Démission de M. Pernolet, maire des Gobelins
Le Figaro — 7 mars 1871
Quelques journaux essayent d'atténuer la portée des désordres qui ont eu lieu ces jours derniers dans l'arrondissement des Gobelins. Il y a pourtant un fait incontestable, c'est que vingt canons chargés et des caissons remplis de munitions stationnent sur la place d'Italie ; c'est que la mairie est gardée à vue ; c'est que M. Pernolet, maire, et M. Bovery, adjoint, ont renouvelé, en présence de ces démonstrations menaçantes, la démission qu'ils avaient déjà donnée une première fois ; c'est qu'enfin MM. Combes et Léon Meillet, seuls adjoints désormais en exercice, restent en permanence à l'hôtel de la mairie, avec la commission dite d'armement, préparant on ne sait quels coupables et sinistres projets.
En se séparant de ses administrés, M. Pernolet leur a adressé une circulaire empreinte des
plus sages conseils, dans laquelle nous remarquons le passage suivant :
« Peut-être êtes-vous devenus de bons soldats ; je n'en sais rien ; — mais ce que je sais de science certaine, c'est que vous n'êtes pas sans avoir pris goût à la fainéantise, que vous êtes devenus joueurs, trop enclins à la boisson et même un peu au chapardage, sans parler du reste. Ceux qui s'attribuent le monopole de votre amitié n'auront garde de vous reprocher ces défaillances, ils trouvent même moyen de vous en louer. » (Attrape, Meillet.)
« Mais moi, je dois vous avertir que ces habitudes... sont des vices capables de rabaisser l'homme au niveau de l'esclave. »
Les malheureux entendront-ils ces honnêtes paroles ! Nous en doutons, hélas ! car la plupart d'entre eux en sont arrivés à cet extrême degré de servitude qui consiste, suivant la parole d'un ancien, « non-seulement à la subir, mais encore à s'y complaire ».
(Le titre a été ajouté NdE)
Le 13e avant et durant la Commune
(18 mars - 28 mai 1871)
Après l'armistice, 28 janvier - 17 mars 1871
A travers Paris
- L’ambulance mobile de la Maison-Blanche
- La question des victuailles (Le Siècle, 8 février 1871)
- A travers les rues bombardées (Le Siècle, 16 mars 1871)
L'affaire des Gobelins
- Proclamation du ministre de l’Intérieur aux habitants de Paris (4 mars 1871)
- Les faits selon le Bien Public (6 mars 1871)
- Lettre adressée au Cri du Peuple (9 mars 1871)
- Proclamation d'Emile Duval (Le Rappel, 9 mars 1871)
- Les canons de la place d'Italie (La Liberté, 9 mars 1871)
- L'opinion du Figaro (11 mars 1871)
- A travers le 13e arrondissement (11 mars 1871)
- Les canons de la Barrière d’Italie (Le Bien public — 17 mars 1871)
- La question des canons (L'Illustration, 18 mars 1871)
Démission de M. Pernolet, maire du 13e
- Démission de M. Pernolet, maire des Gobelins (Le Figaro, 7 mars 1871)
- Un maire bourgeois (Le Cri du Peuple, 8 mars 1871)
- Gazette nationale ou le Moniteur universel, 13 mars 1871
- La proclamation de M. Pernolet
Sur le 13e arrondissement
Du 18 mars au 20 mai
Journée du 18 mars
- La journée du 18 mars sur la rive gauche (Gazette nationale ou le Moniteur universel — 20 mars 1871)
Les élections du 26 mars
Journée du 5 avril
Journée du 12 avril
Journée du 14 avril
Journée du 19 avril
Journée du 4 mai
Journée du 6 mai
Du 21 au 28 mai
Journée du 24 mai
Journée du 25 mai
L'incendie des Gobelins (25 mai 1871)
Le massacre des Dominicains d'Arcueil
Les faits
- Le massacre des Dominicains, récit de l'abbé Grandcolas (L'Illusttration, 3 juin 1871)
- Les Dominicains d’Arcueil (Maxime Du Camp, Les convulsions de Paris)
Le procès (à venir)
- Ouverture du procès : rapport du capitaine Leclerc
- Rapport du capitaine Leclerc, suite, journée du 25 mai
- Audition de Serizier (personnalité)
- Audition de Serizier (interrogatoire au fond)
- Audition de Boin
- Audition de Louis Lucipia
- Audition de Jules-Constant-Désiré Quesnot
- Auditions de Gironce, Annat, Rouillac et Grapin
- Auditions de Busquaut, Gambette, Pascal