Promenades

 Le roman de la Bièvre - Chapitre 4

Le roman de la Bièvre

Elie Richard (1922)

Chapitre IV

Sur elle, si l'on veut patienter, nous jalonnerons les progrès de la société humaine et le rejet de la nature.

La Bièvre a, tout d'abord, coulé hors de Paris. Elle n'en a touché les murs qu'au moment où les chanoines de Saint-Victor, en 1148, obtinrent d'en tirer un bras pour mouvoir un moulin. On le fit passer dans les herbages, parmi les jardins, au pied des vignes, vue des murs, de l’enceinte Philippe-Augustine ouvrait ensuite un pertuis afin qu'elle put joindre la Seine au lieu-dit des Grands Degrés. Les fossés d'Etienne-Marcel pensèrent l'absorber, mais les chanoines creusèrent un nouveau canal qui touchait au fleuve, non loin de la Tournelle.

Les eaux de la Bièvre se mariaient aux flots de la Seine, une seconde fois — la première, c'était plus en amont - sous un ponceau, le -pont des Marchands.

Le mur des Fermiers généraux,

« Le mur murant Paris rend Paris murmurant »

pendant soixante années béa devant elle, entre la barrière Croulebarbe et la barrière de Lourcine, à l'actuel boulevard Auguste Blanqui.

Plus tard, elle est entrée dans Paris, à la poterne des Peupliers. Derrière la muraille de meulière, Paris s'étalait immense, nombreux et grouillant, ici et là clairsemé de masures rurales. Elle avait deux bras parallèles qui s'en allaient vers la rue du Moulin-des-Prés, la rue de la Colonie, la rue de la Fontaine-à-Mulard, l’ancienne rue du Pot-au-Lait, qui est désormais dédiée à Brillat-Savarin. Les prairies, les moulins, les fermes, les étangs, damassaient un terrain bas, borné de côtes roides à l'est, de pentes calmes ascendant vers Montrouge ; d'une part la Butte-aux-Cailles, de l’autre le plateau.

C'est dans Manette Salomon où les Goncourt ont peint des toiles à la manière de Rafaëlli, gravé des planches à la Callot, que nous trouverons de cette vallée, au moment de l’annexion des communes suburbaines, des images précieuses. Je leur ferai un large emprunt. La valeur documentaire dispense de s'en excuser.

On y retrouvera la Bièvre, rivière de Paris, la Banlieue qui est à présent la Ville, enfin on y fera cette remarque, qu’au temps des Goncourt on distinguait mal les limites de cette marge de Paris et que les quartiers s’en trouvaient singulièrement confondus. C'est peut-être la première page d'une littérature parisianiste qui passe le travail des grignoteurs de textes et donne le modèle que parfera Huysmans.

« — J’achetai dit Crescent pour trente francs un wagon de marchandise mis à la réforme par le chemin de fer d’Orléans... et avec ça, cinquante mètres de terrain à cinq francs au petit Gentilly... Je mis mon wagon sur mon terrain, une maison comme une autre, très commode, je vous assure... Quelquefois un gendarme qui voyait là-dedans de la lumière la nuit me criait : Qui est là ? Je répondais : Propriétaire !... Tenez ! je la loue encore maintenant soixante-dix francs à un marchand de copeaux, et les réparations à sa charge... Eh bien ! c’est cette maison-là qui a fait de moi un paysagiste... Elle m’a fait découvrir la Bièvre... Et je sors de là... Moi, un homme de la campagne, je n’avais pas du tout vu la campagne... C’est ma source, je vous dis... Oui, cette salope de petite rivière, c’est elle qui m’a baptisé... J’ai commencé à pêcher dedans ce que je suis, ce que je sens, ce que je peins... Oui, la Bièvre, c’est ça qui m’a ouvert la grande fenêtre...

Et tirant d’une huche à pain un tas de panneaux d’études qu’il essuya avec sa manche :

– Tenez ! voilà...

Et l’étrange coin de faubourg et de campagne dans lequel Crescent avait ouvert ses yeux et trouvé son génie, se développa devant Coriolis.

