UNE ÉVOCATION DU 13e ARRONDISSEMENT DE 1860 AUX ANNÉES 30

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Une évocation du 13e arrondissement de 1860 aux années 30

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Promenades dans le 13e

Promenades



Les promenades

Les chiffonniers de la Butte-aux-Cailles

  • La Butte-aux-Cailles aura bientôt perdu sa physionomie si pittoresquement étrange. On la dote de nouvelles rues, très larges et bien aérées...
L'évènement (1875)

Le boulevard Saint-Marcel et le marché aux chevaux

  • Quelques pas plus loin passe le boulevard Saint-Marcel, avec son Marché aux chevaux qui a une entrée sur le boulevard de l'Hôpital.
Paris pittoresque (1883)

La Bièvre et la Butte-aux-Cailles

  • Le conseil général de la Seine vient de voter l'ouverture au commerce et à l'industrie de la poterne des Peupliers et l'élargissement de la route d'Arcueil et Gentilly.
Le XIXe Siècle (1887)

La Maison-Blanche

  • Topographiquement, un vaste trapèze, compris entre la place d’Italie, l’avenue de Choisy, le parc Montsouris et les fortifications.
La Cocarde (1894)

La Butte-aux-Cailles

  • La Butte-aux-Cailles, et tout ce treizième arrondissement si mal connu, composent une des parties les plus pittoresques de Paris.
Le Courrier de Paris (1902)

De la Salpêtrière à la Maison-Blanche

  • Une promenade au départ du pont d'Austerlitz jusqu'au boulevard Blanqui à travers le faubourg Saint-Marceau
La France (1908)

Les promenades
de Georges Cain

  • Le long de la Bièvre : la ruelle des Gobelins, le passage Moret, le Champ de l'alouette (Le Figaro, 1905)
  • Autour de la Bièvre : Le logis de la Reine Blanche — L’ile aux singes (Le Figaro, 1907)
  • Un coin du vieux Paris victime de la guerre (Les annales politiques et littéraires, 1917)

Rue de Tolbiac, un an après l'explosion

L'Heure (1916)

Les jardins des Gobelins
et l’hôtel de Scipion Sardini

Une promenade au départ de la ruelle des Gobelins

La Revue hebdomadaire (1921)

Le roman de la Bièvre
par Élie Richard

  • Chapitre IV
  • Chapitre V
  • Chapitre VI
  • Chapitre VII
  • Chapitre VIII
  • Chapitre IX
1922

Les quartiers
qui changent de visage

Une promenade à l’ancienne Butte-aux-Cailles

L'Intransigeant (1923)

Paysages parisiens
par L. Paillard

Sur la Butte-aux-Cailles

Le Petit-Journal (1925)

En villégiature à Paris

La Butte-aux-Cailles prend le frais

Le Siècle (1926)

Découvertes de Paris

Paysages tentaculaires

L'ère nouvelle (1926)

Les gosses en marge
par R. Archambault

  • 1 - Dans l'ombre de la Cité Jeanne-d'Arc.
  • 2 - Une leçon d'école… charbonnière.
  • 3 - Ici on est nourri gratis.
  • 4 - La naissance d’un clown.
  • 5 - Petites fugues sur un thème banal
  • 6 - Ceux de la Glacière, rois des chapardeurs.
  • 7 - Les bonnes opinions sont celles qui font vivre.
  • 8 - Et quand ils seront grands.
Paris-Soir (1929)

Promenade à travers Paris

Là où jadis coulait la Bièvre

Le Matin (1929)

La Tournée
par Élie Richard

V - Autour de la Butte-aux-Cailles :

  • Un retour à 1850
  • La butte-aux-Cailles prend le frais
  • Le pays des Biffins

VI - Le Faubourg Souffrant :

  • La rivière enchantée

XII - Envers de la gloire

  • La Goulue
  • Bicêtre, sépulcre des vivants
Paris-Soir (1930)

Retour à la terre

Ce matin, au bord de la Bièvre, dans les jardins des Reculettes

L'Intransigeant (1930)

Les vestiges
pittoresques du passé

de la Butte-aux-Cailles aux Gobelins

Le Journal (1931)

Claude Blanchard

La Glacière et les Gobelins

Le Petit Parisien (1931)

Paris 1933

Le Treizième arrondissement

Le Journal (1933)

Jacques Audiberti

Les ilots de la misère

Le Petit Parisien (1937)

Geneviève Manceron

De la place à la porte d’Italie

Paris-Presse - L'Intransigeant (1948)
 La Goulue

La Tournée
Chap. 12 - Envers de la gloire

La Goulue

La baraque de La Goulue ! Il n'est pas un homme qui ait vécu ses années puériles à Paris qui ne se souvienne de ces planches, de ces toiles naïvement historiées, amarrées comme une voilure, de cette estrade surtout où La Goulue régnait sur les aventures et les drames d'une ménagerie foraine. Il en sortait une odeur fauve et des rauquements qui vous crevaient les entrailles délicieusement, des coups de pistolet qui fendaient le tympan.

