UNE ÉVOCATION DU 13e ARRONDISSEMENT DE 1860 AUX ANNÉES 30

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Une évocation du 13e arrondissement de 1860 aux années 30

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Boulevard Masséna

Deux bœufs chez le marchand de vins

Une aventure singulière est arrivée hier matin, à neuf heures, boulevard Masséna.
Un marchand de bestiaux, M. Etienne Clerc, conduisait un troupeau composé de douze bœufs destinés à être embarqués à la gare de la Glacière. (1896)

Quartier de la Gare

Règlement de compte aux Deux-Moulins

Il est un coin de Paris que les honnêtes gens ne connaissent guère et dans lequel nous ne leur conseillons pas de s'aventurer après la tombée du jour. Ce sont les alentours de la barrière de Fontainebleau. Il y a dans ces parages la rue des Deux-Moulins et la rue Saint-Honoré qui sont comme le quartier général de tout ce qui reste aujourd'hui de truands, de rôdeurs, de repris de justice, de vagabonds et de voleurs : cette population est un vrai gibier de potence. (1866)

Place des Peupliers

Des agents de police chassent un renard à coup de pèlerines

Les enfants en venant jouer, hier vers 8 heures, dans le petit square situé au centre de la place des Peupliers (13e), aperçurent, à leur grand effroi, un renard dans les massifs... (1939)

Place des Alpes

Coups de couteau dans un bal musette, Place des Alpes

Non loin de la place d'Italie, dans le treizième, place des Alpes, se trouve un bal musette qui fut, à diverses reprises, le théâtre de violentes bagarres et l'objet de nombreuses opérations policières. (1924)

Terrible orage à Paris

Le temps qui, depuis le matin, était, hier, très chaud et devenu vers midi tellement lourd et orageux que l'air était presque irrespirable. On ne voyait que passants s'essuyant le front avec la lassitude et les cocher protéger la tête de leurs chevaux avec des chapeaux de paille... (1901)

Une rue insalubre

Pestilentielle et défoncée, avec sa chaussée parsemée d'immondices, la rue Philibert-Lucot est la plus sale du treizième arrondissement. (1911)

La nouvelle place de l’Église dans le 13e arrondissement

Comme dans la plupart des arrondissements annexés, il y a fort à faire dans le treizième ; mais on y trouve cet avantage, qu'un grand nombre de terrains y étant dépourvus de constructions, les expropriations y sont peu coûteuses. ... (1861)

Maximilien Luce - La Bièvre rue des Peupliers

En 1888, l’éminent balzacien que fut Jules Christophe (1840-1908) remarqua une exposition consacrée aux œuvres d’un jeune peintre Maximilien Luce (1858-1941) et lui consacra un article dans l’hebdomadaire satirique La Cravache parisienne du 28 juillet 1888 auquel il collaborait régulièrement.
Cet article permet de mieux interpréter un petit tableau (38,7 x 46,4 cm) de Luce connu sous l’appellation « La Bièvre près de Paris » alors qu’il s’agit, en fait de la Bièvre dans Paris et plus précisément aux abords de la rue des Peupliers et du Moulin-des-Prés sur la rivière. (1888)

9 juin 1936

Inauguration du dernier tronçon de la rue Jeanne d'Arc

4 octobre 1905

Inauguration du dispensaire Emile-Loubet

9 juillet 1866

Ouverture de la première boucherie de cheval de Paris, place d'Italie

2 septembre 1888

Drame dans une ménagerie

 

15 mars 1937

Le dernier tram de Paris traverse le 13e

14 juillet 1896

Le 14 juillet des miséreux

24 avril 1906

Ouverture de la section du Métropolitain, allant de Passy à la place d'Italie

13 aout 1897

L'école du 121 rue de Patay change de place

 

Le 13e dans la presse...

Dans la presse...

DANS LA PRESSE...

