UNE ÉVOCATION DU 13e ARRONDISSEMENT DE 1860 AUX ANNÉES 30

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Une évocation du 13e arrondissement de 1860 aux années 30

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Le 13e dans la littérature

Littérature

Le 13e en littérature

Rue du Banquier

Madame Gil-Blas

par
Paul Féval

Le fiacre tournait court l'angle de la rue du Banquier.
Cela s'appelle une rue, mais c'est en réalité une manière de chemin pratiqué entre des murs de jardins. Il n'y a pas une âme en plein jour.

(1856)

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Barrière des Deux-Moulins

Les Chifffonniers de Paris

par
Turpin de Sansay

En suivant les rues Saint-Victor, du Marché-aux-Chevaux et de Campo-Formio, on arrivait à la barrière des Deux-Moulins, située de l'autre côté du boulevard extérieur.

(1861)

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Barrière des Deux-Moulins

Causerie d'un camarade

par
Jean Loyseau

Allez un dimanche, ou , même , un lundi soir , du côté de l'ancienne barrière des Deux-Moulins : regardez, respirez et écoutez, si vous en êtes capables , tout ce qui frappe à la porte de vos cinq sens : votre odorat percevra je ne sais quelle odeur nauséabonde et méphitique, dans laquelle se mêlent indistinctement la fumée de tabac ; les exhalaisons du cabaret, qui forment , à elles seules, tout un arsenal d'infection...

(1862)

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La Butte aux-Cailles

Les Loups de Paris

par
Jules Lermina

Il est sur la rive gauche de la Seine, au-delà de la rue Mouffetard et de la Montagne-Sainte-Geneviève, un lieu étrange, sauvage...

(1877)

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En remontant le boulevard de l'Hôpital

La petite Miette

par
Eugène Bonhoure

Ce jour-là, 3 octobre 1886, le train express de Bordeaux — deuxièmes et troisièmes classes — avait eu plus d'une heure de retard et le service de l'arrivée s'en ressentait...

(1889)

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Rue des Cinq-diamants

La criminelle

par
Jules Lermina

Un plus érudit découvrira l'origine de ce nom singulier, la rue des Cinq-Diamants.
L'étude consciencieuse qui a été faite pour le vieux Paris tentera quelque explorateur des anciennes banlieues annexées : et quel champ plus vaste sera offert à sa curiosité que l'étrange et hideux quartier de la Butte-aux-Cailles ?

(1881)

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Butte-aux-Cailles

Les apaches de la Butte-aux-Cailles

par
Lucien Victor-Meunier

Très peu de Parisiens, assurément, connaissent la « Butte-aux-Cailles ». C'est très loin, très loin, passé la place d'Italie, au diable dans ces régions où l'on ne va pas...

(1907)

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"Un gosse"

roman par Auguste Brepson (1884-1927)

Préface

Le texte reproduit est celui paru dans Le Peule les 9 et 10 juin 1929

Au carrefour des rues Lecourbe et de la Convention, au flanc d'un flot de maisons lépreuses que les constructions nouvelles submergeront bientôt, on peut voir encore l'échoppe du bouquiniste Auguste Brepson, mort en 1927.

En 1923 — six ans déjà — en quête d'une dactylographe pour la copie d'un manuscrit, j'avais remarqué, à la porte de la boutique, en travers d'une affiche de la Révolution de 1789, une pancarte « Travaux à la machine à écrire »

Un soir glacial de janvier, j'entrai pour demander des renseignements. Debout auprès d'un poêle un tuyau zigzaguant, l'homme était seul, coiffé d'un chapeau noir à larges bords, engoncé dans un long pardessus, les mains tendues vers la chaleur dérisoire du foyer. Une lampe à pétrole, suspendue au plafond, éclairait parcimonieusement la pièce étroite où je n'aperçus tout d'abord que des piles de livres populaires, écornés, maculés, poubelle de librairie où, pour quelques sous, les pauvres gens du quartier venaient puiser un peu de rêve.

Me prenant pour un familier, l'homme restait immobile.

Mes yeux, habitués à la demi-obscurité, découvrirent alors des rayons garnis de ces reliures hétéroclites qui sont la joie des fureteurs. Un coup d 'œil rapide me dévoila la sagacité du bouquiniste, peut-être sa culture.

Je tournai la tête vers lui. Il me regardait. Je fus frappé par l'expression de son visage maladif à la fois et sévère où brûlaient ses grands yeux noirs, extraordinairement vivants.