Une femme musclée, un peu grasse, serrée dans un maillot chair chaussée de bottes russes, venait un fouet court à la main, haranguer la foule. Elle marchait, portée par les roucoulades d'un orchestre asthmatique dans un ragoût d'odeurs fortes et de sensations feuilletonesques.

Un lionceau enchaîné évitait les pieds lourds des clowns et des Pasquins qui donnaient la parade. Un singe épluchait des puces sur le « bureau » et se grimaçait dans la glace.

On contait que La Goulue avait été aimée par des princes, qu'elle avait eu, selon la formule, chevaux et voitures, que, laissant la danse, elle se consacrait au dressage et qu'un fauve lui avait enlevé tout un côté de cuisse. Une auréole flottait autour de sa tête de lutteuse.

La Goulue a été blanchisseuse, si je crois bien, et danseuse du grand chahut, au Moulin Rouge. C'était une magnifique animale qui, par gageure, entra dans la cage aux-lions pour y danser. Cela lui plut. Elle se fit dompteuse. Quelque protecteur fortuné lui paya des bêtes et une baraque.

Parmi l'odeur du caramel et des pâtisseries, les sifflets que jettent les manèges, les flonflons et les pétarades des tirs forains, elle s'érige dans le souvenir des enfants de Paris, le front court, barré d'un pli dur, le bras musculeux, le sein lourd et la cuisse ronde encore. Des franges d’or couronnent son ventre ferme, en frissonnant :

— Entrez ! Entrez !

L'odeur rousse de son aisselle, quand elle rendait la monnaie, troublait les cœurs collégiens.

Puis, La Goulue s'empâta. Ses bêtes, une à une, prirent la gale. Deux ou trois lions, doux comme des caniches, passaient dans des cerceaux enflammés si lentement qu'ils y laissent leur crinière. La Goulue dut renoncer. On la vendit par ministère d'huissier.

Les fêtes des boulevards extérieurs perdirent, pour beaucoup de gens, le meilleur de leurs charmes.

Une promenade me conduisit un jour à Saint-Ouen, aux confins de la zone. L'après-midi ronflait dans les bosquets. Un vieux manège semait ses chevaux dédorés sur une poudre sale. Le marché aux vieilleries, où l'on dirait qu'on vient acheter du souvenir, s'étalait en éventaires sur le sol remblayé du fossé, parmi les pierres de l'enceinte démantelée.

Vallons puérils de la douve ! Je vous ai bien aimés !

Une grosse dame est sortie d'un clos où dort une roulotte. C'est une chiffonnière, dont la voix est poudreuse rêche comme de la toile de sac, et la savate traînarde. Elle porte une descente de lit, faite d'une peau pelée de panthère :

— Qui qu'en veut ?

Elle ne sait pas faire l'article. On dirait même que c'est au-dessus de son intelligence.

— Vous voyez : c'est moi qui l'a tuée…

Elle montre le trou des balles dans cette peau usée et son nez gras rougeoie au-dessus de ses mots embarrassés. Mais la foule dominicale s'écarte de cette vieillarde qui a les mains boudinées, une maigre chevelure grise et des bajoues cendreuses.

On va vers les bonimenteurs spirituels qui débitent la pâte à rasoir, les coricides. On fouille le résidu des stocks américains, des tas pleins de surprises Le bonneteau amasse les loueurs autour de sa table.

La chiffonnière accoste les passants :

— C'est moi qui l'a tuée. Ma dernière panthère…

Quand elle marche, sa panse remue, son caraco flotte comme un ballon crevé…

— Eh ! Vingt-cinq balles !... Ma panthère…

Un vieux marchand me confie :

— J'y en donnerai pas quarante ronds !... C'est La Goulue !... Vous savez !... Elle se saoule.

La Goulue est morte quelques années après.



Sur la Goulue

Faits-divers

  • Les mésaventures de la Goulue (1901)
  • Un drame dans une ménagerie (1904)
  • Les fauves de la Goulue (1904)

La fin de la Goulue vue par Élie Richard dans La Tournée (1930)

  • La Goulue


La Tournée d'Élie Richard

Chapitre introductif :

  • Mais où sont les grands ducs ?...