Une rue insalubre

Pestilentielle et défoncée, avec sa chaussée parsemée d'immondices, la rue Philibert-Lucot est la plus sale du treizième arrondissement. (1911)

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L’Assommoir des Deux-Moulins

Le boulevard de la Gare, notamment, est parmi les grandes voies de circulation une des plus tristes et des plus misérables. Les établissements insalubres et les cuisines en plein vent ont disparu, mais les habitations ne valent guère mieux que les masures d’il y a trente ans. (1891)

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Le Bois tordu du boulevard de la Gare & Les Deux Moulins du boulevard de l’Hôpital

Dans notre dernier chapitre, consacré à l’assommoir des Deux Moulins et au boulevard de la gare, nous avons dit que le cabaret du Bois tordu avait droit à un article spécial. (1891)

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La prolongation du boulevard du Transit dans le 13e arrondissement

Entre la butte-aux-Cailles et le quartier de la Glacière, qui est un peu plus loin au couchant, il n'y a pas de voie de communication, de sorte que pour aller de l'un à l'autre de ces quartiers, on est obligé, malgré leur proximité topographique, de faire un long détour par le boulevard des Gobelins ; les bas-fonds de la Bièvre sont un obstacle qui n'a pas encore été franchi. (1864)

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La bergère d’Ivry

Elle est déjà si ancienne cette dramatique histoire de la bergère d'Ivry qui passionna tant nos pères, que bien peu de la génération actuelle la connaissent plus que vaguement. Nous croyons donc être agréable à nos lecteurs d'Ivry qui assisteront à la cavalcade d'aujourd'hui, en la relatant ici. (1891)

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Le Puits artésien de la Butte-aux Cailles

L'achèvement prochain des travaux du puits artésien de la place Hébert est venu nous rappeler un autre puits du même genre dont le forage fut commencé presque à la même époque que celui du puits des hauteurs des Belleville, mais tombé complètement dans l'oubli depuis une vingtaine d'années : nous voulons parler du puits artésien de la Butte-aux-Cailles. (1889)

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 paris-treizieme.fr —Le marché aux chevaux (1872)
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Paris pittoresque

Le marché aux chevaux

L'Illustration, 17 février 1872
Auguste Lançon : Le marché aux chevaux — L'Illustration, 17 février 1872

Depuis les démolitions et les nouvelles percées exécutées à travers le XIII‘ arrondissement, le quartier des Gobelins, jadis si populeux, comprend de vastes parties désertes qui, les soirs surtout où il n'y a pas de lune, rappellent vaguement au passant attardé la solitude des savanes du Far-West ou la profondeur des steppes de l'Ukraine.

Une des principales causes de ce dépeuplement, c'est l'éloignement du marché aux chevaux, qui du boulevard de l’Hôpital a été transféré à la halle aux fourrages du boulevard Montparnasse.

Ce marché, ouvert depuis plus de deux siècles sur l’emplacement de l'ancienne Folie-Eschatart (en face la Salpêtrière), avait attiré dans ces parages toute une série d'établissements spéciaux : auberges, bouchons, fabriques de voitures et de harnais, ateliers de charronnage, de serrurerie, de menuiserie, dont la plupart ont été emportés par les expropriations.

Nous trouvons des lettres patentes de cette époque enregistrées au Parlement et confirmant l'établissement du marché aux chevaux.

En voici les termes :

« Vu le placet présenté au Roy, afin d'avoir permission et pouvoir de faire establir le mercredy de chacune septmaine un marché en l'un des fauxbourgs de la ville de Paris pour y vendre et exposer chevaux et aultres bestiaux à pied fourché ;

Vu le renvoi à nous faict par Sa Majesté, sommes d'avis, après avoir faict descente au faubourg Saint-Victor, a son bout près la Croix de Clamart, que le marché à establir soit construict audit lieu et au bout dudit fauxbourg, prosche la Croix de Clamart.

Fait au bureau de la ville le douzième jour d'avril mil six cent trente-neuf. »

Ajoutons, pour compléter le côté historique, que le marché aux chevaux fut concédé à la ville de Paris par décret impérial du 30 janvier 1811.

Sa translation au boulevard Montparnasse n'a d'ailleurs nullement changé sa physionomie, ni modifié l'allure de ses habitués.

Les transactions ont toujours lieu le mercredi et le samedi de chaque semaine, comme autrefois, et chacun paye le même droit d'entrée pour attacher sa bête au piquet.

J'ignore ce qui se passait par là du temps du roi Louis XIII, fondateur de l'établissement, comme vous le voyez par les lettres patentes ci-dessus ; j'ignore, dis-je, quelles étaient à cette époque les habitudes de la maison, mais je puis vous assurer qu'aujourd'hui, sauf les chevaux entiers qui sont généralement de bonne qualité, on ne trouve au boulevard Montparnasse que des bêtes tarées ou vicieuses, des animaux de rebut de la dernière catégorie: en un mot, tous les sujets manqués, qui ne seraient pas reçus au Tattersall, où l'on n'admet pas les chevaux d'une valeur approximative au-dessous de 100 francs.

