UNE ÉVOCATION DU 13e ARRONDISSEMENT DE 1860 AUX ANNÉES 30

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Une évocation du 13e arrondissement de 1860 aux années 30

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Faits divers

Faits divers

FAITS-DIVERS

Faits divers

Quartier Croulebarbe

Une mère tue sa fillette et tente de se suicider

1912

Un drame navrant, stupide, cruel, a douloureusement ému, hier, le quartier Croulebarbe. Dans la paisible rue de la Reine-Blanche vivait, depuis dix mois, au numéro 28, la famille Vaissair, composée du père, de la mère, et d'une fillette de trois ans.

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A la cité Doré

Un rôti de chien enragé

1873

On sait peut-être que la cité Doré, près de l’ancienne barrière des Deux-Moulins, est un quartier composé de cahutes singulières, habitées par des chiffonniers. Quartier modèle s'il en fut... Sa population tient à ce que tout s'y passe pour le mieux, à ce que rien ne vienne entacher la réputation d'esprit pacifique...

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Quai de la Gare

Le meurtre de la rue Harvey

1895

Il y a quelques mois, un ménage irrégulier, comme il en existe beaucoup à Paris, venait s'établir au numéro 95 de la rue Harvey, une petite voie du treizième arrondissement, qui va de la rue Nationale à la rue du Château-des-Rentiers.

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rue Damesme

Une famille empoisonnée à la Maison Blanche

1907

Au delà de la place d’Italie, au bout du quartier de la Maison-Blanche, s’étendent de vastes terrains où toute une peuplade de pauvres gens se sont établis. Vraie cité de misère, les masures de ces déshérités se dressent bâties de débris de toutes sortes parmi de maigres jardinets encombrés de détritus.

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Place d'Italie et ses alentours

Combat de « Terreurs »

1897

Une bande d’une dizaine de souteneurs étaient venus hier de Charonne pour s’amuser dans le quartier d’Italie, mais les gars de la Maison-Blanche virent cette invasion sur leur territoire d’un mauvais œil.

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 La tentative d'émeute cette nuit rue Nationale - 2 mai 1934

La tentative d'émeute cette nuit rue Nationale

Le Journal — 2 mai 1934

Des incidents très graves qui ont rapidement pris le caractère d'une véritable émeute, se sont produits tard dans la soirée rue Nationale, dans le XIIIè arrondissement.

Cliché : Paris-Soir en date du 3 mai 1934

Entre le 79 et le 81 de cette voie s'ouvre la cité Jeanne-d'Arc, vaste îlot habité par un grand nombre de familles. Vers 20 heures, plusieurs centaines d'individus s'étaient groupés dans la rue et s'étaient mis à lapider les taxis qui passaient.

Quatre chauffeurs et leurs voyageurs avaient été blessés et pansés à l'hôpital de la Pitié.

La préfecture de police, alertée par le commissariat, envoya des cars chargés d'agents sur les lieux. Mais; entre temps, la plupart des manifestants s'étaient réfugiés dans les maisons tandis que quelques autres dressaient à la hâte une barricade, à l'endroit où la rue fait un coude devant le numéro 164.

La barricade

Cette barricade, faite de tas de pavés dont quelques-uns débordaient des poubelles où ils étaient entassés, était double. Deux rangées de pierres encadraient la grille qui ferme la cité Jeanne-d'Arc et en défendaient l'accès.

Bientôt un feu de joie alimenté par des bois de lit, des matelas, des portes et par toutes sortes de planches éclaira sinistrement ce décor tragique.

On voyait, derrière les barreaux de fer de la cité, des têtes qui s'agitaient dans la pénombre et qu'éclairait parfois une lueur rouge. Un drapeau rouge piqué dans les pierres de la rue semblait être lui-même une flamme qu'agitait parfois le bras d'un communiste.

De temps en temps, comme pour empêcher les voisins de dormir, une phrase de l'Internationale s'échappait d'une fenêtre, et puis de nouveau le feu de planches crépitait.

Les péripéties de la lutte

Quand, vers minuit, les agents, arrivent sur les lieux, ils sont accueillis par une fusillade nourrie qui les oblige à battre en retraite:

Le brigadier Jamet, blessé au ventre s'écroule. On le transporte dans une pharmacie voisine où il reçoit des soins en attendant d'être transféré à la maison de santé des gardiens de la paix.

1 heure. — M. Paul Guichard, qui vient d'arriver, s'avance en dehors du barrage formé par les cars de la préfecture, dans l'intention de parlementer avec les émeutiers.. Mais des coups de feu sont tirés sur lui et le directeur de la police municipale doit se retirer.