Autour de la Butte-aux-Cailles :

  • Retour en 1850
  • La Butte-aux-Cailles prend le frais
  • Le pays des Biffins

Le Faubourg Souffrant :

  • La rivière enchantée

Bicêtre

  • Bicêtre, sépulcre des vivants

La Goulue

  • La Goulue


Les promenades

Les chiffonniers de la Butte-aux-Cailles

  • La Butte-aux-Cailles aura bientôt perdu sa physionomie si pittoresquement étrange. On la dote de nouvelles rues, très larges et bien aérées...
L'évènement (1875)

Le boulevard Saint-Marcel et le marché aux chevaux

  • Quelques pas plus loin passe le boulevard Saint-Marcel, avec son Marché aux chevaux qui a une entrée sur le boulevard de l'Hôpital.
Paris pittoresque (1883)

La Bièvre et la Butte-aux-Cailles

  • Le conseil général de la Seine vient de voter l'ouverture au commerce et à l'industrie de la poterne des Peupliers et l'élargissement de la route d'Arcueil et Gentilly.
Le XIXe Siècle (1887)

La Maison-Blanche

  • Topographiquement, un vaste trapèze, compris entre la place d’Italie, l’avenue de Choisy, le parc Montsouris et les fortifications.
La Cocarde (1894)

La Butte-aux-Cailles

  • La Butte-aux-Cailles, et tout ce treizième arrondissement si mal connu, composent une des parties les plus pittoresques de Paris.
Le Courrier de Paris (1902)

De la Salpêtrière à la Maison-Blanche

  • Une promenade au départ du pont d'Austerlitz jusqu'au boulevard Blanqui à travers le faubourg Saint-Marceau
La France (1908)

Les promenades
de Georges Cain

  • Le long de la Bièvre : la ruelle des Gobelins, le passage Moret, le Champ de l'alouette (Le Figaro, 1905)
  • Autour de la Bièvre : Le logis de la Reine Blanche — L’ile aux singes (Le Figaro, 1907)
  • Un coin du vieux Paris victime de la guerre (Les annales politiques et littéraires, 1917)

Rue de Tolbiac, un an après l'explosion

L'Heure (1916)

Les jardins des Gobelins
et l’hôtel de Scipion Sardini

Une promenade au départ de la ruelle des Gobelins

La Revue hebdomadaire (1921)

Le roman de la Bièvre
par Élie Richard

  • Chapitre IV
  • Chapitre V
  • Chapitre VI
  • Chapitre VII
  • Chapitre VIII
  • Chapitre IX
1922

Les quartiers
qui changent de visage

Une promenade à l’ancienne Butte-aux-Cailles

L'Intransigeant (1923)

Paysages parisiens
par L. Paillard

Sur la Butte-aux-Cailles

Le Petit-Journal (1925)

En villégiature à Paris

La Butte-aux-Cailles prend le frais

Le Siècle (1926)

Découvertes de Paris

Paysages tentaculaires

L'ère nouvelle (1926)

Les gosses en marge
par R. Archambault

  • 1 - Dans l'ombre de la Cité Jeanne-d'Arc.
  • 2 - Une leçon d'école… charbonnière.
  • 3 - Ici on est nourri gratis.
  • 4 - La naissance d’un clown.
  • 5 - Petites fugues sur un thème banal
  • 6 - Ceux de la Glacière, rois des chapardeurs.
  • 7 - Les bonnes opinions sont celles qui font vivre.
  • 8 - Et quand ils seront grands.
Paris-Soir (1929)

Promenade à travers Paris

Là où jadis coulait la Bièvre

Le Matin (1929)

La Tournée
par Élie Richard

V - Autour de la Butte-aux-Cailles :

  • Un retour à 1850
  • La butte-aux-Cailles prend le frais
  • Le pays des Biffins

VI - Le Faubourg Souffrant :

  • La rivière enchantée

XII - Envers de la gloire

  • La Goulue
  • Bicêtre, sépulcre des vivants
Paris-Soir (1930)

Retour à la terre

Ce matin, au bord de la Bièvre, dans les jardins des Reculettes

L'Intransigeant (1930)

Les vestiges
pittoresques du passé

de la Butte-aux-Cailles aux Gobelins

Le Journal (1931)

Claude Blanchard

La Glacière et les Gobelins

Le Petit Parisien (1931)

Paris 1933

Le Treizième arrondissement

Le Journal (1933)

Jacques Audiberti

Les ilots de la misère

Le Petit Parisien (1937)

Geneviève Manceron

De la place à la porte d’Italie

Paris-Presse - L'Intransigeant (1948)

Saviez-vous que... ?