C'est ce qui donne au marché aux chevaux son cachet spécial ; ce qui fait qu'on y voit une clientèle sui generis qui ne se rencontre que là : petits loueurs de voitures, coureurs de barrières, automédons interlopes, marchands ambulants, artistes forains, saltimbanques ou maisons roulantes, industriels du macadam, rouleurs de grands chemins, colporteurs à quatre roues, charretiers et cochers rôdeurs de nuit.

Tout ce monde-là vient boulevard Montparnasse se remonter à vil prix.

L'acheteur y a souvent affaire à des maquignons en chambre, n'offrant aucune surface, aucune garantie.

Par conséquent, dans le cas de vice rédhibitoire qui ne manque jamais de se présenter à la suite d'une de ces ventes, le client inexpérimenté n'a qu'un recours complètement dérisoire contre ce camelot en articles à quatre pattes.

Notez d'ailleurs qu'il faut se méfier toutes les fois qu'on a affaire à un marchand de chevaux. Tous les maquignons sont des roublards. Un maquignon tromperait son père.

Loin d'en rougir, on en est fier dans la partie. Rien de plus curieux à observer qu'une vente au boulevard Montparnasse.

Autour d'une malheureuse rosse étique dont les os percent la peau, vous voyez les amateurs se livrer à un examen approfondi, tandis qu'un compère à figure placide, à l'air bonasse, dit au maquignon : — « Pas d'apparence. Besoin de se refaire. Mais du fonds. Une bonne bête qui vaut cent écus comme un liard. » Quelques assistants, auxquels le maquignon vient de payer un mêlé-cassis sur le zinc, opinent du bonnet ; et parfois l'acheteur se laisse influencer et tope, tandis que le pauvre carcan, tremblant sur ses jambes mal assurées, semble rêver à la joie ineffable du repos éternel, dont les arbres verts du cimetière Montparnasse, qui regardent mélancoliquement le marché par-dessus le mur, inspirent fatalement l'idée...

Maintenant, il est évident que, si l'on vous présente au marché aux chevaux une bête d'un bon aspect et marquant bien, singeant le cheval de luxe, en un mot, c'est qu'elle a un vice, soyez-en persuadé.

Au boulevard de l'Hôpital, le marché recevait encore, il y a une vingtaine d'années, la marchandise arrivant directement des foires. Aussi, on y trouvait de tout en ce temps-là : du bon comme du mauvais, et même du très-bon.

Il n'en est plus ainsi aujourd'hui. Plus haut, je vous ai dit pourquoi.

Les mercredis et les samedis, des agents de police circulent sur le marché pour reconnaître les chevaux volés, que le voleur ne manque jamais d'amener au boulevard Montparnasse.

Malgré toutes les précautions prises pour dissimuler la personnalité de l'animal, les agents finissent souvent par découvrir l'objet et pincer le filou.

C'est également au marché aux chevaux que se vendent à la criée les animaux provenant des saisies.

Chaque jour de marché, l'équarrisseur Macart et son collègue y envoie un commis expert, pour faire l'acquisition des sujets bons pour Montfaucon.

Les procédés des maquignons sont connus.

On sait qu'un cheval se maquille comme une petite dame. Avant de le mettre en vente, ou lui fait sa tête, on lui teint sa robe, on lui pose une fausse queue, une fausse crinière.

Le travail est souvent poussé jusqu‘aux dernières limites de l'art. On remet une nouvelle langue aux chevaux qu'un accident (plus fréquent qu'on ne croit) a privés de cet appendice. On leur coupe les dents usées dont l'aspect suffit pour dévoiler leur âge à l'œil du connaisseur, et on leur en pose de toutes neuves. Chez certains sujets, on n'a besoin que de limer et de rajuster le système dentaire ; dans ce cas, on refait la fève.

Quand le maquignon a procédé à ces soins secrets et délicats de la toilette de sa marchandise, il possède ce qu'on appelle un cheval truqué.

Et alors, il le met hardiment en vente. L'œil d'une mère ne le reconnaîtrait pas.

Puis, il y a les trucs ordinaires qui sont l’enfance de l'art ; on grise un cheval méchant avec de l'alcool ; sur le marché, hébété par l'ivresse, il est doux comme un mouton.