Nous causâmes à bâtons rompus. Je lui exposai les raisons de ma visite. Un manuscrit ? Je crus voir, sur sa bouche, un sourire amer, aussitôt réprimé.

Ses conditions me convinrent. Quinze jours plus tard, il me remit ma copie.

— Avez-vous un éditeur ? me demanda-t-il.

— Pas encore. Les plus connus ont déjà refusé mon œuvre qui circule depuis trois ans. Comme un éditeur conserve un manuscrit pendant six mois au moins, j'ai encore une dizaine d'années d'espérance devant moi.

Je devinai immédiatement une sympathie naissante.

— Dites, reprit-il après un silence, comment font-ils, tous ceux-là, pour être édités ?

Son doigt tendu désignait les amas de romans décrétés chefs-d'œuvre par les trompettes de la renommée et jetés le lendemain dans les détritus de la littérature par le public frustré de son argent et de sa confiance.

— Oui, repris-je en écho, comment font-ils ? Je me le suis souvent demandé. Je me le demande encore Quel « Sésame ouvre-toi » faut-il prononcer à la porte des Comités de Lecture, dont certains n'ont pas même le respect de l'effort méritoire ?

— Je ne sais pas, je suis découragé.

— Vous écrivez, vous aussi ?

— J'ai écrit un roman, me confia-t-il. J'ai peiné durant des années. « Ils » me le refusent tous, comme ils refusent votre œuvre.

— Vous donnent-ils une raison ?

— La même qu'à vous, sans doute. Ce n'est pas une histoire d'amour, c'est écrit en français ; ce sont là, n'est-ce pas, des vices rédhibitoires.

Telle fut la naissance de notre amitié.

Je devins un habitué de la boutique d'Auguste Brepson où fréquentaient, entre autres, Georges Lan-dry — à qui Huysmans a dédié La Bièvre — un Général en retraite, up premier Président de Cour d'Appel, un diplomate Péruvien, l'Ingénieur en chef d'une Compagnie de Transport, un boulanger poète, un professeur de latin au type Verlainien, un dramaturge refusé à la Comédie Française et qui n'en revenait pas, le Secrétaire d'un jeune académicien, des journalistes en herbe, quelques gêneurs invétérés, enfin des passants anonymes.

Des discussions passionnées emplissaient la boutique exiguë, et j'imagine que, vus de la rue, nous devions ressembler à des extrémistes, dans un antre fuligineux éclairé par un quinquet moribond.

Les belles lettres formaient toujours le sujet des controverses. Auguste Brepson jugeait notre époque avec sévérité, mais aussi avec la clarté et la logique définitives d'un esprit profondément réfléchi qui a trouvé sa vérité, la vérité, et que ne pouvaient plus abuser les parades et les contorsions des pitres littéraires, sur les tréteaux du mercantilisme de l'édition.

Il pensait avec raison que, dans la bagarre autour des Rois du livre, dispensateurs du « lancement » et du « succès», il importait beaucoup pilus d'être chaperonné que d'avoir du talent.

« Présentez-vous, disait-il, seul, inconnu, chez « X » ou « Z », un nouveau « Madame Bovary » sous le bras ; on vous exprimera des regrets... et l'on vous rendra votre manuscrit sans l'avoir ouvert.

Les coteries littéraires le révoltaient. Certains prétendent qu'il n'existe pas de coteries. Ce sont ceux-là qui ne doivent leur notoriété passagère qu'aux vagissements répétés de leurs petits amis : « Il a du talent », « C'est un génie », « Nouveau Balzac — », « Talent... talent... talent  ».

À charge de revanche. Quand Pierre est fatigué de vanter Paul, Paul embouche le bigophone pour vanter Pierre.

Malgré leur battage, ces arrivistes n'ont pu, une seule fois, tromper les grands juges. Alors, exclus pour insuffisance congénitale des deux ou trois sereines et justes consécrations annuelles, ils monopolisent les prix de pacotille, les aumônes jetées par brassées en pâture à la médiocrité, se gargarisent de leurs succès confidentiels et se congratulent mutuellement dans les colonnes des gazettes vouées à leurs entreprises éphémères.

Ces mœurs hilarantes faisaient hurler Auguste Brepson. À l'époque, elles sévissaient outrageusement. Elles s'étendaient comme une gangrène et eussent irrémédiablement corrompu le siècle littéraire si le grand public, cet arbitre souverain, n'en avait soudain sanctionné la vanité foncière.

