UNE ÉVOCATION DU 13e ARRONDISSEMENT DE 1860 AUX ANNÉES 30

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Une évocation du 13e arrondissement de 1860 aux années 30

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Le 13e dans la littérature

Littérature

Le 13e en littérature

La prairie de la Glacière

Sans Famille

par
Hector Malot

C’est un quartier peu connu des Parisiens que celui qui se trouve entre la Maison-Blanche et la Glacière ; on sait vaguement qu’il y a quelque part par là une petite vallée, mais comme la rivière qui l’arrose est la Bièvre, on dit et l’on croit que cette vallée est un des endroits les plus sales et les plus tristes de la banlieue de Paris. Il n’en est rien cependant, et l’endroit vaut mieux que sa réputation.

(1878)

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Butte-aux-Cailles

Bouscot

par
Gaston Chéreau

Il habitait tout là-bas, aux Gobelins, dans un pâté de bicoques en carton que bousculent des rues à noms magnifiques rue des Cinq-Diamants, rue de l'Espérance, rue de la Butte-aux-Cailles…

(1909)

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Quartier de la Gare

Un crime passionnel

par
J. H. Rosny

Je songe à l'histoire de la petite Jeannette, qui vivait dans le noble quartier de la Gare.

(1908)

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La rue Jonas

Zigomar - La femme rousse

par
Léon Sazie

L'antre de « la Baleine » donnait sur la rue Jonas, comme nous l'avons dit. Cette rue au nom biblique se trouvait dans un grouillement de petites voies étroites, courtes, basses, tortueuses, qui forment un coin à part dans ce quartier.

(1910)

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La Cité Jeanne d'Arc

Les mémoires de Rossignol

par
Rossignol

Ma « clientèle » de la rue Sainte-Marguerite disparaissait peu à peu. Elle s'était réfugiée cité Doré, qui donne rue Pinel et boulevard de la Gare, ou cité Jeanne-d'Arc, près de la rue Nationale, dans le treizième arrondissement.

(1894)

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Les Gobelins

Zizine

par
Alexandre Arnoux

Dans le quartier des Gobelins, un gymnase. Des athlètes donnent une représentation suivie par une foule fervente. Dans cette foule un couple a attiré l’attention du narrateur. Elle, Zizine, femme superbe ; lui, petit, contrefait, douloureux. Milarot, champion du monde, est dans la salle.

(1938)

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La Folie Neubourg

Le faiseur de momies

par
Georges Spitzmuller et Armand Le Gay

Le promeneur qui remonte le boulevard Auguste-Blanqui dans la direction de la place d'Italie, est frappé par l'aspect pittoresque d'une vieille maison enclose dans le triangle formé par ce boulevard, la rue Edmond-Gondinet et la rue Corvisart.

(1912)

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DEUXIÈME PARTIE

Sur la piste

XXI
Les deux découvertes de Sébastien Blanc

Le promeneur qui remonte le boulevard Auguste-Blanqui dans la direction de la place d'Italie, est frappé par l'aspect pittoresque d'une vieille maison enclose dans le triangle formé par ce boulevard, la rue Edmond-Gondinet et la rue Corvisart. Cette maison, cette ruine pour parler plus exactement, mérite que l'œil s'y arrête quelques instants à cause du charme mystérieux qui s'en dégage.

Disons d'abord qu'elle est située au milieu d'un parc fort restreint aujourd'hui mais qui, autrefois, était immense, car il s'étendait jusqu'à la rue de la Glacière.

Le promeneur qui remonte le boulevard Auguste-Blanqui dans la direction de la place d'Italie, est frappé par l'aspect pittoresque d'une vieille maison enclose dans le triangle formé par ce boulevard, la rue Edmond-Gondinet et la rue Corvisart.

Depuis, il a été vendu morceau par morceau et sur l'emplacement où se trouvaient les beaux ombrages d'autrefois, s'élèvent maintenant de coquets petits hôtels tout flambant neufs dont la modernité blanche jure avec la carcasse vétusté de la misérable bicoque.

Misérable, elle ne le fut pas toujours cependant, et elle dut même, à une certaine époque, déjà lointaine sans doute, avoir fort grand air avec les colonnades qui règnent devant la façade et les statues allégoriques restées intactes au fond de leurs niches noircies par le temps

Mais cette façade, rongée de mousse, s'effrite de jour en jour et tombe pierre à pierre, tandis qu'un lierre envahissant a si bien agrippé les volets clos de ses mille-pattes tenaces qu'il serait impossible de les ouvrir. Jetez là-dessus un toit de tuiles rouges effondré par places, sur lequel a poussé toute une végétation touffue, où l'on remarque surtout des pourpiers et des giroflées, et vous aurez une idée assez exacte de la physionomie lamentable de cette pauvre vieille maison qui semble tendre la gorge au coup de pioche du démolisseur.