Pour ma part, j'ai connu un cheval aveugle qui, trois fois de suite, a été vendu sur le marché ; la première fois, il a trouvé preneur à. 550 francs, la seconde a 300, et la troisième à 150. La chose semble extraordinaire, et cependant elle est arrivée. Comme dit le proverbe espagnol : « On ne connaît pas un cheval avant de l'avoir essayé ; même après l'avoir essayé, on ne le connaît pas encore ».

Terminons en rappelant que, pendant le siège, c'était au boulevard Montparnasse qu'on recevait les chevaux pour la boucherie ; ce marché fut transféré aux abattoirs de la Villette quand les projectiles atteignirent ce périmètre.

Depuis le déplacement du marché aux chevaux du quartier des Gobelins, il a été fortement question de le réinstaller sur les vastes terrains circonscrits par les boulevards de l'Hôpital, Saint Marcel et la rue Duméril (ancienne rue Maquignonne).

Le choix serait des plus heureux.

Néanmoins, l'état provisoire subsiste toujours, et l'on n'entend plus parler de rien.

Il y a deux ans environ que les habitants du quartier des Gobelins ont adressé une pétition à la préfecture pour demander la restitution du marché aux chevaux, dont ils regrettent de plus en plus l'éloignement.

On leur promit beaucoup... C'est tout ce que j’ai su...

Et la vente des bucéphales au rabais continue toujours, le mercredi et le samedi, dans cet enclos voisin du cimetière Montparnasse, où reposent peut-être beaucoup de maquignons dont l'ombre doit tressaillir d'aise aux échos des bons trucs de la génération nouvelle...

Elie Frébault
Détail d'un plan de 1870. Le point vert correspond au domicile du dessinateur Auguste Lançon.


Sur le marché aux chevaux

Les dernières années du premier marché aux chevaux du bd de l'Hôpital (1760-1866)

  • L'avenir du marché aux chevaux (1866)
  • Le Marché aux Chevaux vu dans Paris-Guide (1867)

Le marché aux chevaux durant son exil dans le 14e (1866-1878)

(Cet exil était motivé par le percement du boulevard Saint-Marcel.)

  • Le Marché aux Chevaux (1870)
  • Le marché aux chevaux par Elie Frébault - L'Illustration, 17 février 1872

Le marché aux chevaux du retour d'exil au déménagement final (1878-1907)

  • Le nouveau marché aux chevaux (1978)
  • Le boulevard Saint-Marcel et le marché aux chevaux (1883)
  • Le Marché aux Chevaux vu par M. G. Macé, ancien chef du service de Sûreté (1888)
  • Coupeur de queues de chevaux (1888)
  • Le Marché aux Chevaux (Alexis Martin, 1890)
  • Un truc de faux maquignon (1897)

Rosa Bonheur, le marché aux chevaux (1852)
On remarquera à gauche le dôme de la chapelle de la Salpêtrière qui constitue un point de repère

Dans la presse...


Une rue insalubre

Pestilentielle et défoncée, avec sa chaussée parsemée d'immondices, la rue Philibert-Lucot est la plus sale du treizième arrondissement. (1911)

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Les concierges des chiffonniers

À l’extrémité Sud de Paris, derrière la Butte-aux-Cailles, là où les rues, qui portent des noms inconnus du public boulevardier, aboutissent en pleine campagne au pied des coteaux de Gentilly, s'étend un immense terrain vague où depuis longtemps sont venus s'installer les chiffonniers de la rive gauche... (1898)

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La Cité Tolbiac

L’embellissement et l'assainissement de Paris se continuent, lentement il est vrai, mais d’une façon raisonnée. De tous côtés, se font des transformations tant au centre que dans la périphérie. Un jour c’est une de ces rues tortueuses du vieux Paris qui cède la place à une voie droite, large et aérée, le lendemain c’est une maison qui eut sa célébrité qui disparaît, aujourd’hui c'est une cité tout entière... (1898)

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Le monument Duval

Quatre habitants du 13“ arrondissement, parmi lesquels figure un ancien membre de la commune, M. Arnold, ont demandé au conseil municipal de donner son concours à l’érection d’un monument au « général » Duval et aux combattants de la Commune « morts pendant la lutte »... (1891)

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La chapelle Bréa sous la Commune

Cette petite chapelle qui portait aussi le nom de Saint-Marcel de la Maison-Blanche avait été élevée à la mémoire du général Bréa, tué à cet endroit au cours de la répression de l'insurrection de 1848. Elle s’élevait à la hauteur du n° 76 de l'avenue d’Italie... (1939)

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Saviez-vous que... ?

