Un jour dans le 13e



L'explosion de la rue de Tolbiac

Le Journal — 27 octobre 1915

L'aide aux victimes

Une commission réunie par le préfet de police a réparti les fonds versés par les ministres de l'intérieur et de la guerre, la caisse des victimes du devoir, et des particuliers, pour secourir les victimes de l'explosion de la rue de Tolbiac.

Le préfet a pu, dès aujourd'hui, faire remettre les sommes allouées aux intéressés.

Le Conseil municipal a voté l'exonération des frais d'inhumation pour les victimes.


Les suites judiciaires

Tandis que M. le juge d'instruction Boucard poursuit son enquête sur les responsabilités pénates de l'horrible catastrophe de la rue de Tolbiac, M. le président Monier, qui tenait, hier, l'audience du tribunal des référés, était saisi de deux requêtes à fins de nomination d'expert : l'une émanant d'un fabricant de chaises, l'autre d'une société coopérative, dont les immeubles riverains, atteints par l'explosion, menacent ruine.

Les deux propriétaires avaient appelé en référé la Ville de. Pans et M. Billau; le directeur de l'usine, où s'est produite la catastrophe. Mais la Ville de Paris ayant démontré à l'audience qu'elle avait loué ses terrains à M. Billau, a été mise hors de cause.

M. le président Monier a ordonné l'expertise sollicitée et chargé de cette mission M Lalanne, expert.

D'autres référés du même genre vont être introduits.

La catastrophe de la rue de Tolbiac - 20 octobre 1915


21 octobre


22 octobre


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31 octobre


18 novembre


21 novembre


10 décembre


L'accident du 23 juillet 1915

Saviez-vous que... ?

Ernest Rousselle (1836-1896) -C'est lui ! - et son fils Henri (1866-1925) étaient négociants en vins.

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En 1921, le maire du 13ème arrondissement était M. Guerineau. Il possédait une usine de céramique dont les bâtiments s'étendaient du numéro 69 de la rue du Gaz au numéro 172 de l'avenue de Choisy. Cette usine brûla le 26 octobre 1921.

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Abel Hovelacque, député du 13ème arrondissement, dont le nom a été donné à la rue de Gentilly en 1899, fut le promoteur de l'Ecole Estienne qui ouvrit le 20 novembre 1889. Cette école occupe ses locaux actuels depuis le 1er juillet 1896. Abel Hovelacque ne vit pas cette installation car il mourut le 22 février 1896 à l'age de 53 ans.

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C’est le mardi 11 juin 1946 que la ligne d’autobus n° 67, Place de Rungis-Place Pigalle, était mise en service. Les principaux points desservis étaient : Place d'Italie, Boulevard de l’Hôpital, Place Jussieu, Hôtel-de-Ville. Châtelet, Louvre, Grands Boulevards, carrefour de Châteaudun.
En mars 1951, le terminus de la ligne fut reporté de la place de Rungis à la porte de Gentilly.

L'image du jour

La rue Coypel vue du boulevard de l'Hôpital

On remarquera sur la gauche de la rue, la moitié restante du marché couvert des Gobelins qui sert désormais d'entrepôt et de garage. Il demeurera en place jusqu'à la fin des années 1960 pour laisser la place l'hôtel de police du 13e qui remplaça tous les commissariats de quartier qui furent fermés.