Auguste Brepson prévoyait ce revirement.

Le style qu'il est convenu d'appeler moderne, avec ses métaphores ahurissantes « ce n'est, disait-il, qu'une extravagance d'après « guerre, comme le jazzband, les danses d'épileptiques, l'indécence vestimentaire des femmes ; on s'en fatiguera, on reviendra à la phrase moulée de Flaubert, à la concision de Mérimée, à la netteté de Maupassant, de même que les femmes se lasseront d'être des garçonnes».

Alors, il prenait sur sa table un recueil de Huysmans, un de ses maîtres préférés, et nous lisait avec ferveur une page choisie, dont il faisait toujours éclater la puissance et la beauté.

*
*     *

J'ignore si la route qui conduit chez les éditeurs est toujours barrée férocement aux débutants sans relations. Ce que je puis écrire, c'est que, pendant trois ans encore, jusqu'en 1926, Auguste Brepson et moi avons pu nous communiquer les refus successifs qui nous étaient signifiés. Enfin, après six ans, six ans de jours noirs, vint un jour de soleil. Le Directeur d'une jeune maison d'éditions désirait me voir, me connaître, m'interroger sur mon passé, sur mes projets d'avenir.

J'emportai de mon entrevue avec M. Jean-Richard Bloch, sinon un contrat — mon œuvre, hélas, datait maintenant — du moins la certitude qu'il y a une justice immanente, et que je serais édité un jour.

J'avais lu Un Gosse. Je conseillai à Auguste Brepson de l'envoyer au juge de mon ouvrage, qui l'accepta.

Presque en même temps, je publiai, à la N. R. C., La Lézarde et L’Homme du Jour.

Auguste Brepson connut avec moi les douceurs, disons l’ivresse des premières réussites littéraires.

Pendant qu'il désespérait d'être jamais édité, Auguste Brepson avait dispersé le meilleur de son talent dans des contes mal rétribués, qu'il plaçait avec des difficultés injustifiées ; c'est lorsqu'il eut en poche le contrat Rieder qu'il retrouva la Foi.

À la force des poignets, il s'éleva jusqu'au Journal des Débats, où parut, en 1927, sa très belle nouvelle intitulée « La Repue franche », et dans laquelle on retrouve, ramassées, les qualités d'évocation, de truculence, d'émotion et de netteté qui font le charme de son style.

Il s'attela à la composition d'un livre de ses souvenirs de bouquiniste, savoureux et curieux.

Quelques semaines plus tard, Brepson mourait à quarante-deux ans, avant la parution de son petit chef-d'œuvre.

Petit chef-d'œuvre. Ce grand mot n'est-il pas une illusion de l'amitié, une déformation de l'estime artistique, un engouement personnel ?

Vous répondrez après avoir lu le livre.

Certes, ma plume a bien peu d'autorité pour vanter les mérites de l'ouvrage. Mais quand l'aveugle n'a auprès de lui qu'un paralytique, les deux déshérités n'unissent-ils pas leurs faiblesses pour s'avancer sur la route hostile ?

Auguste Brepson est mort, inconnu, complètement ignoré de la critique, pauvre, sans relations vouées à son souvenir, laissant uniquement à sa veuve, pour élever deux petits enfants, une boutique aujourd'hui déserte.

Quelle que soit la modestie de la place que j'occupe dans les lettres, je devais à la mémoire d'un ami loyal et d'un écrivain probe, de présenter son grand caractère, sa haute conscience, sa mentalité intègre.

N'eusse-je touché le cœur que de cent personnes par mes livres, je me devais de leur crier : « Lisez ce récit, il est beau, il est sain, c'est une œuvre émouvante ».

Un troublant accent de vérité se dégage de Un Gosse, qui poigne l'âme, et ceux et moi qui avons connu Auguste Brepson et qui l'avons estimé, pouvons apprécier l'ampleur d'une intelligence qui suppléa au défaut d'instruction supérieure, par un travail et des efforts d'assimilation acharnés.

Je n'entreprendrai pas de raconter les péripéties du livre, ni de louer la réalisation de l'artiste. Cela eût été le rôle d'un préfacier distingué, s'il, en existait pour les pauvres hères de la plume.

J'ai voulu simplement rendre un dernier hommage à l'ami dont j'ai partagé les espérances, les déboires et les joies.

Auguste Brepson aimait répéter, dans les mauvaises heures, que les livres ont leur destinée.