Le devant est occupé par un jardin envahi d'herbes folles où les orties dominent, et par une sorte de petit taillis clairsemé que des querelles d'oiseaux emplissent de pépiements aigus.

Sur le boulevard, un mur très bas forme clôture, surmontée d'une grille jadis fort belle, à en juger par les restes, aujourd'hui dédorée, mangée par la rouille et tordue par endroits. À droite, un grand portail en bois sculpté, qui s'ouvre sur une allée de tilleuls.

Si nous faisons le tour de l'enclos, nous remarquons que la grille cesse avec le boulevard et est remplacée par une palissade en bois peinte en noir, à travers les interstices assez larges de laquelle nous pouvons apercevoir, sur les derrières, dans la rue Corvisart, des bâtiments encore plus délabrés, qui devaient servir de communs. Il se trouvait là une petite porte mal jointe et fermée au loquet seulement, qui donne accès à ces bâtiments.

Ajoutons, en terminant, que depuis de longues années, la maison est inhabitée.

Ce soir-là, un tiède soir d'été, un homme, qui remontait à petits pas tranquilles la contre-allée absolument déserte du boulevard Auguste-Blanqui, de l'air heureux d'un bon bourgeois en train de flâner et de respirer le frais après son dîner, s'arrêta devant le portail de la maison abandonnée.

Il jeta un rapide coup d'œil autour de lui, comme pour s'assurer que personne ne le suivait, puis soulevant le heurtoir à l'ancienne mode, il le laissa retomber douce- ment trois fois d'une façon particulière.

II est probable que quelqu'un placé derrière attendait ce signal, car presque aussitôt la porte s'ouvrit vivement, pour engloutir celui qui venait de frapper et se refermer de même.

Si l'homme qui venait d'entrer de cette façon mystérieuse avait prolongé son regard circulaire avant de frapper, il aurait pu voir un autre homme se détacher de l'ombre où il s'était dissimulé, enfiler rapidement la rue Corvisart en rasant la palissade, puis une fois arrivé à la petite porte dont nous avons parlé plus haut, l'ouvrir sans bruit et pénétrer dans les communs.

Mais il est évident que le premier arrivant était bien loin de soupçonner la présence de celui qui le suivait de si près.

La folie Neufbourg vue depuis la rue Corvisart
(d'après une carte postale)

Une fois le portail refermé sur lui, Il se trouva dans l'ombre épaisse projetée par le feuillage des tilleuls et où il était impossible de rien distinguer. En même temps, la personne qui lui avait ouvert le prit par la main et l'entraîna en lui disant à demi-voix :

— Laissez-vous conduire je vais vous montrer le chemin.

Ils remontèrent ainsi l'allée de tilleuls, jusqu'à la maison, gravirent quelques marches, poussèrent une porte qui s'ouvrit en grinçant, longèrent un couloir et pénétrèrent dans une grande pièce où régnait l'obscurité la plus profonde.

— Maintenant, un peu de lumière, dit la voix et nous serons comme chez nous.

Au même moment, un rais de clarté blanche jaillit d'une petite lanterne électrique de poche que t'un des deux hommes, celui qui parlait, tenait dans sa main.

La pièce où ils se trouvaient fut suffisamment éclairée pour qu'on pût en distinguer les détails. C'était un vaste salon d'où s'exhalait une odeur fade de moisi et de renfermé, aux boiseries vermoulues et pourries, et au plafond duquel souriaient encore des figures d'amours joufflus, effacées par l’humidité. Pour tous meubles, trois fauteuils qui montraient le crin, la tapisserie ayant été complètement dévorée par les mites.

— Eh bien, que dites-vous de mon idée, Sébastien ?... le lieu du rendez-vous est-il bien choisi ?

— Admirablement, monsieur le chef de la Sûreté.

— N'est-ce pas ?... Je crois que, cette fois, nous pourrons causer de nos petites affaires sans crainte d'être dérangés.

— Nous en avons grand besoin, car le diable m'emporte si je sais comment cela se fait, mais c'est à croire que jusqu'à présent toutes nos conversations ont été entendues. Il faut que nous ayons à nos trousses un espion invisible qui rapporte fidèlement au Faiseur de momies nos moindres paroles.

