.

...


Place d'Italie et ses alentours

Combat de « Terreurs »

1897

Une bande d’une dizaine de souteneurs étaient venus hier de Charonne pour s’amuser dans le quartier d’Italie, mais les gars de la Maison-Blanche virent cette invasion sur leur territoire d’un mauvais œil.

...


A la Glacière

L’affaire de la rue Robine

1893

La rue Robine a été, hier soir, le théâtre d’une bagarre sanglante qui a en pour mobile la jalousie.

...


rue de Tolbiac

Le Quincailler de la rue de Tolbiac

1899

Durant une année, le ménage servit de modèle aux associations conjugales les plus régulières du quartier des Gobelins.

...

 Les Amis de « Guibollard » - 1905

Les Amis de « Guibollard »

Le Petit-Parisien ― 19 août 1905

Jean Bonneau, âgé de dix-sept ans, dit « Guibollard », avait convié à une petite fête tous ses amis, des rôdeurs qui hantent les fortifications, dans les parages de la porte de Fontainebleau. Ces joyeuses agapes devaient avoir lieu dans un établissement malfamé des environs de la poterne des Peupliers. C'était en quelque sorte un pique-nique chacun devait y contribuer selon ses moyens. Les uns avaient promis d'apporter de superbes pièces de volailles dérobées aux étalages du marché de la route de Fontainebleau à Bicêtre les autres devaient faire une visite à quelques boucheries et charcuteries du treizième arrondissement. Quant Guibollard, il s'était réservé la tâche la plus délicate. En compagnie de Lucien Frézier, dit « Petit-Rat », âgé de dix-neuf ans, il offrit de mettre au pillage la cave de M. C... riche propriétaire de la rue Barrault.

Cette proposition fut, bien entendue, accueillie avec le plus vif enthousiasme par toute la bande.

Les deux amis se mirent immédiatement en campagne, et, la nuit dernière, ils pénétraient dans la cave de la rue Barrault.

Dans de vastes casiers, des bouteilles étaient alignées portant les étiquettes et estampilles de nos meilleurs crus. A cette vue, Guibollard et Petit-Rat perdirent la tête :

― A quoi bon, s'exclama Guibollard, emporter des vins qui peut-être ne plairont pas à nos amis ! Goûtons-les, ce sera plus sage.

Et effectivement ils se mirent en devoir de déguster. Mais ils avaient compté sans la chaleur communicative causée par l'excellence des produits, tant et si bien qu'une heure plus tard ils roulaient ivres-morts sur le sol.

Dormant encore d'un profond sommeil, ils furent découverts, le matin, par le domestique de M. C...

Il fallut attendre leur réveil pour les conduire au bureau de M. Pélatan, commissaire de police du quartier de la Maison-Blanche. Là, ils furent interrogés par M. Baryssou, secrétaire, et se trouvant encore sous l'influence des vapeurs mal dissipées de l'ivresse, ils fournirent toutes les indications désirables. Quelques heures plus tard, M. Pélatan, accompagné d'une demi-douzaine de gardiens de la paix, cueillait toute la bande des amis de Guibollard, dans l'établissement où devait avoir lieu, le jour même, le fameux repas.

Au nombre de huit, ces individus, dont le casier judiciaire est pour le moins chargé de cinq condamnations, ont été rejoindre Guibollard et Petit-Rat au dépôt.

Le Petit-Parisien indique que le dénommé "Guibollard " a pour identité Jean Bonneau. Rapportant les mêmes faits, Le Matin lui donne Jean Rousseau pou réelle identité.

À lire également...

Quartier de la Maison-Blanche

De chute en chute

1895

Des agents de service avenue d'Italie arrêtaient, hier soir, à la tombée de la nuit, au moment où ils dérobaient des haricots à la porte d'un épicier, un homme et une femme.

...


Quartier de la Maison-Blanche

Le drame de l'avenue de Choisy

1888

Les locataires d'un hôtel situé au n°33 de l'avenue de Choisy étaient réveillés, la nuit dernière, par les plaintes d'une femme.

...


Quartier de la Gare

Un Drame du terme

1902

Entre la rue Nationale et la rue Jeanne-d'Arc, dans le quartier de la Gare, serpente un passage qui coupe la cité Jeanne-d'Arc. De chaque côté sont de hautes maisons, aux étages bas, aux fenêtres étroites, où grouille une population de chiffonniers, de mendiants, de gens sans aveu.

...


Près de la place d'Italie

L’affaire de la rue Tiers

1891

Rue Tiers, 13, près du boulevard d'Italie, dans une maison aux mille recoins, toute en rez-de-chaussée, habitée par vingt ménages vivant l'un sur l'autre, demeurent les époux Arnould et leurs enfants, deux jeunes filles.

...

Saviez-vous que... ?