Un Gosse, lentement, a suivi la sienne.

Je crois qu'elle n'est pas finie.

André-Charles MERCIER.

Texte intégral du roman



Un gosse (1927)

roman par Auguste Brepson (1884-1927)

Préface par André-Charles Mercier

Première partie

  • Chapitre 1
  • Chapitre 2
  • Chapitres 3 et 4
  • Chapitre 5
  • Chapitre 6
  • Chapitre 7
  • Chapitre 8 : Boulevard d'Italie
  • Chapitre 9 : Rue de la Glacière
  • Chapitre 10 : A la Butte-aux-Cailles
  • Chapitre 11 : La cité Jeanne d'Arc
  • Chapitres 12 et 13 : La vie, cité Jeanne d'Arc
  • Chapitre 13 (suite) : Le marché Saint-Médard
  • Chapitre 14 : La mort du père
  • Chapitre 14 (suite) : Le marchand de jouet de la rue Nationale
  • Chapitre 15 : Noël
  • Chapitres 16 et 17

Deuxième partie

  • Chapitre 1 : La rue Jeanne d'Arc
  • Chapitre 2 : Chez les biffins
  • Chapitre 3
  • Chapitre 4 : Rue Clisson
  • Chapitre 5
  • Chapitre 6 : Sur la place Jeanne-d'Arc
  • Chapitres 7 et 8 : Quatorze juillet, place Nationale
  • Chapitre 9
  • Chapitre 10 : Du côté de la Bièvre
  • Chapitre 11
  • Chapitre 12
  • Chapitre 13
  • Chapitres 14 et 15

Le texte reproduit est celui paru dans l'Œuvre du 18 janvier au 16 février 1936

Le 13e en littérature

La prairie de la Glacière

Sans Famille

par
Hector Malot

C’est un quartier peu connu des Parisiens que celui qui se trouve entre la Maison-Blanche et la Glacière ; on sait vaguement qu’il y a quelque part par là une petite vallée, mais comme la rivière qui l’arrose est la Bièvre, on dit et l’on croit que cette vallée est un des endroits les plus sales et les plus tristes de la banlieue de Paris. Il n’en est rien cependant, et l’endroit vaut mieux que sa réputation.

(1878)

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Butte-aux-Cailles

Bouscot

par
Gaston Chéreau

Il habitait tout là-bas, aux Gobelins, dans un pâté de bicoques en carton que bousculent des rues à noms magnifiques rue des Cinq-Diamants, rue de l'Espérance, rue de la Butte-aux-Cailles…

(1909)

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Quartier de la Gare

Un crime passionnel

par
J. H. Rosny

Je songe à l'histoire de la petite Jeannette, qui vivait dans le noble quartier de la Gare.

(1908)

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La rue Jonas

Zigomar - La femme rousse

par
Léon Sazie

L'antre de « la Baleine » donnait sur la rue Jonas, comme nous l'avons dit. Cette rue au nom biblique se trouvait dans un grouillement de petites voies étroites, courtes, basses, tortueuses, qui forment un coin à part dans ce quartier.

(1910)

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La Cité Jeanne d'Arc

Les mémoires de Rossignol

par
Rossignol

Ma « clientèle » de la rue Sainte-Marguerite disparaissait peu à peu. Elle s'était réfugiée cité Doré, qui donne rue Pinel et boulevard de la Gare, ou cité Jeanne-d'Arc, près de la rue Nationale, dans le treizième arrondissement.

(1894)

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Les Gobelins

Zizine

par
Alexandre Arnoux

Dans le quartier des Gobelins, un gymnase. Des athlètes donnent une représentation suivie par une foule fervente. Dans cette foule un couple a attiré l’attention du narrateur. Elle, Zizine, femme superbe ; lui, petit, contrefait, douloureux. Milarot, champion du monde, est dans la salle.

(1938)

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La Folie Neubourg

Le faiseur de momies

par
Georges Spitzmuller et Armand Le Gay

Le promeneur qui remonte le boulevard Auguste-Blanqui dans la direction de la place d'Italie, est frappé par l'aspect pittoresque d'une vieille maison enclose dans le triangle formé par ce boulevard, la rue Edmond-Gondinet et la rue Corvisart.

(1912)

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Saviez-vous que... ?

