Dans la presse...

 paris-treizieme.fr — La défense passive de Paris (1935)

La défense passive de Paris

Le plus grand abri, pouvant recueillir 4.000 personnes, est en voie de construction à la Maison- Blanche

Le Petit Parisien — 29 octobre 1935
Illustration parue dans Excelsior en 1936.
Un second abri modèle fut construit à la station Place des Fêtes

Nous avons signalé les efforts poursuivis en plein accord entre la préfecture de La Seine et la préfecture de police en vue assurer la protection de la population parisienne en cas d'attaque aérienne. Les abris repensés sont, on le sait, nombreux. D'autres, réalisant tous les progrès de la technique de la défense passive, sont en voie de construction. Le plus important va être établi à la station du métro de la « Maison- Blanche ». Il s’étendra sur 250 mètres de part et d'autre de la station. L'entrée aura lieu par les escaliers habituels de chaque côté de l'avenue d'Italie. Il comportera des systèmes de fermeture et de filtration de l'air d'un mode nouveau. M. Louis Gélis, député de Paris et conseiller municipal du quartier, qui a pris une part active à cette réalisation, nous a dit tout l'intérêt qu'offre eu vue de la défense passive cette adaptation des souterrains du métro.

Après un examen des diverses mesures envisagées, M. Gélis précise l'intérêt qu'offre l'œuvra en cours et à laquelle les deux préfets, secondés par MM. Guichard et Giraud, apportent une et vigilante attention.

— Mettre, observe M. Gélis, les familles à l'abri en les dispersant en province ? Mais l'attaque sera soudaine et l'évacuation de millions de personnes est un problème effroyable. La protection de Paris s’impose donc.

À mon avis, la protection idéale serait la construction d'abris dans les immeubles, car la population pourrait n'y réfugier dans le minimum de temps et le risque d'un « coup au but » serait limité.

Mais combien d’immeubles n'offrent à la bomba qu'une résistance illusoire, avec des caves généralement bien peu solides.

Aussi convient-il, selon moi, de ne pas s'en tenir uniquement à l'abri d'immeuble et d'orienter également les efforts vers les abris collectifs, très profonds, de grande capacité.

Or certaines parties du métro offrent par leur profondeur une protection quasi absolue aux engins dangereux. L'expérience de la dernière guerre a montré tous les services que peut rendre le chemin de fer souterrain.

Mais, depuis, la technique des gaz agressifs a fait des progrès redoutables et la protection contre les bombes doit s'accompagner d'une sécurité totale à l’égard des gaz. Pour obtenir celle-ci, des dispositions ont été imaginées par tes techniciens et sont en cours de réalisation. Leur application a été facilitée, par les accès du métro ; aussi M. Gélis se propose-t-il d'en demander la généralisation.

A. Véran.


Dans la presse...


L’état de santé de Blanqui

À l'issue de la réunion, le brusque passage d'un milieu chauffé dans l’atmosphère humide de la rue lui causa un frisson : Blanqui eut une défaillance dont il se releva aussitôt. Il voulait marcher, mais les personnes qui l'accompagnaient l'obligèrent à monter dans un fiacre où, malgré sa résistance, on le recouvrit d'un gros pardessus.
On le conduisit chez un de ses amis, 25, boulevard d'Italie. (1880)

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Edilité parisienne

Dans le 13e arrondissement (rive gauche), un décret du Président de la République a déclaré d'utilité publique :
1° Le prolongement sur une largeur de 15 mètres de la rue Barrault entre la rue de la Providence et la rue de Ia Fontaine-à-Mulard ;
2° la création d'une petite place entre la rue de la Fontaine-à-Mulard et la rue du Pot-au Lait. (1876)

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Verlaine à la Butte-aux-Cailles

Comme on le sait, c'est dans le minuscule square de la Butte-aux-Cailles que sera placé le buste du « Pauvre Lélian ».
Ce poétique coin de Paris est un peu un coin perdu... (1905)

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Une visite aux Gobelins

Depuis quelque temps, notre manufacture nationale de la tapisserie est fort souvent sur le tapis, si j'ose ainsi dire. (1901)

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Les boulevards extérieurs et le boulevard du Transit dans le 13e arrondissement

La transformation des anciens boulevards extérieurs sur la rive gauche, entre l’ex-barrière d'Enfer et le pont de Bercy, est terminée dans la partie qui traverse le quatorzième arrondissement, et se continue à travers le treizième. (1863)

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Saviez-vous que... ?

L'Hôpital de la Vieillesse pour femmes, autrement dit la Salpétrière, comptait, en 1860, 4422 lits dont 1341 pour les aliénées. En moyenne, par an, dans les années 1850-60 , 2100 aliénées y faisaient leur entrée et 800 y mourraient.

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La quartier de la Maison Blanche a été tout entier détaché de la commune de Gentilly. On l'appelait le petit Gentilly. La rue Abel Hovelaque portait le nom de rue du petit Gentilly.

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La rue Ernest-et-Henri-Rousselle, ouverte vers 1910 mesure 12 mètres de large sur 102 mètres de long. Le nom d'Henri fut adjoint à celui d'Ernest en 1930.

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Le 20 mai 1870, le quotidien Le Siècle écrivait :
« On nous informe qu'à la Butte-aux Cailles (treizième arrondissement), plusieurs terrains vagues, au lieu d'être clos suivant les prescriptions d'une ordonnance de police déjà vieille, sont ouverts à tout venant, il en résulte que du matin au soir ce sont de véritables latrines publiques, et que les habitants des maisons voisines ont les yeux et l'odorat également offensés. Ajoutons que, la nuit, ces terrains formant des impasses profondes et obscures, messieurs les maraudeurs en profitent pour pénétrer de là dans les jardins et basses-cours qu'ils mettent au pillage. »

L'image du jour

La rue du Château-des-Rentiers à la hauteur du n°169

Le passage Ricaud est immédiatement sous la droite après le marchand de vins.