Le 13 décembre 1892, M. Béchu, porteur aux Halles, demeurant rue Beaudricourt, 28, apportait, au commissariat de M. Perruche, un obus chargé, enveloppé de papier qu’il venait de découvrir, â 5 heures du matin, contre la porte d’une maison rue de Tolbiac, à l’angle du passage du Moulinet.

*
*     *

En février 1893, le conseil municipal de Paris, sous la conduite de M. Ernest Rousselle, décidait ce qui suit pour le 13ème arrondissement : Ouverture de la rue Bobillot, entre la place d'Italie et la rue du Moulin-des-Prés ; ouverture de la rue Caillaux ; mise en état de viabilité de la rue Croulebarbe ; ouverture d'une voie nouvelle, de la rue de Tolbiac à la gare d'Orléans-Ceinture ; prolongement de la rue Jeanne-d'Arc ; achèvement de la rue Pascal ; ouverture de la rue des Messageries ; mise à l'alignement de la ruelle des Gobelins.

*
*     *

La société des fourneaux de Saint-Vincent de Paul, le 5 novembre 1897 ouvraient, comme chaque année, ses fourneaux (au nombre de 26 en 1897) qui restèrent ouverts jusqu’au 30 avril 1898, tous les jours non fériés, de huit heures à onze heures du matin. Trois d'entre eux étaient situés dans le 13ème : 45 rue Corvisart, 35 rue de la Glacière et 87 bis rue Jenner.
Avec un bon de dix centimes, les malheureux recevaient une portion de pain, bouillon, viande, légumes, etc. enfin, de quoi se réconforter.
Ces établissements charitables étaient dirigés par les Sœurs.

*
*     *

Dans l’après-midi du 5 octobre 1883, des agents arrêtaient un individu qui s’apprêtait à prendre un bain dans le bassin de la place d’Italie.
Cet homme prétendait être un diplomate en mission spéciale : « Je suis envoyé par M. Carnot, a-t-il dit, près de l’amiral Avelane, afin de le prémunir contre les dangers qui le menacent et moi aussi. » En même temps, il montrait ses lettres de créances, consistant en un billet de sortie de l’hôpital Sainte-Anne.
Il est vraisemblable qu’il y soit retourné aussitôt.

L'image du jour

Ruelle des Gobelins (Berbier du Mets)

© paris-treizieme.fr pour la transcription du texte

HISTOIRE DES QUARTIERS

  • La Salpêtrière
  • La Gare
  • Maison Blanche
  • Croulebarbe

ACCES PAR NOM

  • Nomenclature des rues
  • Liste des auteurs

LES DRAMES DU 13e

  • Le drame de la rue Albert
  • Le drame de la rue de l'Espérance
  • Le drame de la rue Vandrezanne
  • Le drame du quartier de la Gare
  • Un drame du terme
  • Tous les drames...

LE TREIZIEME AVANT LE 13e

  • Le Petit-Gentilly (1820)
  • De la difficulté d’être le treizième arrondissement
  • L'abattoir de Villejuif
  • Boulevard de l'Hôpital
  • La bergère d'Ivry (1827)
  • Un vol à la Butte-aux-Cailles

LE TREIZIÈME EN 1860

  • Notice administrative, historique et municipale sur le XIIIe Arrondissement par Ph. Doré fils

ACCES THEMATIQUES

  • L'aménagement du 13e
  • Les grandes voies du 13e
  • La petite ceinture dans le 13e
  • Le Métropolitain dans le 13e
  • La gare d'Austerlitz
  • Le puits artésien de la Butte-aux-Cailles
  • La place d'Italie
  • La cité Doré
  • La cité Jeanne d'Arc
  • Le passage Moret
  • L'asile Nicolas-Flamel
  • Les hôpitaux de la Pitié et de la Salpêtrière
  • Les fouilles archéologiques dans le 13e
  • Le Siège de Paris (1870-71)
  • Le 13e sous la Commune
  • La catastrophe de la rue de Tolbiac (20 oct. 1915)
  • Le jardin des Gobelins
  • La manufacture des Gobelins
  • La "Folie Neubourg"
  • Le marché aux chevaux
  • Les grandes eaux du boulevard Kellermann
  • Ateliers, fabriques et petits métiers du XIIIe
  • Chiffons et chiffonniers
  • Cabarets, bouges et assommoirs
  • L'épidémie de la Maison-Blanche (1890)
  • Les étrangleurs des Gobelins
  • Sur les communes limitrophes
  • La zone dans le 13e

VIDÉOS

  • Auguste Lançon et le 13e
  • Marville, la rue de Tolbiac
  • Quai de la Gare, janvier 1910
  • La place Nationale
  • Le marché aux chevaux

L'image du jour


Le feuilleton


A propos de ce site

Mentions légales

Politique de confidentialité

Recherche

Contact


© paris-treizieme.fr 2010-2023

Suivre @ParisTreizieme