Lieux et monuments

 Ecole Kuss - 1934

Un nouveau groupe scolaire inauguré à Paris

L’Excelsior — 30 septembre 1934
Cliché paru dans Le Matin

Hier a été inauguré en présence de M. Achille Villey, préfet de la Seine, de M. Victor Bucaille, syndic des Conseils municipal et, général, représentant la Ville de Paris ; MM. Louis Gélis, député, conseiller municipal du quartier ; Calmels et Deslandres, conseillers municipaux, qu'entouraient nombre d'élus de Paris et les directeurs de la Préfecture de la Seine, le nouveau groupe scolaire Ferdinand-Buisson, rue Kuss.

Ce groupe, dont l'architecte est M. Roger Expert, comprend des écoles de filles et de garçons. Il comporte dix classes pour chacune des écoles primaires, cinq avec salle de repos pour l'école maternelle, avec ateliers de travail manuel pour les garçons, salles d'enseignement ménager pour les jeunes filles, réfectoire, cantine, salle de dessin, installations de douches et d'hygiène, cabinets médicaux, salles d'isolement, ainsi que des préaux ornés de fresques, de grandes cours de récréation et de vastes terrasses accessibles pour exercices et classes en plein air.

Les écoles sont pourvues de l'éclairage électrique, du chauffage central et d'un système de ventilation mécanique permettant de renouveler sans cesse l'air des classes sans qu'il soit besoin d'ouvrir les fenêtres.

Les bâtiments sont orientés de façon à donner aux classes le maximum d'air et de lumière. Du côté de la rue, celui dans lequel se trouvent les appartements du directeur et des directrices s'avance en arrondi, figurant en quelque sorte les tourelles d'un navire : il a été possible de cette façon non seulement d'atteindre un gabarit plus élevé que si la façade avait été verticale, mais de dégager la cour de l'école maternelle qui sera tout le jour baignée par le soleil.

La proportion des constructions, la conjugaison des lignes traduisent avec sobriété l'esprit d'esthétique dont s'inspire l'architecture moderne.

Les travaux commencés le 26 août 1932 ont été terminés à la fin de janvier 1934, c'est-à-dire dix-sept mois plus tard, grâce à l'impulsion que leur a donnée M. Villey, préfet de la Seine, soucieux d'assurer dans de bonnes conditions la fréquentation scolaire à Paris.


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L'ouverture de la rue Kuss - 1929

Construction d'un groupe scolaire rue Kuss -1931

M. Steeg, maire de Berlin, à l'école de la rue Kuss -1941

Lieux

Abattoirs de Villejuif (1903)


A.O.I.P. (rue Charles Fourier) (1933)


Arts et Métiers (Ecole des ) (1903)


Asile Nicolas Flamel (rue du Château-des-Rentiers (1904)


Austerlitz (Village d') (1884)


Barrière Croulebarbe (1865)


Barrière des Deux Moulins (1865)


Barrière des Deux Moulins - Le cabaret de la mère Marie (1859)


Barrière de Fontainebleau (1865)


Barrière de la Gare (1865)


Barrière de la Glacière (1865)


La Belle Moissonneuse (1864)


La Belle Moissonneuse (1875)


Boucherie de cheval - Première - à Paris (1866)


Boulevard d'Italie (1883)


Le Cabaret du Pot-d’Étain (1864)


Le Champ de l'alouette (1933)


Le Casino du XIIIe (1899)


La chapelle Bréa (1897)


Château Napoléon (1904)


Cité Doré (1854)


Cité Doré (1882)


Cité des Kroumirs (1882)


Clos Payen (1891)


Rue Croulebarbe (1865)


Les Deux-Moulins et le hameau d'Austerlitz (1884)


L'école Estienne (1896)


L'école Kuss (1934)


Eden des Gobelins (1934)


Église Saint-Anne (1900)


L’église Saint-Hippolyte, aux Gobelins (1908)


La « Folie » Neubourg (1906)


La « Folie » Neubourg (1929)


Fontaine à Mulard (rue de la - ) (1904)


La glacière du 13e (1873)


Gare d'Orléans (1890)


Jeanne d'Arc (Statue) (1891)


Parc (Square) Kellermann


Rue Küss (1929)


Lourcine (Hôpital de -) (1890)


Mairie du 13e (1893)


Marché aux chevaux (1867)


Marché aux chevaux, vu par M. Macé, anc. chef de la sûreté (1888)


Marché aux chevaux (1890)


Marché des Gobelins (1867)


Monument aux mères (1938)


Passage Moret (1911)


Hôpital de la Pitié (ancien) (1903)


Hôpital de la Pitié (ancien)(1908)


Hôpital de la Pitié (nouvel) (1910)


Maison des typos (1933)


Place d'Italie (1877)


Place d'Italie - Histoire de la (1925)


Pont Tolbiac (Inauguration) (1895)


Pont Tolbiac (Technique) (1895)


Poterne des Peupliers - Le Cabaret des Peupliers (1880)


Poterne des Peupliers (1930)


Rue des Peupliers vue par J. Mary (1908)


Raffinerie Say (1890)


Raffinerie Say (1905)


Rue des Reculettes (1928)


Ruelle des Reculettes (1914)


La Salpêtrière (1890)


La Salpêtrière (1903)


Le Théâtre des Gobelins (1869)


Le verger des Gobelins (1914)


La Zone (1931)


La Zone (1933)


Saviez-vous que... ?

Le 19 juillet 1927, le nom de rue de Gentilly fut donné à la rue du Gaz. Le nom de rue de Gentilly avait été, jusqu'en 1899, celui de la rue Abel-Hovelacque d'aujourd'hui. Cette nouvelle rue de Gentilly perdit ensuite son nom au profit de Charles Moureu et d'Albert Bayet.

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La place Valhubert porte le nom du général Jean-Marie Mellon Roger, plus connu sous le nom de Jean-Marie Valhubert (également orthographié Walhubert) qui fut tué à la bataille d'Austerlitz. Celui-ci a sa statue à Avranches.

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Le bureau du Comité du 13e arrondissement du Groupement général des classes moyennes organisa une première réunion de propagande le 6 juillet 1937 au café du Clair de Lune à l'angle de la Place d'Italie et de l'avenue de Choisy.

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En 1901, M. et Mme S..., marchands de beurre, habitaient 101, rue de Patay, un petit pavillon isolé.
Devant était un minuscule jardinet, sur les côtés un hangar, et, dans le fond, une remise et des écuries avec un mur de clôture séparant la propriété d’un terrain vague ayant vue sur la rue Albert et sur lequel on élèvait une maison, encore en construction.

L'image du jour

rue Nationale - Quartier de la Gare (image colorisée)

La rue Nationale était l'axe majeur du quartier de la Gare. La rue Jeanne d'Arc n'était pas encore transversante et était dédiée à l'industrie. La rue Nationale rassemblait commerces et services. Elle était le centre de l'animation d'une vraie vie de quartier populaire qui fut voué à la destruction par son classement en « ilôt insalubre ».  ♦