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 Ligne de ceinture rive gauche : le tracé définitif - janv. 1861

Ligne de ceinture rive gauche : le tracé définitif

La Presse — 30 janvier 1861

Nous avons, il y a quelques mois, annoncé que la ligne de ceinture devait être complétée par son prolongement sur la rive gauche ; depuis lors, les études topographiques en ont été faites et plusieurs projets en ont été soumis ; mais en voici enfin l'exposé définitif :

Le tracé, au départ, prolonge d'abord en ligne droite la dernière partie du chemin d'Auteuil, ensuite il s'infléchit à gauche par une courbe de 500 mètres de rayon pour rester en dedans de l'enceinte fortifiée qui fait retour en cet endroit, après quoi il passe la Seine, sur un pont mixte comme celui de Bercy.

Après cette traversée, la ligne est obligée de s'infléchir encore à gauche par une courbe de 700 mètres de rayon pour obéir à la rentrée du front de l’enceinte. À partir de ce point, le tracé se compose, jusqu'au chemin de fer d'Orléans, de deux alignements droits réunis par une seule courbe de2.300 mètres de rayon.

Le premier de ces alignements, long de 5,538 mètres, fait franchir les contreforts de Vaugirard et de Montrouge. Dans ce trajet, il traverse successivement les rues de Sèvres, de Vaugirard, la route départementale n°54 (de Chevreuse à Paris), et la route impériale n°20 (Paris à Toulouse), ainsi les lignes de Versailles (rive gauche) et de Sceaux. Ce grand alignement est parallèle à la route militaire et se trouve à 258 mètres en arrière.

La traversée du vallon, de la Bièvre est la partie qui a présenté le plus d'obstacles ; cette vallée est prise une première fois en écharpe, le tracé coupe l’étroit contrefort qui tourmente le cours de la rivière entre Gentilly et la barrière de la Glacière, puis il vient au-delà franchir le bassin à sa moindre largeur. À son point opposé, la ligne franchit le contrefort de la Maison-Blanche, sur lequel passe la route impériale n°7 (de Paris à Antibes), après quoi elle descend par une rampe vers la Seine, en avant de laquelle le chemin se raccorde avec celui qui existe et complète ainsi la ceinture projetée.

On doit remarquer que sur la rive gauche cette voie ne rencontre presque que des terrains nus et ne détruit aucun établissement industriel important ; sur la rive droite seulement, dans la partie comprise entre la Seine et la station d'Auteuil, les expropriations seront plus coûteuses.

La longueur totale de la ligne de ceinture, rive gauche, est de 10,339 mètres.



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L’état de santé de Blanqui

À l'issue de la réunion, le brusque passage d'un milieu chauffé dans l’atmosphère humide de la rue lui causa un frisson : Blanqui eut une défaillance dont il se releva aussitôt. Il voulait marcher, mais les personnes qui l'accompagnaient l'obligèrent à monter dans un fiacre où, malgré sa résistance, on le recouvrit d'un gros pardessus.
On le conduisit chez un de ses amis, 25, boulevard d'Italie. (1880)

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La cité Doré

La cité Doré est située au cœur même du treizième arrondissement, que les statisticiens nous donnent comme le plus misérable de Paris, entre la rue Jenner et la place Pinel. Figurez-vous, entre deux murailles nues, un long boyau s’ouvrant ... (1889)

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Le cuiseur de cadavres

Si, par hasard, vous vous aventurez tout là-bas, là-bas, près des fortifications, dans le quartier de la Gare, vous pourrez, si vous passez rue des Chamaillards, voir, paisible, fumant sa pipe au seuil d'une grande porte peinte en marron, un homme frisant la soixantaine... (1896)

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Un matin à la poterne des Peupliers

Six heures et demie du matin. Le gardien de la paix Louis Roupillon, du treizième arrondissement, vient de prendre son service à la poterne des Peupliers, tout là-bas, là-bas, derrière la Butte-aux-Cailles, sous le boulevard Kellermann. (1905)

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Rue Cantagrel, des ateliers de nickelage gênent considérablement les voisins

Il existe rue Cantagrel, au 86, presque à l'angle de la rue de Tolbiac, des ateliers de chromage et nickelage. Le bruit et les odeurs qui en émanent sont tels qu'il est pénible d'habiter dans les parages. (1932)

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Saviez-vous que... ?

En 1887, Camille Claudel vivait dans un atelier loué pour elle par Auguste Rodin, la Folie Neubourg ou Clos Payen, 68 boulevard d’Italie, actuel boulebard Blanqui

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En 1890, la raffinerie de sucre Say, installée boulevard de la Gare, produisait 20.000 pains de sucre par jour soit 240.000 kilogrammes.

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Selon Le Petit Parisien du 24 juin 1923, qui rappelait qu'entre le pont National et le pont de Bercy, deux voies seulement sont ouvertes : la rue Watt et la rue de Tolbiac; il était question de réaliser un projet qui supprimerait la rue Watt. La mesure a soulevé dans le quartier une assez vive émotion : un comité de défense s'est constitué dont le président a fait une démarche auprès du préfet de la Seine.

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En 1880, on décida de l'installation de postes-vigies dits postes-avertisseurs fonctionnant au moyen d'un télégraphe à cadran permettant de rentrer en communication avec la plus proche caserne de pompiers où un soldat du feu était toujours présent afin de recevoir la déclaration de personnes venant faire connaître un incendie. L'un des ces postes fut installé au 26 de la rue des Cinq-diamants.

L'image du jour

La folie Neubourg sur le boulevard Auguste Blanqui, déjà en partie démolie.