Ce n'est qu'en 1867, que la route de Fontainebleau devint officiellement l'avenue d'Italie.

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Le 13 juillet 1880 furent organisées des retraites au flambeau dans les principaux quartiers du 13ème arrondissement et le 14, eût lieu à 2 heures, une grande cavalcadre au profit des écoles. Des fêtes forraines se tenaient sur les places et avenue de l'arrondissement et des concerts furent donnés par les sociétés instrumentales et chorales.

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Jusqu'en 1884, la place de Rungis, construite sur les vestiges des étangs de la Glacière et voisine de la gare de marchandises, porta le nom de place Barrault. La même année, la voie nouvelle tracée entre la rue du Pot-au-Lait et la gare de Gentilly, ceinture, prit le nom de rue de Rungis.

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Jusqu'en 1939, il y eut une rue Jules Ferry dans le 13e arrondissement. Cette année-là, on considéra que cette petite rue n'était pas suffisamment digne d'honorer le souvenir de l'illustre homme d'Etat au-delà d'être une source de confusion pour le service des Postes et la rue du Moulin-des-Prés atteint ainsi la rue Damesme en se voyant prolongée.
Officiellement, ce fut une extension de dénomination.

L'image du jour

La Zone à la porte de Bicêtre

Talus et fossés des fortifications étaient occupés par des jardins plus ou moins sauvages, la zone non aedificandi était peuplée par une population vivant dans des baraquements, des cahuttes ou encore des roulottes. La porte de Bicêtre était une des plus petites de Paris. Elle communiquait, comme la poterne des Peupliers, avec Gentilly, la commune du Kremlin-Bicêtre n'ayant été constituée qu'en 1896 par le détachement de territoires de Gentilly.
C'est en 1912 que fut achevé, l'immeuble destiné aux familles nombreuses construit juste en vis-à-vis de la porte de Bicêtre. Il était alors situé entre des usines dont une manufacture de chaussures. ♦

© paris-treizieme.fr pour la transcription du texte

Jeudi 28 septembre 2023

HISTOIRE DES QUARTIERS

  • La Salpêtrière
  • La Gare
  • Maison Blanche
  • Croulebarbe

ACCES PAR NOM

  • Nomenclature des rues
  • Liste des auteurs

LES DRAMES DU 13e

  • Le drame de la rue Albert
  • Le drame de la rue de l'Espérance
  • Le drame de la rue Vandrezanne
  • Le drame du quartier de la Gare
  • Un drame du terme
  • Tous les drames...

LE TREIZIEME AVANT LE 13e

  • Le Petit-Gentilly (1820)
  • De la difficulté d’être le treizième arrondissement
  • L'abattoir de Villejuif
  • Boulevard de l'Hôpital
  • La bergère d'Ivry (1827)
  • Un vol à la Butte-aux-Cailles

LE TREIZIÈME EN 1860

  • Notice administrative, historique et municipale sur le XIIIe Arrondissement par Ph. Doré fils

ACCES THEMATIQUES

  • L'aménagement du 13e
  • Les grandes voies du 13e
  • La petite ceinture dans le 13e
  • Le Métropolitain dans le 13e
  • Les tramways dans le 13e
  • La gare d'Austerlitz
  • Le puits artésien de la Butte-aux-Cailles
  • La place d'Italie
  • La cité Doré
  • La cité Jeanne d'Arc
  • Le passage Moret
  • L'asile Nicolas-Flamel
  • Les hôpitaux de la Pitié et de la Salpêtrière
  • Les fouilles archéologiques dans le 13e
  • Le Siège de Paris (1870-71)
  • Le 13e sous la Commune
  • La catastrophe de la rue de Tolbiac (20 oct. 1915)
  • Le jardin des Gobelins
  • La manufacture des Gobelins
  • La "Folie Neubourg"
  • Le marché aux chevaux
  • Les grandes eaux du boulevard Kellermann
  • Ateliers, fabriques et petits métiers du XIIIe
  • Chiffons et chiffonniers
  • Cabarets, bouges et assommoirs
  • L'épidémie de la Maison-Blanche (1890)
  • Les étrangleurs des Gobelins
  • Sur les communes limitrophes
  • La zone dans le 13e

VIDÉOS

  • Auguste Lançon et le 13e
  • Marville, la rue de Tolbiac
  • Quai de la Gare, janvier 1910
  • La place Nationale
  • Le marché aux chevaux

L'image du jour


Le feuilleton


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