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 L'inauguration de la rue Jeanne-d'Arc (prolongée) dans le XIIIe arrondissement - 1936

L'inauguration de la rue Jeanne-d'Arc (prolongée) dans le XIIIe arrondissement

La Croix — 12 juin 1936
Un aspect du boulevard de la Gare (Vincent-Auriol) à la hauteur de la future rue Jeanne-d'Arc (en regardant vers la place d'Italie) .

La municipalité parisienne a inauguré mardi, en présence d'un certain nombre de personnalités officielles, la rue Jeanne-d'Arc prolongée, située entre le boulevard Saint-Marcel et celui de l'Hôpital.

Après avoir accompli le geste symbolique qui consiste à trancher le cordon barrant la nouvelle voie, M. Villey, préfet de la Seine, a, prononcé un discours dans lequel il a souligné l'importance de cette réalisation édilitaire, amorcée depuis de longues années, qui permettra d'assurer une communication facile entre la région d'Ivry et le centre de Paris.

« C'est à cette pensée, précisa le préfet, que correspondit, en 1854, l'ouverture de la rue de Patay, puis l'aménagement de la vieille place de l'Église, devenue place Jeanne-d'Arc, et le classement dans la voirie parisienne avec de nouveaux alignements de la vieille rue de l'Église, devenue notre rue Jeanne-d'Arc, entre la rue de Domrémy et le boulevard de la Gare. »

M. Boissière, conseiller municipal, prit également la parole pour rendre hommage au Conseil municipal et aux bons soins de M. directeur du plan de Paris à qui le XIIIe arrondissement doit la création d'une nouvelle, artère qui bientôt, dit-il, sera flanquée d'immeubles salubres où l'air et la lumière entreront à flots.


La Croix confond l'historique "rue Jeanne d'Arc prolongée" qui désignait effectivement le tronçon compris entre le boulevard de l'Hôpital et le boulevard Saint-Marcel avec le nouveau et dernier tronçon compris entre le boulevard de la Gare (Vincent Auriol aujourd'hui) et le boulevard de l'Hôpital.
C'est bien de ce dernier tronçon dont il s'agit et l'inauguration eut lieu et les discours ont été prononcés à l'angle du boulevard de la Gare et de la nouvelle partie de la rue Jeanne d'Arc

Si ce rédacteur avait pris soin de lire Le Temps paru la veille, il aurait pu éviter cette erreur (NdE).


La rue Jeanne-d'Arc prolongée

Le Temps — 10 juin 1936

La municipalité parisienne a inauguré, ce matin dans le 13e arrondissement, le prolongement de la rue Jeanne-d'Arc qui relie ainsi le quartier des Gobelins à celui de la Gare.

C'est M. Achille Villey, préfet de la Seine, qui a coupé le ruban rouge et bleu qui, à la hauteur du boulevard de la Gare, barrait la voie nouvelle. Il avait à ses côtés le docteur Calmels, conseiller du quartier des Gobelins, président du Conseil général ; MM. Boissière, secrétaire du Conseil municipal ; Victor Bucaille, syndic ; Cheberry, chef de cabinet du préfet de police ; Olivier, maire du 13e arrondissement.


La rue Esquirol vue depuis le boulevard de l'Hôpital. L'immeuble à droite faisant l'angle existe toujours. Ceux situés à gauche ont disparu. Le square Louis Armstrong les a remplacés. On voit, au fond, le viaduc du métro.

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L'achèvement prochain des travaux du puits artésien de la place Hébert est venu nous rappeler un autre puits du même genr dont le forage fut commencé presque à la même époque que celui du puits des hauteurs des Belleville, mais tombé complètement dans l'oubli depuis une vingtaine d'années : nous voulons parler du puits artésien de la Butte-aux-Cailles. (1889)

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La municipalité parisienne a inauguré, ce matin dans le 13e arrondissement, le prolongement de la rue Jeanne-d'Arc qui relie ainsi le quartier des Gobelins à celui de la Gare. (1936)

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La Bièvre, pendant l'orage de mercredi, s'est mise en colère ; terrible colère, dont nous avons déjà signalé hier les principaux effets, et dont je suis allé voir les traces avant qu'elles ne fussent effacées. (1901)

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Arsène Lupin à l’Eden des Gobelins

A l'Éden des Gobelins, l'entr'acte passe en grande vedette, vers 10 h. 20.
J'arrive à 10 h. 15 pour ne pas en perdre une réplique.
Un film tire à sa fin.
Après avoir glissé sur des pelures d'oranges et fait craquer sous mes semelles des épluchures de cacahuètes, je réinstalle entre deux casquettes... (1933)

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Saviez-vous que... ?

La marché découvert des Gobelins — que l'on appelle aujourd'hui le marché Auguste-Blanqui — remplaça le marché couvert à compter du 9 mai 1898 et, comme maintenant, se tenait les mardis, vendredis et dimanches.

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En 1890, la raffinerie de sucre Say, installée boulevard de la Gare, produisait 20.000 pains de sucre par jour soit 240.000 kilogrammes.

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En 1920, on pouvait trouver un avertisseur public d''incendie à l'angle des rues Watt et du Chevaleret ainsi qu'au 31 quai de la Gare.

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Le 7 juillet 1878, vers onze heures et demie, le sieur L..., charretier, route de Châtillon, altéré par la chaleur, était entré pour prendre un verre de vin, dans un cabaret, rue de l’Espérance, près la rue de la Butte-aux-Cailles (13e arrondissement). Quand il en sortit, après s’être rafraîchi, il ne retrouva plus son tombereau attelé de deux forts chevaux percherons.
Un audacieux roulotter l’avait emmené se permettait de conclure le quotidien Le Droit.

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Construction de la rue de Tolbiac : franchissement de la Bièvre à la Glacière

La photographie est de Charles Marville et a été prise vers 1876. La rue d'Alésia est déjà achevée. La construction de la rue de Tolbiac subit beaucoup de retard compte tenu de l'ampleur des travaux.