La rue Nationale est complètement barrée maintenant entre la place Nationale et le boulevard de la Gare. Les communistes se servent de revolvers, de carabines et de fusils.

1 heure 45. — M. Guichard vient de nous déclarer :

— Comme, à pareille heure, la circulation peut sans inconvénient être interrompue, je ne veux pas risquer la vie de mes hommes, d'autant plus que si cette bande d'individus se réfugiaient dans la cité Jeanne-d'Arc, celle-ci deviendrait pour nous un véritable coupe-gorge dont nous ne pourrions-nous tirer sans risquer de nombreuses vies humaines.

2 heures. — M. Langeron, préfet de police, accompagné de M. Bressot, directeur de son cabinet, arrive rue Nationale.

On apprend que parmi les arrestations qui ont été opérées, figurent la femme Ida Battu et son ami, Louis Bermini, demeurant 24, rue du Tage, qui s'étaient livrés à des voies de fait sur un gardien de la paix ; la femme Bavolet et son mari, qui avaient attaqué chez lui et molesté leur voisin, le gardien de la paix Serini.

2 heures 15. — M. Paul Guichard, à la sortie d'une conférence tenue sur place avec M. Langeron, décide de faire appel aux pompiers et demande par téléphone le matériel d'assaut de la Police judiciaire.

Dès que quelqu'un apparaît rue Nationale en dehors du barrage des camions de la Préfecture, les coups de feu crépitent. Les balles viennent s'aplatir sur la carrosserie des cars.

L'aspect provincial de la petite place Nationale contraste avec le déploiement des forces policières qui, silencieusement, s'y groupent et attendent.

Voici les voitures, munies de phares aveuglants, qui, pour la première fois, vont entrer en action.

De temps à autre, la sirène du téléphone de Police-Secours domine la sourde rumeur. La rue Nationale est déserte, mais les trous des fenêtres ouvertes, prudemment éteintes, sont autant de menaces.

Tout au bout, les flammes de la barricade sont sans cesse ranimées et de plus en plus vives; elles voilent son aspect du côté de la place Nationale, mais quand on la voit du boulevard de la Gare, dont elle est beaucoup plus proche, on s'aperçoit qu'une douzaine d'individus seulement la gardent, prêts à donner l'alerte si l'assaut en était entrepris.

L'assaut

2 heures 30. — MM. Langeron, Paul Guichard et le capitaine Pillien, de la caserne de pompiers de Poissy, viennent de tenir une nouvelle conférence à la suite de laquelle l'ordre a été lancé de donner l'assaut aux émeutiers.

À cet effet, plusieurs cars vides pilotés par un seul chauffeur, sont mis en marche à reculons dans la rue Nationale, en direction de la barricade.

Derrière les cars marchent une centaine de gardiens de la paix coiffés de casques et revêtus de cuirasses.

La barricade flambe toujours et des coups de feu, de temps à autre, claquent dans le silence impressionnant.

La barricade est prise

3 heures. — La colonne d'assaut, composée d'agents, de gardes et de pompiers, encadrée de puissants projecteurs, arrive à proximité de la barricade sans rencontrer de résistance. Les émeutiers se sont réfugiés dans les immeubles de la cité Jeanne-d'Arc.

En quelques secondes, la barricade est enlevée. Les pompiers noient les matériaux enflammés et, dès qu'une fenêtre s'entr'ouvre, dirigent leur jet dans sa direction.

La rue est absolument déserte. Les coups de feu ont cessé. Mais ce n'est là que la première partie de la tâche assignée à la police.

Maintenant les inspecteurs de la brigade spéciale, munis de casques et de boucliers, vont pénétrer dans l'immeuble d'où sont partis les coups de carabine et vont s'efforcer de retrouver l'homme qui a grièvement blessé le brigadier Jamet.

On devine dans la maison des allées et venues incessantes. Que vont faire les locataires qui tout à l'heure « tiraillaient » sur la police ?

Les dernières dispositions sont prises par MM. Langeron et Guichard avant l'attaque définitive.

3 heures 15. — Oh apprend que les émeutiers, qui ont quitté la rue Nationale à l'approche de la colonne d'assaut, ont construit une nouvelle barricade rue Jeanne-d'Arc. La police s'apprête à lui donner l'assaut.

Quatre arrestations

3 heures 45. — La seconde barricade vient d'être enlevée. Les émeutiers ont fui à l'arrivée de la police.

