Un jour dans le 13e

 La Catastrophe de la rue de Tolb

La Catastrophe de la rue de Tolbiac

Le Journal ― 23 octobre 1915

Le médecin aide-major de deuxième classe de réserve Désandré, du corps des sapeurs-pompiers de Paris, qui, en concourant aux travaux de sauvetage, rue de Tolbiac, avait été grièvement blessé par une nouvelle explosion, est mort hier dans la matinée, à l'hôpital du Val-de-Grâce.

Le nombre des victimes reconnues à la Morgue était, hier soir, de vingt et -un.

Rue de Tolbiac et aux environs on a recueilli, hier encore, plusieurs débris humains dont quelques-uns avaient été projetés sur les toits des immeubles voisins.

En explorant les décombres, on a retrouvé quantité d'objets ayant appartenu aux victimes ; des clefs, quelques bijoux et des vêtements à demi carbonisés. Tous ces objets sont déposés au commissariat de police de la Maison-Blanche.

Les obsèques

Le bureau du Conseil municipal se réunira aujourd'hui pour décider de la participation de la Ville aux obsèques des victimes de la catastrophe de la rue de Tolbiac. Ces obsèques devant avoir lieu très vraisemblablement aux frais de l'État, il est probable que le bureau décidera l'exonération des frais municipaux.

La catastrophe de la rue de Tolbiac - 20 octobre 1915


21 octobre


22 octobre


23 octobre


24 octobre


25 octobre


26 octobre


27 octobre


28 octobre


29 octobre


31 octobre


18 novembre


21 novembre


10 décembre


L'accident du 23 juillet 1915

Saviez-vous que... ?

Ernest Rousselle (1836-1896) -C'est lui ! - et son fils Henri (1866-1925) étaient négociants en vins.

*
*     *

En 1912, le lit de la Bièvre était couvert et canalisé pour devenir la rue Berbier-du-Mets remplaçant ainsi la vieille ruelle des Gobelins que l'on a trop tendance à confondre avec la rue des Gobelins qui débouche sur l'avenue des Gobelins alors que la ruelle débouché sur le boulevard Arago.

*
*     *

Ernest Rousselle (1836-1896) -C'est lui ! - et son fils Henri (1866-1925) étaient négociants en vins.

*
*     *

Le 7 juillet 1897, la session du conseil supérieur de statistique s’est terminée par une visite aux services du dépouillement du recensement professionnel, installés boulevard Kellermann, au bastion 84. À cet effet une file de fiacres étaient venus prendre à cinq heures messieurs les conseillers dans la cour du ministère pour les conduire aux fortifications.

L'image du jour

La rue Coypel vue du boulevard de l'Hôpital

On remarquera sur la gauche de la rue, la moitié restante du marché couvert des Gobelins qui sert désormais d'entrepôt et de garage. Il demeurera en place jusqu'à la fin des années 1960 pour laisser la place l'hôtel de police du 13e qui remplaça tous les commissariats de quartier qui furent fermés.