C’étaient les tanneries à côté du théâtre Saint-Marcel : une eau brune, rousse, mousseuse, une eau de purin, encaissée entre des revêtements de pierre, une espèce de quai plein de cuves de bois plâtreuses, salies de blancheurs verdâtres de glaise, à côté desquelles le blanc et le noir de monceaux de toisons étaient triés par des femmes en camisole lilas, coiffées de chapeaux de paille. L’eau lourde et sale, trouble et sans reflet, coulait entre de hautes masures d’industrie, des tanneries aux tons de vieux plâtre, replâtrées de chaux vive criarde ; les fenêtres sans persiennes étaient percées comme des trous ; les couronnements surhaussés de séchoirs découpaient en l’air, au-dessous du toit et des lucarnes, des silhouettes de tonnelles ; des peaux blanches pendaient recroquevillées tout en haut à de grandes perches ; et l’eau allait se perdant dans un fond coupé de barrières de vieux bois noir, dans un encombrement de constructions rapiécées, d’architectures grises, de cheminées droites et noires d’usine, de grandes cages à jours barrant, dans le ciel, le dôme du Val-de-Grâce.

De là, les études de Crescent avaient remonté la Bièvre. Elles avaient été par les boues où marchent les petits garçons pieds nus et les petites filles dans les grandes savates de leur mère, par tout ce quartier Mouffetard, par ces rues où ne s’aperçoivent, à travers la baie des portes, que des montagnes de tan et des étages de maisons blafardes à toits de tuile ; et elles avaient trouvé cette espèce de malheureuse nature, la nature de Paris, la nature qui vient après les rues baptisées Campagne-Première. Les esquisses de Crescent rendaient le style de misère, la pauvreté, le rachitisme mélancolique de ces prés râpés et jaunis par places, serrés dans de grands murs, arrosés par la Bièvre étroite, sèchement ombragée de peupliers et de petits bouquets de saules. Elles mettaient devant les yeux ces chemins noirs de houille qui vont le long de ces carrés marécageux où pâturent des rosses ; ces lignes d’horizon et de collines bossues où éclate un blanc brutal de maison neuve, ces sentiers à côté de champs de blé blanchissant au soleil, où finissent les réverbères à poteaux verts ; ces bouts de paysage plâtreux où le rouge d’une cerise sur un cerisier étonne comme un fruit de corail inattendu ; ces endroits vagues, verts d’orties, où le bleu d’un bourgeron qui dort, un dos d’homme tapi montre une sieste suspecte de pochard ou d’assassin.

Au-dessus des ciels de banlieue d’un jour aigu, des nuages aux rondeurs solides et concrétionnées, des ciels bas, pesant sur les coteaux, étaient coupés par des bâtons de blanchisserie. Puis on retrouvait encore la Bièvre charriant des morceaux de mousse pareils à des champignons pourris, la Bièvre roulant, comme un ruisseau de mégisserie, une eau ouvrière et la salissure d’une rivière qui travaille. Dans ces peintures de Crescent, elle serpentait et courait, encaissée, sous les saules à demi morts, les sureaux aux bouquets de fleurs frissonnants, entre les usines, les blanchisseries, les cahutes à contreforts semblables à des bâtiments brûlés, dont la flamme aurait noirci la porte et la fenêtre ; contre les tonneaux à laveuses, les grandes pierres plates à battre le linge, le bas des auvents à grands toits moussus et moisis, sous lesquels deux mains d’ouvriers laminent des peaux sur des morceaux de bois rond.

De cette pauvre rivière opprimée, de ce ruisseau infect, de cette nature maigre, malsaine, Crescent avait su dégager l’expression, le sentiment, presque la souffrance. »

…………………………………………………………

La Bièvre avec ses deux bras, décrivait donc une boucle vers l'ouest après avoir baigné le pied de la Butte-aux-Cailles qu'elle contournait, pour revenir vers ce que nous appelons la rue de Tolbiac, la rue Wurtz, enfin les Gobelins, au faubourg Saint-Marceau.