D'autre part, les inspecteurs de la brigade spéciale ont réussi à pénétrer à l'hôtel Le Beugé, 161, rue Nationale, d'où étaient partis les coups de feu. MM. Langeron et Paul Guichard accompagnaient le petit groupe des inspecteurs, revêtus de salopettes bleues.

Au premier étage de l'immeuble, les représentants de la loi trouvèrent quatre hommes couchés, qui feignaient de dormir. Le préfet de police les mit lui-même en état d'arrestation. Ce sont les nommés Max Delavallée, Maurice Laborde, Émile Laborde et Jean Esperle. Ils sont âgés de 25 à 30 ans. Ils ont été conduits au commissariat du quartier de la Gare, où ils sont interrogés.

On a l'impression que les quatre individus se sont mis au lit quand ils ont vu la police arriver et prête à pénétrer dans l'hôtel. Ce serait bien eux qui ont tiré des coups de carabine.

Les autres émeutiers se sont retirés dans la cité Jeanne-d'Arc, dont les grilles sont fermées et cadenassées.

Le service d'ordre, bien que l'émeute paraisse terminée, reste sur les lieux.


A lire également

Le récit du Petit-Parisien

Le récit du Figaro



A propos de la Cité Jeanne d'Arc

La cité Jeanne d'Arc, dont l'existence du projet est attestée en 1869, fut construite entre 1872 et 1874 par un nommé Thuilleux, architecte et propriétaire de son état (49 rue Peyronnet à Neuilly) qui laissa son nom à un passage aujourd'hui disparu (et épisodiquement son nom à la cité), et fut démolie à partir de 1939 après une longue période d'évacuation. Entre temps, la cité fut un foyer de misère et de pauvreté autant qu'un lieu sordide et nauséabond à éviter. Avec la cité Doré, la cité Jeanne d'Arc est l'un des lieux du 13e sur lequel on trouve le plus d'écrits et de témoignages. On ne saurait donc ici proposer qu'une sélection.

Le nommé Thuilleux ne brillait pas particulièrement sur le plan de la philanthropie, ce n'était vraisemblablement pas son but. Les taudis que constituait la cité Jeanne d'Arc dès l'origine, attirèrent rapidement l'attention de la ville de Paris après une épidémie de variole et une inspection sévère se traduisit dans un rapport établi par le Dr Olivier du Mesnil à destination de la commission des logements insalubres. La ville prescrivit ensuite des mesures d'assainissement que Thuilleux s'empressa de contester devant le conseil de préfecture de la Seine (le Tribunal administratif d'aujourd'hui, jugement du 28  juillet 1881), lequel donna largement raison à la Ville, puis devant le Conseil d'État (arrêt du 1er aout 1884), lequel rejeta le recours introduit au motif que "les diverses causes d'insalubrité signalées par la commission des logements insalubres dans les maisons appartenant au sieur Thuilleux et formant la cité Jeanne d'Arc sont inhérentes à ces immeubles et proviennent de leur installation vicieuse..."

Des améliorations finirent pas être réalisées mais ne sortirent pas la cité de sa fange.

Thuilleux et ses successeurs profitèrent encore 30 ans de la manne que représentaient les loyers de la cité Jeanne d'Arc avant de la céder, en 1912, pour 800.000 francs à l'Assistance Publique qui sous la conduite de M. Mesureur, envisageait de réaliser une grande opération de création de logements à bon marché dans le secteur. Au moment de la cession, le ou les propriétaires de la cité tiraient un revenu net de 85.000 francs des 2500 locataires de la cité selon Le Matin du 2 novembre 1912.

Le projet de l'Assistance Publique ne se concrétisa pas notamment eu égard à refus des locataires de quitter les lieux et fut gelé par la guerre. La cité changea de mains en 1925 lorsque l'Assistance Publique renonça à ses activités dans le domaine de habitations à bon marché devenu celui des communes via leurs offices de gestion.

Devenue foyer d'agitation et enjeu politique, la démolition de la cité Jeanne d'Arc est une fois de plus décidée à la fin de l'année 1933 dans le cadre de la lutte contre les îlots insalubres. La mise en œuvre de cette décision prit du temps surtout après les évènements du 1er mai 1934 et l'organisation de la résistance aux expulsions par le PCF.