— C'est pourquoi j'ai pensé à cette maison abandonnée comme un lieu plus sûr que mon cabinet même, et où il est de toute impossibilité que le drôle puisse soupçonner notre rendez-vous de ce soir.

— Il ne faut jurer de rien, répondit Sébastien, en hochant la tête. Le Faiseur de momies a à son service des moyens d'information qui, par moment, touchent au surnaturel, et quelqu'un viendrait me dire qu'il est, en ce moment, caché derrière une porte à nous écouter que je n'en serais pas autrement étonné.

Involontairement, M. Ducroc jeta un regard dans la direction de la porte restée entr'ouverte. Il éclata de rire

— Allons, Sébastien, trêve de plaisanteries et dites-moi vite ce que vous avez à m'apprendre.

Mais le détective, avant de répondre, prit la lanterne des mains de M. Ducroc, courut jeter un regard dans le couloir pour s'assurer qu'il était bien vide et ouvrit la porte toute grande.

—  Comme ça, fit-il en revenant s'asseoir, il n'y aura pas de surprises et s'il y a des écouteurs aux portes, on les entendra venir.

Le chef de la Sûreté haussa les épaules.

— Chat échaudé craint l'eau froide, reprit Sébastien. Maintenant je vais satisfaire votre curiosité. Je vous dirai donc que...



Le faiseur de momies (2e partie)

Dans le chapitre 7

  • Où M. Ducroc chef de la sûreté, emprunte l'avenue de ma Sœur Rosalie pour rejoindre la ruelle des Reculettes.

Dans le chapitre 10

  • Où l'agent Bardet et le chien Frisquet remontent la rue Croulebarbe et la ruelle des Gobelins
  • Où l'agent Bardet, quittant l'ile aux Singes par la rue des Cordelières, suit sa piste jusqu'au boulevard Saint-Marcel.
  • Où l'agent Bardet se transforme en cocher de fiacre.

Dans le chapitre 19

  • Où Sébastien Blanc parcourt la rue Croulebarbe pour se rendre dans le cabaret de la ruelle des Gobelins.

Dans le chapitre 21

  • Où le promeneur qui remonte le boulevard Auguste-Blanqui dans la direction de la place d'Italie, est frappé par l'aspect pittoresque d'une vieille maison.

Le 13e en littérature

Butte-aux-Cailles

Madame Sept-Quatre

par
William Cobb
(Jules Lermina)

En tournant le dos à la Seine, à la hauteur du pont des Arts, et en s'engageant en ligne droite sur la rive gauche, on laisse à droite le cimetière Montparnasse et on parvient aux anciens boulevards extérieurs. Là se trouve le boulevard d’Italie et l’ex barrière du même nom.
À deux pas, un peu sur la droite, s’étend l’un des quartiers les plus curieux et les moins connus de Paris.
C’est la butte aux Cailles.

(1873)

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De la place d'Italie à la Bièvre via l'avenue de la soeur Rosalie et la ruelle des Reculettes

Le faiseur de momies

par
Georges Spitzmuller et Armand Le Gay

Dans ce roman paru en feuilleton dans Le Matin, Georges Spitzmuller et Armand Le Gay emmènent leur lecteur sur la piste de M. Ducroc, chef de la sûreté, pour qui le XIIIe arrondissement n'avait pas de secret.

(1912)

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Rue du Dessous-des-Berges

La dame de pique

par
Jules de Gastyne

Il existe à Paris, dans les quartiers perdus, des rues mornes et désertes qu'on traverse avec un sentiment de stupeur.

(1906)

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A travers la Maison-Blanche

Les apaches de la Butte-aux-Cailles

par
Lucien Victor-Meunier

Un instant plus tard, elle était dehors dans le terrain vague qui descendait en pente rapide vers la vallée de la Bièvre...

(1907)

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La poterne des Peupliers

La vague rouge

par
J. H. Rosny Ainé

Un homme s'arrêta sur la route, près de Gentilly. Il considéra le paysage misérable et puissant, les fumées vénéneuses, l'occident frais et jeune comme aux temps de la Gaule celtique.
Si l'auteur nomme une poterne des Tilleuils, c'est bien de la poterne des Peupliers dont s'agit.

(1910)

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Rue des Peupliers

Perdues dans Paris

par
Jules Mary

Un des coins de Paris, misérable et sinistre. La longée des fortifications plantées d'arbres en double ou triple rangée, le côtoie pourtant de verdures plaisantes durant la belle saison, mais, en réalité, sépare pour ainsi dire cette région parisienne du reste du monde. Du haut de la rue des Peupliers...