La rue de Tolbiac fait partie du plan Haussmann. Bâtie sur remblai, elle a remplacé les peupliers et les saules, que peignait le Crescent des Goncourt, par des immeubles. Elle a brisé les reins de la rivière.

Après la poterne des Peupliers et le pont du chemin de fer de ceinture, la rue Brillat-Savarin et la rue des Peupliers commencent et, tout de suite, divergent.

Celle-ci est bordée à droite de maisons de bois, de torchis, de masures (ce sont les restes du Petit-Gentilly banlieusard du siècle passé) et, à gauche, d'immeubles en pierre, d’usines modernes en fer. Les deux siècles s'affrontent.

Elle mène, par une pente relevée vers une place sans nom.

On reconnaît un énorme nivellement. Pour faire de ce pavé, un chemin plan, pour racheter le vallon et en faire un penchant de coteau, il a fallu enfouir dans le terrain marécageux une masse énorme de matière solide, pour conduire, par une pente docile, à la chaussée relevée de la rue Tolbiac, ç'a dû être un labeur romain. Il est vrai, les biffins avaient préparé le travail et amoncelé une masse d'ordures inoubliable qu'il a fallu revêtir de terre et de gravier, enfin de macadam et de bois de pavage, pour y emprisonner à jamais les germes de vingt épidémies universelles.

Un lit de Bièvre est reconnaissable, à main droite, sous un dernier amoncellement indescriptible de débris. On dirait que les poubelles de Paris, ont donné, pour ce capharnaüm de l'horrible, des prémices abominables. Les chiffonniers, ces fourmis, ont visiblement fait l'essentiel du nivellement de la Bièvre. Ils ont amené ici les excrétions de la civilisation parisienne et affermi la terre.

La moitié de la Ville Lumière est d'ailleurs bâtie sur les voiries officielles (il en fut) ou non. La butte des Moulins (Opéra, Saint-Roch) la butte Coupeau (Jardin des Plantes), la butte Bonne-Nouvelle, le monceau Saint-Gervais, etc... n'étaient à l'origine que des dépôts de gadoues, des centres de chiffonnage. je ne doute point qu'ils ne fussent des réservoirs de pestes et de choléras. C'est miracle que la vie s'y soit développée et le père Fournier, ce fol, était bien fondé à croire à la prédestination de Paris.

Le quartier, où la Bièvre naissait à la vie de Paris, a été la capitale de la Chiffonnerie. Je me souviens d'un temps peu éloigné où la petite place anonyme, qui sépare, de la Cité ouvrière de la rue du Moulin-des-Près, l'ineffable Colonie, était une belle esplanade polygonale, bordée de huttes calédoniennes. On se fut cru à Tahiti, après un naufrage. Des naturels, souillés de suie et de lie, y brassaient les épaves, et les résidus d'un monde et en commerçaient.

Si quelque jour on songe à. honorer le prodigieux épargnant qu'a été le chiffonnier, l'amasseur merveilleux de miettes qu'on estimerait, si on évaluait les déchets, à milliards de francs, c'est là qu'il faudra élever sa statue. Quel Constantin Meunier rendra hommage à la mission du biffin ? « A la chíffonnerie, la Société reconnaissante ! » Le budget de l'Assistance publique doit beaucoup à cette industrie.

Un impôt énorme et une révolution tous les cinquante ans sont épargnés au monde, par cet art de sauver les débris, que de vieux bougres exercent à la façon d'un sacerdoce.

Les commerces et les industries du papier, de la laine, du verre, du fer, du feutre, sont tributaires, comme on parle à l'Institut, de cette Racaille, heureuse de peu, qui épargne la matière première au fonds universel. Dans ce temps de production intensive, on ne rend pas justice à cette population qui a le génie de tirer de l'ordure, une vie quotidienne. L'Administration la brime, la foule, la méprise, mais elle persévère pour un peu de pain, â fréquenter l’innommable et à proliférer parmi les pestes latentes.

