Déclaration de M. Pernolet, maire du 13e arrondissement
Gazette nationale ou le Moniteur universel — 13 mars 1871
M.
Pernolet, maire du 13e arrondissement, annonce à ses administrés, qu’ayant adressé sa démission
au ministre de l’intérieur le 11 février, il peut cesser d’être maire au premier jour, dès qu’il
aura reçu l’accusé de réception de sa démission.
M. Pernolet profite de l’occasion qui lui est offerte pour donner à ses administrés quelques conseils.
Après avoir très-franchement dit qu’il n’appartient pas au parti des violents et qu’il réprouve leurs doctrines, M. Pernolet engage instamment les ouvriers de son arrondissement à reprendre leurs travaux.
« Six mois d’oisiveté..., dit-il, ont pu peut-être faire de vous de bons soldats... mais ce que je sais de science certaine, c’est que vous n’êtes pas sans avoir pris goût à la fainéantise, c’est que vous êtes devenus joueurs, trop enclins à la boisson et même un peu au chapardage, sans parler du reste... Ces habitudes sont regrettables et capables de rabaisser le citoyen au niveau de l’esclave.
» Si vous ne vous appliquez pas à les extirper par un généreux effort, ces vices suffiraient pour mettre un obstacle insurmontable à toute amélioration de votre sort.
» Il faut que la résolution, la bravoure, le désintéressement, la discipline soient employés par vous à vous refaire de fond en comble…. Ces qualités sont essentielles... à la constitution d’une République de tout le monde, mais non de la République étroite, jalouse, hargneuse et violente de ces hommes, plus bruyants et audacieux que nombreux, qui se proclament vos bons amis, mais qui, je le crains, pensent plus à se servir de vous qu'à vous servir. »
Tel est le langage de M. Pernolet à ses administrés.
Le 13e avant et durant la Commune
(18 mars - 28 mai 1871)
Après l'armistice, 28 janvier - 17 mars 1871
A travers Paris
- L’ambulance mobile de la Maison-Blanche
- La question des victuailles (Le Siècle, 8 février 1871)
- A travers les rues bombardées (Le Siècle, 16 mars 1871)
L'affaire des Gobelins
- Proclamation du ministre de l’Intérieur aux habitants de Paris (4 mars 1871)
- Les faits selon le Bien Public (6 mars 1871)
- Lettre adressée au Cri du Peuple (9 mars 1871)
- Proclamation d'Emile Duval (Le Rappel, 9 mars 1871)
- Les canons de la place d'Italie (La Liberté, 9 mars 1871)
- L'opinion du Figaro (11 mars 1871)
- A travers le 13e arrondissement (11 mars 1871)
- Les canons de la Barrière d’Italie (Le Bien public — 17 mars 1871)
- La question des canons (L'Illustration, 18 mars 1871)
Démission de M. Pernolet, maire du 13e
- Démission de M. Pernolet, maire des Gobelins (Le Figaro, 7 mars 1871)
- Un maire bourgeois (Le Cri du Peuple, 8 mars 1871)
- Gazette nationale ou le Moniteur universel, 13 mars 1871
- La proclamation de M. Pernolet
Sur le 13e arrondissement
Du 18 mars au 20 mai
Journée du 18 mars
- La journée du 18 mars sur la rive gauche (Gazette nationale ou le Moniteur universel — 20 mars 1871)
Les élections du 26 mars
Journée du 5 avril
Journée du 12 avril
Journée du 14 avril
Journée du 19 avril
Journée du 4 mai
Journée du 6 mai
Du 21 au 28 mai
Journée du 24 mai
Journée du 25 mai
L'incendie des Gobelins (25 mai 1871)
Le massacre des Dominicains d'Arcueil
Les faits
- Le massacre des Dominicains, récit de l'abbé Grandcolas (L'Illusttration, 3 juin 1871)
- Les Dominicains d’Arcueil (Maxime Du Camp, Les convulsions de Paris)
Le procès (à venir)
- Ouverture du procès : rapport du capitaine Leclerc
- Rapport du capitaine Leclerc, suite, journée du 25 mai
- Audition de Serizier (personnalité)
- Audition de Serizier (interrogatoire au fond)
- Audition de Boin
- Audition de Louis Lucipia
- Audition de Jules-Constant-Désiré Quesnot
- Auditions de Gironce, Annat, Rouillac et Grapin
- Auditions de Busquaut, Gambette, Pascal