Les premiers temps

  • Le Bazar Jeanne-Darc (1874)
  • Paris Lugubre : la Cité Jeanne-d’Arc et la cité Doré (1879)
  • Conseil de préfecture de la Seine - 28 juillet 1881
  • La Cité Jeanne-d’Arc (La Presse, 11 aout 1881)
  • La cité Jeanne-d’Arc - Extrait de Paris horrible et Paris original (1882)

La période "Assistance Publique"

  • Neuf cents chiffonniers déménagent (Le Matin, 2 novembre 1912)
  • La cité Jeanne d’Arc vu par le Gaulois (Le Gaulois, 17 novembre 1912)
  • Un Meeting des Locataires de la Cité Jeanne-d’Arc (1912)
  • Trois ilots à détruire d'urgence (1923)

Dix ans de blocage

  • Une injustice à réparer - Lucien Descaves, L’Intransigeant — 29 juin 1924
  • La Ville de Paris va-t-elle enfin s'occuper de la cité Jeanne-d'Arc ? (1931)
  • L'assainissement de la cité Jeanne-d'Arc (Le Temps, 17 janvier 1934)
  • On va démolir la cité Jeanne-d’Arc (La Liberté, 21 janvier 1934)

Sur les évènements du 1er mai 1934

  • Le « Fort Chabrol » de la cité Jeanne d’Arc (Excelsior, 2 mai 1934)
  • La cité Jeanne d’Arc transformée en fort Chabrol, récit du Petit-Parisien
  • Treize émeutiers de la Cité Jeanne-d’Arc ont été arrêtés hier matin, récit du Figaro
  • La tentative d'émeute cette nuit rue Nationale, récit du Journal
  • Les assiégés de la cité Jeanne-d'Arc se sont rendus ce matin, récit de Paris-Soir

La fin de la Cité Jeanne d'Arc

  • Ventres vides, poings levés ! (L’Humanité — 3 juin 1934)
  • André Marty aux côtés des locataires de la cité Jeanne-d'Arc contre l’entrepreneur Gervy (L’Humanité — 9 mai 1935)
  • La cité Jeanne-d'Arc a été nettoyée de ses indésirables (Paris-Soir, 24 septembre 1935)
  • Cité Jeanne-d'Arc - Les agents protègent les ouvriers démolisseurs des taudis (1935)
  • Sous la protection de la police, des ouvriers ont entrepris la démolition de la trop fameuse cité Jeanne-d'Arc (Le Matin - 1935)
  • Une rafle dans la cité Jeanne-d’Arc, repère de la misère et du crime (1937)
  • Les ilots de la misère par Jacques Audiberti (1937)

Faits divers

  • Un Drame du Terme (1902)
  • Une cartomancienne assassine son ami (1921)
  • La police devra-t-elle assiéger dans la cité Jeanne-d'Arc Henri Odoux qui blessa sa voisine ? (1935)
  • L'ivrogne qui avait blessé sa voisine est arrêté. (Le Journal - 1935)

Autres textes de Lucien Descaves

  • Les dernières cités (1934)
  • L'oasis et le cloaque (1934)
  • Jeanne d'Arc et sa lèpre (1939)

La cité Jeanne d'Arc dans la littérature

  • La Cité Jeanne-d'arc - Extrait de Paysages et coins de rues par Jean Richepin (1900)
  • La Cité Jeanne d'Arc dans "Les mémoires de Rossignol" (1894)
  • Extraits de "Un gosse" (1927) d'Auguste Brepson:
    • La cité Jeanne-d'Arc
    • La vie, cité Jeanne-d'Arc

À lire également...

Rue des Cordelières

Le crime de la rue des Cordelières

1879

La rue des Cordelières se trouve dans le treizième arrondissement, près du boulevard Arago, dans un quartier qui, la nuit, est peu éclairé, insuffisamment surveillé, et où les habitations sont assez clairsemées, entre de grands établissements de tannerie et de peausserie.

...


Des bandits en auto dévalisent une passante puis attaquent une crémière

1931

D'audacieux bandits, des jeunes gens, si l'on en croit le signalement donné par les victimes, ont opéré, l'autre nuit, d'abord rue du Bois-de-Boulogne, à Neuilly, puis rue Brillat-Savarin, en utilisant une automobile volée.

...


Boulevard de la Gare

La veuve Rigolot a malgré tout de la chance

1873

La dame veuve Rigolot est une bonne vieille qui tient, boulevard de la Gare, 6, une baraque pour la vente des journaux.

...


Avenue de Choisy

L'Huitre et les Plaideurs

1896

Un différend des plus cocasses a éclaté hier entre la patronne d’un débit-restaurant de l'avenue de Choisy, Mme veuve Anaïs T. et un ouvrier tapissier, M. Alexis J., âgé de trente-deux ans, demeurant rue de la Maison-Blanche, au sujet d'une huître.

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Saviez-vous que... ?