Avant d'atteindre la place anonyme, il y a, à gauche, perpendiculaire et neuve, la rue Kuss. La Ville a acheté les terrains où elle doit passer et projette de pousser, à travers le massif glaiseux, vers la rue de la Fontaine-à-Mulard. Le sol se relève de deux ou trois mètres, c'est, sans doute, un reste de butte, autour de quoi, tournait la Bièvre. Là-dessus s'étale un fouillis de jardinets, encagés en du fil de fer, de huttes délabrées, une colonie étonnante d'agriculteurs comme on n'en voit qu'ici.

Au niveau d'un premier étage, on fait pousser des salades. Entre d'énormes immeubles industriels et des bâtiments en béton armé des citadins ont creusé dans la glaise ou le calcaire des caves ou ils se logent à la façon des montagnards. Les cabanes basses goudronnées comme des coques de bateaux fument calmement derrière des haies drues et des buissons arborescents. Ce massif est contenu rue Brillat-Savarin par un mur fait de gros blocs moussus rongés, qui portent deux ou trois cents ans d’âge.

La population est la même qu’aux confins de Paris, fort mêlée, misérable et vivant de peu ; sa physionomie décèle un genre de vie commun aux chats de gouttière, aux biffins et aux mâtins.

Je crois bien que j'ai rencontré la naïade de la Bièvre, rue Kuss. Elle n'était pas comme les autres enfants de ce pays, neutres et barbouillés uniformément. Une petite fille à l’œil de pervenche, coiffée d’une soie vierge qui lui tombait jusqu’aux yeux, était assise au bord du trottoir. De loin, elle suivait comme une chatte inquiète, les mouvements d’un mécanicien qui, enfoui dans le capot d’une automobile, fouillait les entrailles de la mécanique, avec un affairement d’état, un sérieux de médicastre.

L'enfant était vêtue d’un sarrau noir qui l’enveloppait de l’uniforme des pauvres, et ses deux mains tâchaient d'empêcher le vent ou le regard du passant de pénétrer dans ses dessous haillonneux. Elle était chaussée d’étonnants souliers à semelles de bois, faite d'un cuir sans brillant, si bien qu'on eut dit qu'elle avait des sabots de faunesse.

Enfant de biffin ! Image du vieux quartier ! Elle doit habiter une roulotte ou une de ces paillottes de la butte prochaine. De la vie primitive, presqu'animale, elle passe, une fois qu'elle a franchi la rue, au moderne le plus récent, aux merveilleuses maisons en mâchefer de la cité-ouvrière, à l'automobile pétulante, au tram électrique qui déchire, dans un vacarme, la paix relative du quartier, surtout à l’hôpital neuf de la place sans nom.

La Bièvre se détournait par delà la place, enveloppant la colonie de huttes, qui se délabre et bientôt disparaîtra, désertée, rebâtie. Elle passait rue du Moulin-des-Prés. La rue de Tolbiac et la rue Bobillot ont comblé son lit qui venait sinuer non loin de la côte où s'élève l'église Sainte-Anne de la Maison-Blanche.

Elle revenait vers la rue de la Colonie et la rue de la Fontaine-à-Mulard qui mène à l'autre lit de la Bièvre, vers la place de Rungis.

L'étroite rue de la Fontaine-à-Mulard a gardé tout un côté rural. Son mur, en bas, est encore verdi comme une berge. Ses maisons avaient des cours, des jardins sur la rivière, des arbres. On a élargi le boyau médiocre. Des usines énormes, faites de brique et de fer, s'élèvent sur le sol remblayé.

Les maisons qui donnaient sur la Bièvre, entre les rues Brillat-Savarin et de la Fontaine-à-Mulard avaient des porches charretiers, de hautes poutres, des cours à balcons de bois, des escaliers extérieurs.

L’agriculture et la petite industrie ont régné là. La Pierre et le bois seuls ont servi. Le fer n’apparait point ou comme un auxiliaire. C'est la marque du passé, du XVIIIe siècle.