Le 9 juin 1977, une jeune fille, tout en larmes, déclarait, à huit heures du soir, qu'un enfant venait de tomber dans un puits à découvert, sur un terrain entouré de planches, appartenant à la Ville, et situé rue de Patay et de Tolbiac.
Immédiatement, on prévint les sapeurs-pompiers du poste de la rue du Château-des-Rentiers. Sans perdre un instant, ceux-ci se rendirent au puits fatal. Le caporal y descendit, et en revient avec deux chiens vivants.

*
*     *

Gustave Geffroy (1855-1926) fut directeur de la Manufactures des Gobelins. Il n'est donc pas anormal que la rue qui porte son nom soit située tout près de celle-ci.

*
*     *

La rue du Petit Banquier que Balzac et Victor Hugo rendirent célèbre, l'un dans le colonel Chabert, l'autre dans les Misérables, perdit son nom au profit du peintre Watteau par décret impérial du 27 février 1867.

*
*     *

Le 11 aout 1907, un corbillard, qui se rendait, à trois heures de l'après-midi, au cimetière de Gentilly, a été tamponné, à l'angle de la rué de Tolbiac et du passage du Moulinet, par un tramway de la ligne Vincennes-Saint-Cloud. Le cercueil, rapportait le Figaro, qui était tombé sur la chaussée, ne s'est pas ouvert et a été replacé sur le corbillard, qui a pu continuer sa route. Mais pour la Justice, le cercueil fut projeté à terre, se brisa et le corps du défunt roula sur la chaussée.
Ce macabre accident, ajoutait la Justice, a suscité, parmi la foule des promeneurs, une pénible émotion.

L'image du jour

Le carrefour Italie-Tolbiac

Avec l'achèvement, au début des annés 1880, de la rue de Tolbiac, section du "boulevard du Transit", ancien nom de la grande voie structurante traversant la rive gauche, la rue militaire longeant les fortifications étant encore impraticable pour une circulation des biens et des personnes, le carrefour Italie/Tolbiac devint le point central du 13e, avec un attrait renforcé par la présence de la "Ville de Strasbourg", seul grand magasin de l'arrondissement, de nombreux commerces et débits de boissons et de la chapelle Bréa, église du quartier. ♦

© paris-treizieme.fr pour la transcription du texte

HISTOIRE DES QUARTIERS

  • La Salpêtrière
  • La Gare
  • Maison Blanche
  • Croulebarbe

ACCES PAR NOM

  • Nomenclature des rues
  • Liste des auteurs

LES DRAMES DU 13e

  • Le drame de la rue Albert
  • Le drame de la rue de l'Espérance
  • Le drame de la rue Vandrezanne
  • Le drame du quartier de la Gare
  • Un drame du terme
  • Tous les drames...

LE TREIZIEME AVANT LE 13e

  • Le Petit-Gentilly (1820)
  • De la difficulté d’être le treizième arrondissement
  • L'abattoir de Villejuif
  • Boulevard de l'Hôpital
  • La bergère d'Ivry (1827)
  • Un vol à la Butte-aux-Cailles

LE TREIZIÈME EN 1860

  • Notice administrative, historique et municipale sur le XIIIe Arrondissement par Ph. Doré fils

ACCES THEMATIQUES

  • L'aménagement du 13e
  • Les grandes voies du 13e
  • La petite ceinture dans le 13e
  • Le Métropolitain dans le 13e
  • La gare d'Austerlitz
  • Le puits artésien de la Butte-aux-Cailles
  • La place d'Italie
  • La cité Doré
  • La cité Jeanne d'Arc
  • Le passage Moret
  • L'asile Nicolas-Flamel
  • Les hôpitaux de la Pitié et de la Salpêtrière
  • Les fouilles archéologiques dans le 13e
  • Le Siège de Paris (1870-71)
  • Le 13e sous la Commune
  • La catastrophe de la rue de Tolbiac (20 oct. 1915)
  • Le jardin des Gobelins
  • La manufacture des Gobelins
  • La "Folie Neubourg"
  • Le marché aux chevaux
  • Les grandes eaux du boulevard Kellermann
  • Ateliers, fabriques et petits métiers du XIIIe
  • Chiffons et chiffonniers
  • Cabarets, bouges et assommoirs
  • L'épidémie de la Maison-Blanche (1890)
  • Les étrangleurs des Gobelins
  • Sur les communes limitrophes
  • La zone dans le 13e

VIDÉOS

  • Auguste Lançon et le 13e
  • Marville, la rue de Tolbiac
  • Quai de la Gare, janvier 1910
  • La place Nationale
  • Le marché aux chevaux

L'image du jour


Le feuilleton


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