Le point culminant du sol naturel du 13e arrondissement dépasse légèrement les 63 mètres. Il est situé au milieu de la rue Vandrezanne. Le point le plus bas est sur les quais de Seine à proximité du pont National. Si l'on prend en compte les espaces situés au delà du périphérique, le point culminant serait situé avenue de la porte de Gentilly en lisièse de cette commune. Les prés submersibles de la Glacière étaient à une côte moyenne de 35,80 mètres.

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En 1892, Mesdemoiselles Dufrène, disposant de hautes références, donnaient des leçons d'italien au 27 de l'avenue des Gobelins.

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La Butte-aux-Cailles culmine à plus de 60 mètres au dessus du niveau de la mer tandis que le point le plus haut du reste du quartier Maison Blanche n'est qu'à 53 mètres. Le vrai point culminant du 13e est en réalité avenue de la porte de Gentilly ou rue Vandrezanne si l'on s'en tient à l'intérieur de l'arrondissement.

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Le 8 février 1885, vers dix heures, deux chevaux attelés à un camion de la compagnie du Nord, chargé de charbon, s’emportaient, rue du Moulinet : malgré les efforts du charretier, le nommé Bruli, ils n'ont pu être maintenus, la pente de la rue étant très rapide en cet endroit, et ils sont allés s'abattre contre un mur de clôture, passage Vandrezanne, n° 10.
Par suite, un des chevaux a été tué sur le coup, l'autre s'est blessé fortement aux jambes. Un pan du mur s'est écroulé, une porte a été brisée et le camion a été mis en pièces. Par un hasard providentiel, le charretier Bruli n'a eu aucun mal.

L'image du jour

Boulevard Arago vers le carrefour des Gobelins

La création du boulevard Arago fut décidé dans les années 1850 comme moyen de développement du 12e arrondissement d'alors et comme une branche du grand boulevard Saint-Marcel reliant les chemins de fer de Lyon et d'Orléans avec le chemin de fer de l'Ouest et toute la partie sud-ouest de Paris. Ce devait être une voie de 40 mètres de largeur bordée d'une double rangée de plantation traversant "un désert d'immenses terrains vagues qui s'animera et se peuplera très promptement".
Le nom de la voie initialement retenu était Boulevard de la Santé.  ♦

© paris-treizieme.fr pour la transcription du texte

HISTOIRE DES QUARTIERS

  • La Salpêtrière
  • La Gare
  • Maison Blanche
  • Croulebarbe

ACCES PAR NOM

  • Nomenclature des rues
  • Liste des auteurs

LES DRAMES DU 13e

  • Le drame de la rue Albert
  • Le drame de la rue de l'Espérance
  • Le drame de la rue Vandrezanne
  • Le drame du quartier de la Gare
  • Un drame du terme
  • Tous les drames...

LE TREIZIÈME AVANT LE 13e

  • Le Petit-Gentilly (1820)
  • De la difficulté d’être le treizième arrondissement
  • La bergère d'Ivry (1827)
  • L'abattoir de Villejuif (1812)
  • Sommaire complet

LE TREIZIÈME EN 1860

  • Notice administrative, historique et municipale sur le XIIIe Arrondissement par Ph. Doré fils

ACCÈS THÉMATIQUES

  • L'aménagement du 13e
  • Les grandes voies du 13e
  • La petite ceinture dans le 13e
  • Le Métropolitain dans le 13e
  • Les tramways dans le 13e
  • La gare d'Austerlitz
  • Le puits artésien de la Butte-aux-Cailles
  • La place d'Italie
  • La cité Doré
  • La cité Jeanne d'Arc
  • Le passage Moret
  • L'asile Nicolas-Flamel
  • Les hôpitaux de la Pitié et de la Salpêtrière
  • Les fouilles archéologiques dans le 13e
  • Le Siège de Paris (1870-71)
  • Le 13e sous la Commune
  • La catastrophe de la rue de Tolbiac (20 oct. 1915)
  • Le jardin des Gobelins
  • La manufacture des Gobelins
  • La "Folie Neubourg"
  • Le marché aux chevaux
  • Les grandes eaux du boulevard Kellermann
  • Ateliers, fabriques et petits métiers du XIIIe
  • Chiffons et chiffonniers
  • Cabarets, bouges et assommoirs
  • L'épidémie de la Maison-Blanche (1890)
  • Les étrangleurs des Gobelins
  • Sur les communes limitrophes
  • La zone dans le 13e

VIDÉOS

  • Auguste Lançon et le 13e
  • Marville, la rue de Tolbiac
  • Quai de la Gare, janvier 1910
  • La place Nationale
  • Le marché aux chevaux

L'image du jour


Le feuilleton


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