(1908)

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Quartier Croulebarbe

Les esclaves de Paris

par
Émile Gaboriau

C'est là un quartier étrange, inconnu, à peine soupçonné de la part des Parisiens...
Où Emile Gaboriau fait découvrir le quartier Croulebarbe à ses lecteurs.

(1868)

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Saviez-vous que... ?

Le 9 juin 1977, une jeune fille, tout en larmes, déclarait, à huit heures du soir, qu'un enfant venait de tomber dans un puits à découvert, sur un terrain entouré de planches, appartenant à la Ville, et situé rue de Patay et de Tolbiac.
Immédiatement, on prévint les sapeurs-pompiers du poste de la rue du Château-des-Rentiers. Sans perdre un instant, ceux-ci se rendirent au puits fatal. Le caporal y descendit, et en revient avec deux chiens vivants.

*
*     *

La galerie de la manufacture nationale des Gobelins située sur l'avenue du même nom est l'oeuvre de l'architecte Jean Camille Formigé (1845-1926).

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*     *

La rue du Petit Banquier que Balzac et Victor Hugo rendirent célèbre, l'un dans le colonel Chabert, l'autre dans les Misérables, perdit son nom au profit du peintre Watteau par décret impérial du 27 février 1867.

*
*     *

Jusqu'en 1865, la rue de Patay (bourg du Loiret où Jeanne d'Arc défit les Anglais en 1429) portait le nom de boulevard de Vitry.

L'image du jour

Le carrefour Italie-Tolbiac

Avec l'achèvement, au début des annés 1880, de la rue de Tolbiac, section du "boulevard du Transit", ancien nom de la grande voie structurante traversant la rive gauche, la rue militaire longeant les fortifications étant encore impraticable pour une circulation des biens et des personnes, le carrefour Italie/Tolbiac devint le point central du 13e, avec un attrait renforcé par la présence de la "Ville de Strasbourg", seul grand magasin de l'arrondissement, de nombreux commerces et débits de boissons et de la chapelle Bréa, église du quartier. ♦

© paris-treizieme.fr pour la transcription du texte

HISTOIRE DES QUARTIERS

  • La Salpêtrière
  • La Gare
  • Maison Blanche
  • Croulebarbe

ACCES PAR NOM

  • Nomenclature des rues
  • Liste des auteurs

LES DRAMES DU 13e

  • Le drame de la rue Albert
  • Le drame de la rue de l'Espérance
  • Le drame de la rue Vandrezanne
  • Le drame du quartier de la Gare
  • Un drame du terme
  • Tous les drames...

LE TREIZIEME AVANT LE 13e

  • Le Petit-Gentilly (1820)
  • De la difficulté d’être le treizième arrondissement
  • L'abattoir de Villejuif
  • Boulevard de l'Hôpital
  • La bergère d'Ivry (1827)
  • Un vol à la Butte-aux-Cailles

LE TREIZIÈME EN 1860

  • Notice administrative, historique et municipale sur le XIIIe Arrondissement par Ph. Doré fils

ACCES THEMATIQUES

  • L'aménagement du 13e
  • Les grandes voies du 13e
  • La petite ceinture dans le 13e
  • Le Métropolitain dans le 13e
  • La gare d'Austerlitz
  • Le puits artésien de la Butte-aux-Cailles
  • La place d'Italie
  • La cité Doré
  • La cité Jeanne d'Arc
  • Le passage Moret
  • L'asile Nicolas-Flamel
  • Les hôpitaux de la Pitié et de la Salpêtrière
  • Les fouilles archéologiques dans le 13e
  • Le Siège de Paris (1870-71)
  • Le 13e sous la Commune
  • La catastrophe de la rue de Tolbiac (20 oct. 1915)
  • Le jardin des Gobelins
  • La manufacture des Gobelins
  • La "Folie Neubourg"
  • Le marché aux chevaux
  • Les grandes eaux du boulevard Kellermann
  • Ateliers, fabriques et petits métiers du XIIIe
  • Chiffons et chiffonniers
  • Cabarets, bouges et assommoirs
  • L'épidémie de la Maison-Blanche (1890)
  • Les étrangleurs des Gobelins
  • Sur les communes limitrophes
  • La zone dans le 13e

VIDÉOS

  • Auguste Lançon et le 13e
  • Marville, la rue de Tolbiac
  • Quai de la Gare, janvier 1910
  • La place Nationale
  • Le marché aux chevaux

L'image du jour


Le feuilleton


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