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 paris-treizieme.fr — À travers le 13e arrondissement (1863)

À travers le 13e arrondissement

Le Siècle — 10 janvier 1863

On commence à faire subir aux anciens boulevards extérieurs, dans le treizième arrondissement, la même transformation qu'à ceux de la rive droite ; déjà, les travaux de terrassements sont achevés, et le gaz est mis en place entre l’ex-barrière d'Ivry et la rue du Chevaleret et le même travail est en voie d'exécution entre ce dernier point et les abords du pont du chemin de fer. Ce pauvre quartier a du reste bien besoin qu'on s'occupe de lui ; il faut, comme nous venons de le faire, par courir, en ces temps humides, le sentier de la Tripière, la rue Bruant et une multitude d'autres, pour se former une juste opinion à cet égard.

La rue Neuve

Nous remarquons néanmoins plusieurs rues qui se sont beaucoup améliorées, entre autres la rue Neuve, qui communique de l'avenue de Fontainebleau, à celle de Choisy ; cette voie a été pourvue d'une chaussée excellente, bordée de trottoirs, et des maisons très convenables se sont élevées ou sont en construction des deux côtés : pourtant nous voyous qu'un vide qui y existe encore du côté des numéros pairs, n'est même pas garni de la barrière réglementaire, et que l'éclairage y manque quoique le gaz passe aux deux extrémités de la rue, et que ce doive être bien peu de chose que de combler cette lacune.

Rue des Cinq-diamants

La rue des Cinq-diamants. Elle tire son nom d'une enseigne.

De l'autre côté de l'avenue de Fontainebleau, sur la Butte-aux-Cailles, dont nous avons plusieurs fois parlé, les voies bourbeuses et impraticables abondent également. Nous y remarquons cependant une rue qui a bien changé de physionomie depuis un an, et qui doit bien s'améliorer encore si la bonne volonté des habitants ne se trouve pas entravée, c'est la rue des-Cinq-Diamants. En effet, cette rue, autre fois aussi défectueuse que toutes celles du voisinage, a été, l'an dernier, pavée d'un bout à l'autre et garnie de trottoirs, aux frais des propriétaires et des principaux commerçants qui l’habitent. Aujourd'hui, nous apprenons que ces mêmes personnes et d'autres intéressés sont d'accord pour faire, au moyen d'une cotisation, la somme nécessaire au prolongement de la rue des Cinq-Diamants à travers l'impasse Toutain, jusqu'au point de jonction de la rue du Moulin des-Prés et de la route d'Italie. Nul doute que l'administration municipale n'encourage autant qu'il est en elle, une pareille initiative.

Détail du plan Andriveau-Goujon (circa 1860)


L'aménagement du XIIIe

Les années 1860 : projets pour les zones annexées et premiers travaux

Le cadre général

Les projets de voirie

Le chemin de fer de ceinture

Les années 1870-80

Quartier de la Salpêtrière

Quartier de la gare

Quartier de la Maison-Blanche

Les années 1890

Les années 1900-1920

Dans la presse...


Enceinte continue – rive gauche

Cette partie de l’enceinte, beaucoup moins avancée que celle de la rive droite n’aura guère que vingt-huit à trente fronts bastionnés. Elle commence à la dernière maison de la gare d’Ivry et s’en va aboutir à la Seine, un peu au-dessous du pont de Grenelle, vis-à-vis Auteuil. (1841)

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Nouvelles dénominations de voies

On donne à la rue de la Croix-Rouge la dénomination de Domrémy. village du département des Vosges, où naquit Jeanne d'Arc; la route de Fontainebleau devient route d'Italie, la place de la barrière d'Ivry devient la place Pinel... (1868)

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Les palais des Reines Blanche aux Gobelins

Si le vieil hôtel de Sens est, sur la rive droite de la Seine, un édifice curieux à voir, deux hôtels non moins anciens et tout aussi intéressants s'offrent sur la rive gauche, dans le quartier des Gobelins, aux yeux des amateurs du gothique. (1878)

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Deux promenades autour du boulevard Saint-Marcel

Le boulevard Saint-Marcel prend naissance au boulevard, de l'Hôpital, vis-à-vis la Salpêtrière, et va aboutir en ligne directe à l'avenue des Gobelins, où il se rencontre avec les boulevards Arago et Port-Royal pour former un spacieux rond-point. (1882)

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La question de la zone parisienne

Ce n'est jamais sans un sentiment de gêne, pour ne pas dire de honte, qu'en arrivait aux portes de la grande, cité parisienne, on franchit cet espace de 250 mètres de largeur qui longe encore en une ceinture presque continue les fortifications et qu'on appelle la Zone. (1932)

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Saviez-vous que... ?

Paris comptait 140 cités ou villas en 1865. Parmi celle-ci la cité Doré "formée de murailles en plâtras, en planches, occupée par les chiffonniers les plus pauvres du 13eme arrondissement" selon le guide de M. Joanne.

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En 1912, le lit de la Bièvre est couvert et canalisé pour devenir la rue Berbier-du-Mets.

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Abel Hovelacque, député du 13ème arrondissement, dont le nom a été donné à la rue de Gentilly en 1899, fut le promoteur de l'Ecole Estienne qui ouvrit le 20 novembre 1889. Cette école occupe ses locaux actuels depuis le 1er juillet 1896. Abel Hovelacque ne vit pas cette installation car il mourut le 22 février 1896 à l'age de 53 ans.

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Lorsque la gare de marchandises de la rue de Tolbiac entra en fonctionnement en mai 1903, cette ouverture s'accompagna de la création d'une nouvelle porte pour Paris dite « Porte des Gobelins » dotée d'un bureau d'octroi pour surveiller les entrées et sorties des biens et des personnes de la capitale.

L'image du jour

Angle boulevard de L'Hopital, rue Jenner

L'immeuble à droite constituait la proue de l'ilôt formé par la rue Jenner, le boulevard de la Gare et la rue Esquirol et qui comprenait la Cité Doré. Il disparut avec le percement du tronçon Gare - Hôpital de la rue Jeanne d'Arc