Dans son ouvrage Les bals de Paris paru en 1922, André Warnod citait parmi les bals disparus quelques établissements dans le 13e arrondissement :
- le Bal Figeac, 93, boulevard de la Gare ;
- le Bal des Boches, 161, boulevard de la Gare ;
- le Grand Casino, 190 avenue de Choisy ;
- le Bal du Siècle, 58 avenue des Gobelins;
- le Bal Giraldon, 5 rue Nationale ;
- le Bal Bern, 127, boulevard d'Italie ;
- Bal des Troubadours, 73, boulevard d'Italie.

*
*     *

En 1929, il y avait encore une maison de tolérance au n°9 du boulevard Auguste-Blanqui. D'après des répertoires plus anciens, il y en avait une autre dans l'immeuble voisin. Ces maisons étaient considérées comme beaucoup plus fréquentables que celles, nombreuses et misérables de la rue Harvey dans le quartier de la Gare.

*
*     *

Le 29 juin 1901, la température atteignit 33° à Paris et ce jour là, vers midi, Mme Louise Lesire, âgée de cinquante- deux ans, demeurant 157, rue Jeanne-d’Arc, fut frappée d'insolation, boulevard Saint-Marcel. Elle mourut dans la pharmacie où on l’avait transportée pour lui donner des soins. (Le Figaro - 30 juin 1901)

*
*     *

En février 1885, un cantonnier nommé J... regagnait son domicile rue Damesme, numéro 2. Malheureusement il avait fait de si fréquentes stations chez les marchands de vins que le chemin lui semblait horriblement long, Aussi pour l'abréger, à un moment donné, ne trouva-t-il rien de mieux que d'essayer de franchir la Bièvre à pieds joints. La rivière n'est certes pas bien large, mais les jambes de l'ivrogne n'avaient pas un ressort suffisant et le malheureux tomba dans l'eau bourbeuse.
Quelques passants se portèrent à son secours, mais malgré d'activés recherches, on ne put le retirer qu'après, un quart d'heure, et tous les soins furent impuissants à le rappeler à la vie.

L'image du jour

Boulevard Auguste Blanqui à la hauteur du métro Corvisart
Vue en direction de la place d'Italie

A cette époque, il s'agit de la ligne n°2 Sud. La rame montante filera vers la gare du Nord en descendant le boulevard de l'Hôpital après avoir emprunté la boucle sous la place d'Italie.

© paris-treizieme.fr pour la transcription du texte

HISTOIRE DES QUARTIERS

  • La Salpêtrière
  • La Gare
  • Maison Blanche
  • Croulebarbe

ACCES PAR NOM

  • Nomenclature des rues
  • Liste des auteurs

LES DRAMES DU 13e

  • Le drame de la rue Albert
  • Le drame de la rue de l'Espérance
  • Le drame de la rue Vandrezanne
  • Le drame du quartier de la Gare
  • Un drame du terme
  • Tous les drames...

LE TREIZIÈME AVANT LE 13e

  • Le Petit-Gentilly (1820)
  • De la difficulté d’être le treizième arrondissement
  • La bergère d'Ivry (1827)
  • L'abattoir de Villejuif (1812)
  • Sommaire complet

LE TREIZIÈME EN 1860

  • Notice administrative, historique et municipale sur le XIIIe Arrondissement par Ph. Doré fils

ACCÈS THÉMATIQUES

  • L'aménagement du 13e
  • Les grandes voies du 13e
  • La petite ceinture dans le 13e
  • Le Métropolitain dans le 13e
  • Les tramways dans le 13e
  • La gare d'Austerlitz
  • Le puits artésien de la Butte-aux-Cailles
  • La place d'Italie
  • La cité Doré
  • La cité Jeanne d'Arc
  • Le passage Moret
  • L'asile Nicolas-Flamel
  • Les hôpitaux de la Pitié et de la Salpêtrière
  • Les fouilles archéologiques dans le 13e
  • Le Siège de Paris (1870-71)
  • Le 13e sous la Commune
  • La catastrophe de la rue de Tolbiac (20 oct. 1915)
  • Le jardin des Gobelins
  • La manufacture des Gobelins
  • La "Folie Neubourg"
  • Le marché aux chevaux
  • Les grandes eaux du boulevard Kellermann
  • Ateliers, fabriques et petits métiers du XIIIe
  • Chiffons et chiffonniers
  • Bals de Paris, bals de barrière, cabarets, bouges et assommoirs
  • L'épidémie de la Maison-Blanche (1890)
  • Les étrangleurs des Gobelins
  • Sur les communes limitrophes
  • La zone dans le 13e

VIDÉOS

  • Auguste Lançon et le 13e
  • Marville, la rue de Tolbiac
  • Quai de la Gare, janvier 1910
  • La place Nationale
  • Le marché aux chevaux

L'image du jour


Le feuilleton


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