Après avoir sinué et formé des étangs, dont l'un, en 1850 ou 1860, figurait encore sur les cartes, la Bièvre revenait, (d'ouest au nord) vers la rue Wurtz qui marque assez la direction de la vallée. Il n'y a pas quinze ans, cette bande de terrain qui va du boulevard Auguste Blanqui à la rue de Tolbiac n'était pas mieux bâtie que le territoire qui jouxtait les fortifications. C'étaient des usines, tanneries, blanchisseries, des terrains vagues. Le lit de la rivière, privé de son eau courante, était usurpé par l’eau des puits ou de la Seine. Les berges mal remblayées, les flancs voisins de la Butte-aux-Cailles, à peine tracés de rues abruptes, faisaient songer à quelque pays désolé. A présent, les immeubles se pressent partout. La terre disparait avec la verdure, les grands ciels. Le pavage, l'asphalte, l'immeuble : la nature n'est plus que des buissons, des arbustes poussant timidement sur des coins oubliés de la berge. Le lit de la Bièvre, est envahi par les constructions usinières, la butte est bâtie de cités grouillantes.

La rue Daviel, la villa Daviel, qui est une sorte de cité, un groupe de pavillons uniformes, des usines immenses s’établissent sur les plis du vallon et gagnent la Butte-aux-Cailles.

A l'angle de la rue Vergnaud et de la rue Wurtz, s'élève une petite église de style sévère, une chapelle comme on en voit dans les cimetières riches. C'est le temple du culte Antoiniste. On y fait, dit un tableau manuscrit, des lectures de textes où le père Antoine a, je suppose, fixé sa sagesse. Le temple est ouvert jour et nuit, —- ajoute l’inscription, — aux personnes qui souffrent. Quel exemple pour les paroisses chrétiennes où la loi de huit heures régit les effusions et la charité ! Un culte nouveau mêlé, je crois bien, de sorcellerie embourgeoisée, donne la leçon aux vieux cultes. Quoi, sous cette ardoise et ce ciment banals, y a-t-il plus de fraternité que sous les voûtes gothiques, quittées par les vertus évangéliques. Plus d’humanité qu'aux mairies, maisons communes, Palais de Justice et Basiliques ?

Le juif Phatir, qui se réfugiait, au temps de Chilpéric, dans Saint-Julien-le-Pauvre, si on le pourchassait aujourd'hui, devrait-il courir jusqu'ici, à cette chapelle sans majesté ?

La Bièvre a perdu son lit. Les bâtiments l’usurpent et ce n'est qu'aux rides du sol emprunté, souillé, gazonné parfois qu'on reconnaît son ancien passage. D'ailleurs, depuis la poterne des peupliers, elle est vraiment un égout. Elle court, souterraine, mêlée à toutes les eaux étrangères, à toutes les humeurs de ce Paris nouveau.

Paris pullule et enfle ici prodigieusement la densité de sa population., Des rues droites, neuves croissent, et, n’eut été des huit années dernières, on n'y trouverait plus de terrains libres. Et si on reconnaît encore les villas de l'autre siècle, elles sont à présent cernées par d'envahissants immeubles. Le ciel devient étroit. L'air est passe à l’étroite filière des voies raides. On discerne la victoire définitive de la ville sur la banlieue.

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Saviez-vous que... ?

La rue du Tibre, dans le quartier Maison-Blanche, a été ouverte sur l'emplacement d'une voirie d'équarrissage, elle a porté le nom de rue de la Fosse-aux-Chevaux, puis du Tibre, à cause de la Bièvre autour de laquelle ont été groupés des noms de fleuves.

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La place Valhubert porte le nom du général Jean-Marie Mellon Roger, plus connu sous le nom de Jean-Marie Valhubert (également orthographié Walhubert) qui fut tué à la bataille d'Austerlitz. Celui-ci a sa statue à Avranches.

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C'est le 17 septembre 1901 que fut inauguré le puits artésien de la Butte aux Cailles. L'histoire ne dit pas si ce fut en grande pompe.

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La rue Giffard est l'ancien chemin de ronde de la Gare. Cette voie reçut son nom actuel en 1884. Henri Giffard, né le 8 février 1825 et mort le 15 avril 1882 à Paris, est un inventeur français, à qui l'on doit l'injecteur et le dirigeable propulsé par la vapeur.

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